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Citation de Osmanthe


Elle avance son front, une lenteur bouillante, l'appuie contre le mien, ses cheveux flous sur mes tempes au poil court, son haleine qui monte dans mes narines, ma respiration que je ne parviens plus à sentir et nous sommes si proches que nous restons immobiles.
Maintenant, elle pousse ma nuque avec sa main pour écraser nos visages à l'attache de nos bouches.
Maintenant, seuls nos nez respirent.
Puis, c'est au tour de nos mains de s'agiter pour se donner un moment de répit. Gênés de nous retenir, nous ne disons rien. J'y vais doucement pour ne pas décharger ma force sur elle. La sienne en est décuplée.
Elle est sur moi, elle frappe ma poitrine de coups sourds. Ainsi abat-on les arbres, un coup pour les fendre et une torsion pour libérer le fer de l'impact. Laila fait résonner ainsi ma poitrine, moi je résiste avec orgueil aussi longtemps qu'un arbre qui mord avec acidité le fer qui le tranche. Alors je m'écroule et elle aussi.
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