En repensant aux mois qui viennent de s’écouler, je me demande si j’aurais pu faire autrement. Mes choix auraient-ils pu être différents ? Un simple coup d’œil vers lui suffit à balayer mes questionnements. Il m’observe tel un prédateur guettant sa proie. Si j’ai détenu le pouvoir un court moment, il est évident que maintenant c’est lui qui mène le jeu. Son regard inquisiteur passe ma tenue au crible : les escarpins à talons vertigineux, les bas noirs, la jupe crayon fendue sur le côté, le chemisier au décolleté trop plongeant, mon cou, ma bouche, et enfin mes yeux. Je sens mes joues s’empourprer.