Ceux qui, sans répit, veillent sur la mémoire et en fond un devoir sont-ils prêts à lâcher prise pour autoriser l’oubli, qui n’est pas effacement de l’événement, mais seulement sortie de la mémoire, désormais confiée à l’histoire, comme on laissait hier au texte la charge de rappeler, à cadences régulière, les désastres du passé ?