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Citations de Eshkol Nevo (191)


Un homme sait qu'il est plongé dans une véritable détresse lorsque aucune musique ne parvient à l'émouvoir
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La musique est l’appât au bout de la gaule plongée dans les tréfonds de notre âme, qui en fait remonter tout ce qui est noyé.
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« Certains parents aiment leurs enfants de bas en haut, et d’autres de haut en bas. » Autrement dit, certains parents désirent d’abord calmer leurs propres angoisses, et ce n’est que lorsqu’ils sont rassurés qu’ils peuvent se sentir libres de s’émerveiller de leurs enfants. Et d’autres qui ont besoin avant tout de s’émerveiller de leurs enfants, et ce n’est qu’alors qu’ils sont prêts à voir ce qui cloche tout de même.
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Je me suis dit que, dans le regard d’Orna, surtout pendant les dernières années, je voyais toujours ce que je n’étais pas. Et dans celui de Mor, je découvrais ce que j’étais réellement. Or, un homme devient, avec le temps, ce qu’on perçoit en lui.
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Le monde se partage en deux catégories d’individus : ceux qui ont des enfants. Et ceux qui n’en ont pas. Et seule une femme qui n’a pas d’enfants était capable de demander à quelqu’un qui en a de se mettre en danger en sa faveur, de cette façon.
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Comment ça Monsieur Neuland? Qui est Monsieur Neuland?
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Et le croissant aux amandes, c'était aussi par hasard je suppose?
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Mais il ne s'est rien passé en Colombie, j'ai dit cela pour te faire réagir.
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Si on me demandait ma définition de l'amour, je dirais ceci : Savoir que, dans un monde débordant de tromperie, il existe un être humain totalement sincère avec toi, que toi tu es absolument sincère avec lui, et qu'entre vous deux il n'y a que la vérité, même si elle n'est pas toujours dite.
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Je me suis plongée un peu trop en moi-même et, maintenant je dois commencer la remontée à l'air libre.
Tu me souhaites bonne chance ? Les parois de l'abîme sont terriblement glissantes.
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Chaque famille est une sorte de planète, et il faut parfois que quelqu'un débarque d'une autre étoile pour le comprendre.
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J'ai toujours cru que l'univers était divisé en deux catégories : les gens normaux et les criminels. Qu'on est l'un ou l'autre. Pas de demi-mesure. Mais quand tu es couché sur une paillasse puante dans une cellule et que tu regardes le plafond, les graffitis laissés par les détenus qui t'ont précédé, tu saisis que tout ne tient qu'à la pression que subit l'individu, et sur quel point sensible on appuie en lui. En chacun de nous dort un petit criminel qui peut relever la tête à tout moment.
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« Tu sais, dit-elle à la fin, quand les gens parlent d’un proche décédé, ils disent qu’ils sentent qu’un membre leur a été arraché du corps. Mais c’est exactement le contraire : un membre leur est ajouté. Une glande de tristesse dans la région du diaphragme. Je suis sûre qu’elle existe vraiment, cette glande. Je suis sûre qu’on ne l’a pas encore découverte à la radiographie parce qu’elle se dissimule profondément derrière les côtes. »

(p. 329)
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De même que chacun naît avec deux oreilles et deux pieds, elle élabore une nouvelle théorie tout en grimpant : chacun naît avec deux langues maternelles. L’une fonctionne dès la naissance et la seconde, seulement si la vie le mène dans un lieu où l’on parle sa langue maternelle adoptive.

(p. 281)
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De nombreuses fois, elle avait senti qu’elle n’avait aucune âme sœur dans tout son groupe. Et, devant le portail fermé, cette odeur était remontée à ses narines : l’odeur de la solitude. Et c’est le goût qui revenait à ses lèvres : le goût amer d’être enfin comprise. Ni convoitée ni admirée. Comprise. Ne serait-ce que par un seul individu.

(p. 211)
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Il se tait, imaginant un instant sa sœur à l’autre bout de la ligne. Elle porte vraisemblablement son survêtement neuf, le violet, qu’elle a acheté après son divorce, avec la détermination forcenée de commencer à courir et qui a servi, bien vite, à traîner à la maison. Elle doit sûrement tenir le téléphone sans fil d’une main, une cigarette dans l’autre, et un de ses enfants dans la troisième, celle que seuls les parents possèdent.

(p. 140)
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Je te conseille d’aller dormir maintenant. Nous avons assez parlé en une seule journée. Chacun a une quantité limitée de mots qu’il reçoit des dieux, et on ne doit pas gaspiller les mots, sinon, quand on en a vraiment besoin, ils ne sont plus là.

(p. 137)
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Une fois par jour, il m’emprunte mon téléphone satellitaire pour appeler sa belle aux yeux verts. En général, j’inscris ce genre de choses sur le compte de mes clients, j’inscris tout sur mon carnet, mais ce Dori me donne envie de lui ouvrir ma main. Je n’ai aucune idée pourquoi. Elle a une voix juvénile, sa femme. Roni, elle s’appelle. Une voix juvénile, belle, mais pas agréable. Lui, au contraire, se montre charmant avec elle, il l’entoure d’affection au téléphone. Et elle, elle lui parle comme s’il était un bon copain de jadis. Je ne comprends pas tous les mots qu’elle dit, mais je m’y connais en voix de femme, et celle-là, elle a le ton d’une femme qui ne se languit pas de son homme, et ça me plaît pas, ça me plaît pas du tout qu’elle se conduise de cette manière avec Mister Dori. Je vois bien qu’il est pas content après qu’ils ont parlé au téléphone. Mais je lui dis pas un mot. Lui et son père sont membres du parti de ceux qui n’ont qu’un seul grand amour dans la vie, c’est ce qu’il m’a expliqué. (…) Et moi, je m’occupe pas de politique.

(p. 117-118)
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La pantera interiore
Una volta guarito, Zion tentò in tutti i modi e con tutte le forze di tornare la pantera di prima: tentò di correre, arrampicarsi, immergersi, andare in bicicletta, non andare in bicicletta, tentò di riprendere il tennis, tentò di tutto, finché capí che bisognava accettare quell’umiliazione come un dato di fatto: a una certa età il nostro corpo perde flessibilità. L’anima – no.
La nostra anima, Zion l’ha imparato nell’ultimo anno della sua vita, resta eternamente flessibile.
È sempre disponibile a lanciarsi nell’ignoto, se solo saremo pronti a correre il rischio. Può sempre dire sí. A un amore nuovo, a una musica nuova, alla possibilità che la storia non sia ancora finita.

La panthère intérieure
Une fois guéri , Zion tenta de retrouver par tous les moyens et toutes les forces la panthère d’avant : essaya de courrir, ramper, plonger, monter à bicyclette , non monter à bicyclette , tenta de reprendre le tennis, tenta tout, jusqu’à ce qu’il comprit qu’il fallait accepter l’humiliation comme un fait accomplis : à un certain âge le corps perd sa flexibilité.
L’âme - non.
Notre âme , Zion l’a appris la dernière année de sa vie, reste éternellement flexible.
Il est toujours possible de se lancer dans l’inconnu si on est prêt à en prendre le risque.
On peut toujours dire oui. A un nouvel amour, à une nouvelle musique, à la possibilité que l’histoire ne soit pas encore terminée.
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Finché una cosa non viene raccontata, é come non fosse successa.
Tant qu’une chose n’est pas racontée c’est comme si elle n’avait pas eu lieu.
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