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3.89/5 (sur 866 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Moreland, Géorgie , le 17/12/1903
Mort(e) à : Paradise Valley, Arizona , le 11/04/1987
Biographie :

Erskine Caldwell est un écrivain américain.

Originaire du Sud des États-Unis, il a décrit au cours de son œuvre la misère des paysans vivant de la récolte du tabac ou du coton, dans des ouvrages au ton simple et direct, dans un style voisin de ceux de John Steinbeck, Francis Scott Fitzgerald, dont il est un contemporain.

Comme beaucoup d'écrivains de son pays, il a eu une vie très aventureuse et a exercé les métiers les plus imprévus tels que : machiniste de théâtre, marin, footballeur professionnel, cultivateur, garçon de café et journaliste.

Ses descriptions de la misère crasse, et des comportements à limite de l'humanité, ont choqué les ligues de vertu d'une part, et certains habitants du Sud des États-Unis, qui ont pu ressentir ces portraits comme des trahisons.

La violence absurde, l'érotisme, l'humour macabre, le pathétique, toute une panoplie a fait sans doute de Caldwell l'écrivain le plus censuré des États-Unis.

Il a écrit aussi des nouvelles (Jackpot, 1940), et consigné ses observations de correspondant de guerre dans Toute la nuit.

Avec sa femme Margaret Bourke-White, photographe célèbre, il a publié en 1937 You have seen their Faces, documentaire sur la misère rurale aux États-Unis pendant la dépression.

Il a également compilé les 25 volumes de American Folkways (1945-1955) qui traitent des régions et de leur diversité culturelle.

Ses livres ont été des records de ventes, traduits dans la plupart des langues. En particulier, "God's Little Acre" ("Le petit arpent du bon Dieu") s'est vendu à plus de quarante millions d'exemplaires.
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Bibliographie de Erskine Caldwell   (32)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Erskine Caldwell à propos de "Les braves gens du tennessee"
Erskine CALDWELL, interviewé par Pierre DUMAYET, parle, en anglais, de son livre "Les braves gens du tennessee" et à travers ce roman, du racisme dans le Sud des Etats-Unis, de la haine des blancs envers les noirs, de la violence. Malentendu entre DUMAYET et CALDWELL à propos d'un cabriolet rouge. Présence d'un traducteur.
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Citations et extraits (149) Voir plus Ajouter une citation
Ellie May s'approchait lentement de Lov. [...] Son bec-de-lièvre s'ouvrait sur ses dents, et elle semblait ne pas avoir de lèvre supérieure. D'habitude, les hommes ne s'occupaient pas de Ellie May ; mais elle venait d'avoir dix-huit ans, et elle commençait à s'apercevoir qu'en dépit de son physique il ne devait pas lui être impossible de conquérir un homme.
- Ellie May s' comporte tout comme votre vieux chien quand ça le démangeait, dit Dude à Jeeter. Regardez-la donc qui se frotte le cul sur le sable. Votre vieux chien, il faisait le même bruit aussi. Comme un petit goret qui couine, pas vrai ?
- Sacré nom de Dieu de bon Dieu, Lov, j' voudrais quelques bons navets, dit Jeeter. Tout l'hiver j'ai mangé que de la farine et un peu de lard et j'ai bien envie de navets. Tous ceux que j'ai fait pousser sont pleins de ces sales vers à tripes vertes. Du reste, où c'est-il que tu les as trouvés ces navets, Lov ? On pourrait peut-être faire un petit arrangement, tous les deux. J'ai toujours été honnête en affaires avec toi. Tu devrais me les donner, vu que j'en ai pas. J'irai chez toi dès demain matin, et je dirai à Pearl de cesser ses singeries. Elle devrait avoir honte de te traiter comme elle fait. J' lui dirai de te laisser prendre ce qui te revient. J'ai jamais entendu parler d'une femme qui préfère coucher sur un matelas par terre plutôt que d' coucher dans le lit que son mari a préparé pour elle. C'est pas des façons de traiter un homme une fois qu'il s'est donné la peine de vous épouser. Il est temps qu'elle le sache. J'irai dès demain matin lui dire de coucher avec toi.
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Bientôt, cependant, il recommença à se demander ce qui se passerait si jamais il tombait amoureux d'une Noire. Jusqu'alors il aurait juré que rien de ce genre ne pourrait lui arriver. Maintenant, il n'en était plus si sûr. Il n'avait, de sa vie, touché une fille de couleur, pas même la nuit où étant beaucoup plus jeune, et rôdant en ville, avec toute une bande de garçons, ils avaient poursuivi une petite Noire jusqu'à l'usine d'aliments à bétail; plusieurs d'entre eux l'avaient violée dans un wagon de marchandises et ils l'avaient abandonnée en larmes.
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Les attentions d'une femme sont une des rares joies dans la vie d'un homme.
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Je savais que quelque chose allait arriver à la tombée de la nuit. J’en étais si sûr que j’ai eu peur d’essayer de deviner ce que cela serait, parce que je me savais trop lâche pour le prévenir.
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Lov posait des questions à Pearl. Il lui donnait des coups de pied, il lui jetait de l'eau à la tête, il lui lançait des pierres et des bâtons, il lui faisait tout ce qu'il croyait susceptible de la faire parler. Elle pleurait beaucoup, surtout quand Lov lui avait fait sérieusement mal, mais Lov ne considérait pas cela comme une conversation. Il aurait voulu qu'elle lui demandât s'il avait mal aux reins, quand il irait se faire couper les cheveux, s'il croyait qu'il allait pleuvoir. Mais Pearl ne disait pas un mot.
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Et maintenant, j' peux plus trouver de crédit, et j' peux plus me gager parce qu'on ne veut plus de métayers. Si le bon Dieu s' presse pas de venir à mon secours, ça sera trop tard pour me tirer d'affaire.
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Dieu nous a mis dans le corps d’animaux et il prétend que nous agissions comme des hommes. C’est pour cela que ça ne va pas. S’il nous avait faits comme nous sommes, et ne nous avait pas appelés des hommes, le plus bête d’entre nous saurait comment vivre. (…)
Dieu a fait les jolies filles et Il a fait les hommes. Il n’en fallait pas plus. Quand on se met à prendre une femme ou un homme pour soi tout seul, on est sûr de n’avoir plus que des ennuis jusqu’à la fin de ses jours.
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Dude lançait une balle de baseball toute cabossée contre la maison, et il la rattrapait au moment où elle rebondissait. La balle frappait la maison avec un bruit de tonnerre, faisant vibrer les planches disjointes à tel point que toute la masure oscillait de droite et de gauche. Avec une régularité infaillible, la balle, qu'il lançait sans arrêt, rebondissait jusqu'à lui, par-dessus la cour sablonneuse. (...)
- Sacré nom de Dieu de bon Dieu, Dude, dit Jeeter, t'as pas bientôt fini de lancer cette balle contre cette vieille maison ? T'as déjà démoli presque toutes les planches. Si tu continues comme ça, la sacrée baraque va chavirer et se foutre par terre un de ces jours.
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La loi obligeait le sheriff du comté à élire domicile dans la prison, alléguant qu'il y serait mieux placé pour surveiller les détenus.
Le sheriff Jeff Mc Curtain ne voyait aucun inconvénient à cette combinaison, car il n'avait pas de loyer à payer et le logement était frais en été et chaud en hiver. Par contre , sa femme Corra rougissait quelque peut de devoir vivre sous le même toit que des prisonniers. Chaque fois qu'elle revenait sur le sujet, le sheriff Jeff lui laissait entendre que les gens du dedans ne différaient en rien de ceux du dehors à cela près qu'ils s'étaient fait pincer.
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- Par les trous de me chaussettes ! Ça par exemple ! répéta Pluto.
Djarling Jill se pencha vers le fond du tub et, prenant à deux mains autant de mousse de savon qu'elle put en saisir, elle le lança vers pluto.[...]
- Voilà pour vos trous de chaussettes, dit Darling Jill qu'il entendit sans la voir. Un autre jour, vous y réfléchirez peut-être deux fois avant de venir me reluquer quand je suis nue.
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