Très vite, nos deux corps l'un sur l'autre ne suffit plus. Un désir bien plus profond se fait ressentir, l'envie de le sentir encore plus près, toujours plus près de moi. Je veux me fondre en lui, ne faire plus qu'un avec lui. Je le veux en moi... Je n'ai pas besoin de le lui dire, car Shinya semble visiblement être dans le même état d'esprit. Déjà ses mains s'activent sur mon corps, s'affairant à retirer mes vêtements tout en attisant mon désir. La passion se déchaine au fil des minutes qui passent et à bout de patience, Shinya finit par unir enfin nos deux corps. Je ne saurais décrire la sensation de bien-être et de soulagement que je ressens à le sentir enfin en moi. Il me fait sien avec un mélange de douceur et de tendresse qui contraste avec la fougue et la passion ardente qui enflamme son regard.
Il avait succombé à l'appel de son cœur. Il ne pouvait plus se mentir, son corps et ses pensées le trahissaient. Malgré tous ses efforts, il éprouvait de profonds et sincères sentiments pour Anúnkhasan. C'était hypocrite de ne pas oser formuler le mot en A mais pour le moment, s'il reconnaissait ses sentiments, les nommer était encore au-dessus de ses forces.
Il savait son comportement ridicule, mais voir Kaden, à défaut de lui parler, c'était comme une bouffée d'oxygène pure. C'était comme un rayon de soleil dans le gris monotone de ses journées.
« Il doit forcément être quelque part, putain ! rugit-il en frappant du poing sur son bureau, extériorisant ainsi toute sa frustration. Y a forcément quelque chose qui nous échappe. »