Citation de WAXILEXLILAROSE
Ne me regardez pas dans mon corps d'homme ordinaire, mais soupesez dans la balance de l'ivresse le poids exact de chaque goutte de mon sang car c'est mon sang qui circule, voltige et s'embrase sous la peu tendre du tambour-ka.
... quand j'ouvre la centrale de mes mains j'apporte de l'électricité à toutes les étoiles qui se caressent par nuit noire .
Que deviendraient les malheureux sans une langue pour chanter les profitances qu'ils endurent et sans deux mains pour cogner le tambour-ka?Le ka calcule la soufrance. Le ka ne capitule pas, il caracole en tête de toutes les révoltes. Le ka cabale à l'occasion et répète les signes cabalistiques. Le lka câble toutes les mémoires et décabosse l'oubli. Le ka cabriole et cadenasse les caciques et les caïds. Le ka dessine une nouvelle calandre pour l'espoir et ouvre des ailes de calao-guerrier. Le ka caline le sang et allume un camulet de chaude passion couleur de canna. J'ai tout cela en tête lorsque je cogne jusqu'à déchirer les viscères de la nuit.
Nous avons semé le tambour pour nous souvenir, pour nous rassembler, pour retrouver le chemin. Nous avons aussi semé le tambour pour inventer le chemin,pour débarrer le passé et l'avenir.
Gwoka, des sabots de chevaux de course, des cris d'oiseaux migrateurs, des armées de minuit. On dit que la terre tourne. Nous nous disons que la terre danse... Au commencement était l'oreille...
Songez ! Oh songez !
... quand j'ouvre la centrale de mes mains j'apporte de l'électricité à toutes les étoiles qui se caressent par nuit noire .
Que deviendraient les malheureux sans une langue pour chanter les profitances qu'ils endurent et sans deux mains pour cogner le tambour-ka?Le ka calcule la soufrance. Le ka ne capitule pas, il caracole en tête de toutes les révoltes. Le ka cabale à l'occasion et répète les signes cabalistiques. Le lka câble toutes les mémoires et décabosse l'oubli. Le ka cabriole et cadenasse les caciques et les caïds. Le ka dessine une nouvelle calandre pour l'espoir et ouvre des ailes de calao-guerrier. Le ka caline le sang et allume un camulet de chaude passion couleur de canna. J'ai tout cela en tête lorsque je cogne jusqu'à déchirer les viscères de la nuit.
Nous avons semé le tambour pour nous souvenir, pour nous rassembler, pour retrouver le chemin. Nous avons aussi semé le tambour pour inventer le chemin,pour débarrer le passé et l'avenir.
Gwoka, des sabots de chevaux de course, des cris d'oiseaux migrateurs, des armées de minuit. On dit que la terre tourne. Nous nous disons que la terre danse... Au commencement était l'oreille...
Songez ! Oh songez !