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Critiques de Ernestine Gilbreth Carey (32)
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Treize à la douzaine

Voilà un livre qui m'est resté brillant et présent en mémoire depuis plus de cinquante ans.

C'est un livre de plaisir à lire. Littéralement.

D'abord, cette histoire du "clan" Gilbreth" nous avait été racontée par notre instituteur en classe de CM2, chapitre après chapitre (heureux temps, et mille reconnaissances éternelles à ce maître d'école disparu).

Puis, j'eus le bonheur de voir l'adaptation en film de 1950 de Walter Lang.

Enfin, j'ai lu et relu moi-même cette joyeuse et entraînante chronique familiale.

Elle fait partie de mon imaginaire de mes lectures d'enfance que je me promet régulièrement de revisiter.

Ce livre, c'est un délice à partager en famille et à léguer aux petits-enfants.

Les quelques valeurs qui y sont distillées avec humour et bonne humeur, ne sont pas tout-à-fait inutiles. Comment pourrait-il en être autrement, dans une famille de quatorze membres où l'organisation prend un sens primordial?

Un livre hautement recommandable à tous, petits et grands.
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Treize à la douzaine

Début du siècle dernier aux États-Unis. Couple avec 12 enfants (6 garçons, 6 filles). Le papa est obsédé par le temps et chronomètre régulièrement sa progéniture pour améliorer leurs performances comme il le fait dans les usines. C’est mouvementé, coloré, bourré d’anecdotes. Moins drôle que je l’espérais. Merci à Rabanne qui m’en a parlé.
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Treize à la douzaine

Il n'y a pas à dire, la famille Gilbreth ne ressemble à aucune autre. Douze enfants, douze rouquins, six filles et six garçons parmi lesquels les auteurs, Ernestine et Frank, obéissent au doigt et à l'oeil à Papa et Maman, tous deux experts mondiaux en rationalisation du mouvement. Pas de perte de temps ou d'énergie chez les Gilbreth ; à quatorze sous le même toit, impossible de se le permettre. Ce qui n'empêche pas le moins du monde un épanouissement de chacun via des méthodes d'enseignement innovantes voire atypiques en ce premier quart du XXème siècle.



De l'humour, il y en a dans ce roman jeunesse classique adulé aux USA et célèbre jusqu'en Europe. Un peu moins que ce à quoi je m'attendais, ou pour être tout à fait exacte, différent de celui auquel je m'attendais. Suivre le quotidien de la famille Gilbreth fascine, fait sourire voire rire, interroge et étonne. Le fait que le récit soit complètement autobiographique donne une couleur particulière à la narration.



A l'heure de l'individualisme, c'est assez rafraîchissant de se plonger dans l'intimité d'une famille (très) nombreuse !





Challenge MULTI-DÉFIS 2019

Challenge USA

Challenge des 50 Objets 2018 - 2019

Challenge PLUMES FÉMININES 2019

Challenge XXème siècle - Edition 2019
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Treize à la douzaine

Treize à la douzaine, ça doit correspondre à peu près au nombre de fois que j'ai lu ce livre, enfant ou adulte.

Un régal d'humour, de tendresse;

Un des livres sans doute qui ont contribué à faire de moi une lectrice insatiable

L'opération des amygdales filmées sans la bobine, la douche express (le circuit optimal du savon sur le corps, ayant fait l'objet d'études approfondies) mais rentabilisée (cumulant l'apprentissage des langues grâce au disque de leçons d'allemand qui tourne en même temps), les promenades en voiture avec le père exhibant fièrement sa tribu de rouquins, le mémorable voyage en train jusque chez les grands-parents, le conseil de famille, les soumissions familiales pour les travaux, ... autant de tableaux hilarants qui donnent envie de faire partie d'une famille nombreuse, ou du moins, de celle de Frank Gilbreth.

Chacun des membres de la famille a sa personnalité; qualités comme défauts sont dépeints sans concession, ce qui les rend sans doute d'autant plus attachants.

Et quand vient l'heure de la mort du chef de la tribu, on se prend à pleurer avec ses frères et soeurs de papier, un père de papier, et la fin d'une époque.



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Treize à la douzaine

Voilà un classique jeunesse qui fit les délices de mon enfance. Je possède encore ma vieille édition avec sa couverture jaune.

La famille Gilbreth est une famille nombreuse, 6 garçons et 6 filles, rien que des rouquins, et deux parents devant utiliser ressources et imagination pour élever tous ces enfants.

Franck et Ernestine, deux des enfants, racontent ainsi le quotidien de leur famille : petits drames, aventures burlesques, rien ne manque. L'histoire se passe aux Etats-Unis dans le New-Jersey dans les années 1910 et suivantes. Le portrait du père est saisissant, un type formidable qui, pour ne pas se laisser déborder, décide de gérer sa famille comme on gère une petite entreprise (il est en effet expert en rendement) : tâches assignées à chacun (M. Gilbreth essaie d'appliquer l'économie du mouvement jusque dans les tâches ménagères...), emploi du temps bien précis... mais attention, rien de barbant ou de sérieux dans cette organisation car M. Gilbreth avait des idées bien souvent farfelues ! Même l'auto fait partie de la famille (elle s'appelle "Foolish carriage").

Un récit tendre et drôle que j'ai adoré, qui est également un instantané de la vie des classes moyennes au début du XXème siècle.
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Treize à la douzaine

J'avais lu ce livre il y a...cinquante ans, pas moins! Et je l'ai trouvé aussi drôle et plaisant à lire qu'à cette époque. Le père de cette nombreuse marmaille est toujours aussi pittoresque et aujourd'hui mes petits enfants prennent encore du plaisir à le lire!
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Treize à la douzaine

Ce roman que je viens de retrouver dans une vieille édition , Editions de Fore datant de 1949, et qui aujourd'hui est en collection chez Folio m' a enchanté, pendant un après-midi. Ce petit roman écrit par un soeur et un frère est une histoire vraie puisque c'est l'histoire de leur famille, une famille de 12 enfants, 6 garçons et 6 filles. C'est frais, drôle, truculent et plein de tendresse.

Je me suis régalée.
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Treize à la douzaine

Ce récit assez drôle sur l'organisation d'une famille de 6 garçons et de 6 filles m'a beaucoup fait sourire. J'ai lu ce livre quand j'étais enfant et je me souviens encore avoir eu beaucoup de sympathie pour le père, ingénieur, qui décide de rendre la famille plus productive en améliorant son rendement, avec pour mission de réduire le temps de chaque action à la maison, comme le temps passé à la salle de bain, etc.



Là où le livre est sympathique c'est justement dans l'appréciation que l'on a d'une telle famille. L'auteur ne verse pas dans un récit sur la famille "traditionnelle" ou sur une vue paternaliste ou conservatrice de la famille.



Le roman est moderne car il laisse de la place aux filles comme aux garçons, aux aînés comme aux benjamins.



Une lecture pour les jeunes et aussi pour les plus grands!
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Treize à la douzaine

Que j'ai aimé me plonger dans l'univers de cette grande famille pas comme les autres et tellement attachante !

Le papa est un "Personnage" fantasque, drôle, obnubilé par le rendement toujours chronomètre en main ; mais aussi un papa adorable, qui chérit plus que tout sa femme et ses enfants.

La maman, on la croirait plus effacée et certes face à son exubérant mari elle se situe un peu en retrait, mais à cependant une grande importance pour canaliser son "débordant" de mari toujours lancé sur de nouvelles expériences plus folles les unes que les autres.

Mais tout cela est terriblement efficace et l'éducation de leur douze enfants est une réussite.

Echange, tendresse, respect, amour tout cela transparaît au détour de chaque page.

Certaines passages de lecture m'ont bien fait rire.

Ce livre ayant été écrit par deux des enfants de cette sympathique tribu, je trouve que c'est un très bel hommage rendu à leurs parents .
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Treize à la douzaine

Je reprends ici ma contributin à la présentation du livre, qui fait également partie de ma critique.

Frank Bunker Gilbreth (1868 - 1924) a travaillé comme Taylor sur la rationalisation et la standardisation du travail. Ils sont les pères du travail à la chaine, mais aussi du management, dont on connaît les ravages sociaux. Gilbreth a eu l'idée pour le moins baroque d'appliquer ses méthodes à l'éducation de ses enfants; deux d'entre eux, Frank Jr et Ernestine, en ont tiré ce livre, publié aux USA en 1948 et traduit en France en 1949 aux Editions Pierre Horay dans une collection pour adultes. Il a été publié par la suite dans diverses collections pour la jeunesse, ce qui vaut d'être classé à tort parmi les livres pour enfants, ce qu'il n'est nullement."

Et en effet, je l'ai lu pour la première fois dans l'édition 3Bibliothèque Verte dans les années 50; il est exact qu'il est parfaitement à la portée d'un public de cet âge, et qu'il était judicieux de publier dans les collections pour la jeunesse des ouvrages pour adultes, sélectionnés bien sûr, ce que l'on fait beaucoup moins aujourd'hui.

Il est cependant dommage de continuer à le voir uniquement dans ce type de collection, en éloignant ainsi le public adulte, pourtant tout à fait capable de l'apprécier et pour lequel il avait été fait au départ, ce qui est d'autant plus malheureusement vu l'incroyable "âgisme" qui règne aujourd'hui dans le milieu de l'édition; il y a déjà un certain temps que les collections pour la jeune se sont divisées entre "enfants" et "adolescents" (elles-mêmes divisées en sous-catégories; et il y a quelques années sont apparues les collections "jeunes adultes" dont le concept même est ahurissant, comme s'il s'agissait de les maintenir dans l'enfance (e que font d'ailleurs ces livres, dont le contenu est ahurissant de bêtise et de vacuité; enfin, tant qu'on ne me contrait pas à ne lire que des livres "seniors"...(pour employer cet horrible terme hypocrite que l'on apprécie parce qu'on le croit anglais, alors qu'il est purement et simplement emprunté au latin, et d'ailleurs employé fautivement puisque senior n'est pas un substantif mais le comparatif d'un adjectif qualificatif)

Bon, cesse de radoter, senior, et dis-nous ce que tu penses du livre.

Alors je l'ai beaucoup aimé et je l'ai relu un peu plus âgé. Je ne reviendrai pas ici sur son contenu, qui est assez bien relaté dans la présentation éditeur

Cependant je ne me risquerai sans doute pas à la relire aujourd'hui, craignant d'éprouver la même sensation de malaise que j'avais éprouvé à ma dernière lecture de "l'œuf et moi", autre livre bien aimé de mon enfance.

Je ne peux croire en effet que l'application des méthodes de standardisation et de rationalisation élaborées par Gilbreth, déjà destructrices pour des adultes, n'aient eu aucun effet sur des enfants, malgré l'amour sincère de leurs ^parents leur portaient certainement, et qui reste sans doute l'ingrédient essentiel d'une éducation réussie.

Il est à noter que les auteurs ne remettent nullement en cause les principes de cette éducation. Outre que cela est toujours difficile à l'égard de parents non maltraitants, une critique de la standardisation et du taylorisme n'aurait pas été recevable dans l'Amérique de l'époque, et ses auteurs probablement qualifiés de communistes.

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Treize à la douzaine

Premier contact avec la littérature américaine, au début de mon adolescence, ce livre m'a laissé un merveilleux souvenir de cette fratrie si vivante d'ans une époque aujourd'hui disparue.
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Six filles à marier

Il s'agit du plus drôle des deux livres contant les souvenirs de famille nombreuse de l'auteur. Dans celui-ci règnent les filles, et tous les soucis d'émancipation difficile à une époque encore stricte pour les femmes
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Treize à la douzaine

Un classique de la littérature jeunesse que je n'avais jamais lu ! Et bien voilà, c'est fait ! La lecture de la vie d'une famille de douze enfants au début du 19ème siècle ne m'attirait pas plus que ça, car la mienne en comptait onze (cinq filles et six garçons) ! J'ai retrouvé quelques anecdotes en commun, ce qui m'a bien fait rire ! Je pensais que ce livre serait un peu plus drôle, peut-être aurais-je dû le lire quand j'étais (beaucoup) plus jeune ? J'ai quand même passé un bon moment !
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Treize à la douzaine

Très plaisant à lire !

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque et je ne regrette absolument pas cette lecture , bien que la fin est un peu triste ...

Un roman à lire quand on a besoin de changer ses idées et de voir la vie avec positivité !
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Treize à la douzaine

Contrairement au film qu'il a inspiré, ce livre évoque simplement la vie d'une famille de douze joyeux larrons et d'un couple qui, pour l'époque, est éclairé (l'épouse a fait des études et travaille dans le domaine de la science). Le livre se décline en chapitres, chacun présentant une tranche de vie particulière. Leur point commun ? Tout tourne autour de M. Gilbreth, homme fantasque passionné par la question du rendement et du gain de temps. Avec sa femme, il met au point des tas de petites expériences qu'il teste sur ses têtes rousses dans des objectifs éducatifs. Ainsi les marmots se mettent à apprendre le morse, l'allemand, le français, l'astronomie ou encore la dactylographie par des astuces hallucinantes. Et le livre ce clôt sur une fin touchante, avec laquelle le lecteur comprend que cette recherche active du temps lui permet de passer plus de temps avec ses enfants.



"Ou jouer aux billes, si c'est ce qui vous tient le plus à coeur"
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Treize à la douzaine

J'ai lu ce livre en sixième, il y 25 ans, et j'ai adoré des le départ. C'est un des meilleurs livres que je n'ai jamais lu.

L'histoire est passionnante : au début du XXème siècle, aux États-Unis, un couple, lui ingénieur spécialisé dans le rendement, elle, une des rares femmes universitaires de l'époque, élèvent leurs 12 (!) enfants d'une manière totalement inhabituelle.

Les aventures familiales sont narrées par 2 des enfants, sans que jamais l'écriture en soit affectée. On croirait presque faire partie de la famille tant on s'attache aux personnages.

Les idées à la fois modernes et loufoques du père rythment le récit. Ses inventions sont géniales et nombreuses, tant sur le plan matériel qu'éducatif.



Un livre à lire pour tous !
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Treize à la douzaine

Expert en mouvement, Frank Bunker Gilbreth a résolu d’appliquer ses préceptes d’efficacité à chaque aspect de son métier, mais aussi à sa famille. Douze enfants – six filles et six garçons –, rien de moins ne les ont satisfait, lui et sa femme. L’éducation d’une telle nichée impose une organisation sans faille. Cela tombe bien, l’organisation est sa spécialité.

Concours d’apprentissage de frappe rapide à la machine à écrire, récompenses pour les classes sautées à l’école, course aux trésors en morse, tout est bon pour une éducation performante, mais ludique, car Gilbreth adore les enfants et ceux-ci le lui rendent bien.

Ernestine et Frank Gilbreth, deux des enfants de Frank Bunker Gilbreth, ont rédigé leur roman autobiographique en hommage à la mémoire de leur père, mort en 1924 d’une crise cardiaque, à l’âge de cinquante-six ans. Gilbreth était un pionnier reconnu des méthodes d’organisation du travail, à l’instar de Frederick W. Taylor, mais avec un point de vue plus orienté vers l’économie du mouvement humain que vers celle du temps.

Sa femme, Lillian Moller Gilbreth, tout aussi présente dans le récit bien que d’une attitude plus réservée que son volubile mari, est l’une des premières américaines à avoir validé un doctorat (en psychologie) et pratiqué en tant qu’ingénieur. Elle a secondé Frank Bunker Gilbreth dans son travail dès les premières années de leur mariage. Elle a poursuivi leur œuvre commune bien après la mort de son conjoint et la fin du roman, au cours d’une vie longue et très active.

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Treize à la douzaine

J'adore la fantaisie de cette famille peu ordinaire, son organisation et les inventions du père pour gagner du temps sur le quotidien.


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Treize à la douzaine

L'histoire d'une famille grandeur nature de 12 enfants et de la rencontre de leurs parents, leur naissance, et surtout leur éducation qui se révélera très comique à lire.

J'ai bien aimé la façon de voir et penser du père et ses grands défauts ainsi que ses convictions qui font de lui un homme attachant.
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Treize à la douzaine

Est-ce ce livre qui a inspiré l'émission Famille XXL ?

En tout cas, ce fut un plaisir pour moi de pénétrer pendant quelque temps dans la vie pleine de joie et de rebondissements de cette petite tribu.

Ils en voulaient douze, ils en ont eu douze, et en plus, si je me souviens bien, six filles et six garçons.

Quelle organisation, et toujours dans la bonne humeur.

Mais que l'un des membres s'en aille pour un monde meilleur, et la vie ne sera plus la même... L'histoire s'arrête là...
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