Citations de Esther Earl (26)
J'ai un peu l'impression de me moquer du monde, vous savez, parce que dans mes vidéos, ou quand John Green et tous ces gens super parlent de moi, ils disent des trucs incroyables alors que moi j'ai l'impression de me moquer de vous, parce que je ne suis pas tout le temps géniale, je ne suis pas tout le temps incroyable, je ne suis pas tout le temps forte, je ne suis pas tout le temps courageuse, et ça, vous méritez de le savoir, non ? Je ne suis pas toujours parfaite. Je m'énerve, je deviens... Je fais des trucs idiots. J'angoisse. Je pleure. Je déteste mon cancer. Je juge les autres. Je crie sur mes parents. Je... parfois, je préférerais ne pas avoir vécu tout ça, et puis je me rends compte que ça a fait de moi celle que je suis, et du coup, je me dis "Argh, c'est trop compliquée." Mais quand même, parfois, je préférerais que ce cancer ne me soit pas tombé dessus.
Quel intérêt de s'ouvrir à nos amis s'ils refusent de voir nos vulnérabilités ? Il faut au contraire les aimer dans leur ensemble, sous leur meilleur jour comme sous le pire, et pas seulement pour leurs qualités. Leur montrer qu'on les accepte quoi qu'il arrive, qu'ils n'ont pas à se sentir mal à l'aise en notre présence, même si ce n'est pas évident. (Arka Pain)
Nous nous faisions confiance et nous nous acceptions plus les uns les autres que nous nous acceptions nous-mêmes - et à force d'accepter les défauts des autres, nous avons fini par nous réconcilier avec les nôtres. (Teryn Gray)
Je me demande si une seule personne sur terre se représente correctement la mort.
J'ai l'impression qu'on a tous le même âge, même si je ne sais pas lequel.
N'est-ce pas triste qu'il faille affronter la mort pour apprécier la vie et les autres à leur juste valeur ? (Lori Earl)
Sois heureuse. Et si tu ne peux pas être heureuse, fais des choses qui te rendent heureuse. Ou alors ne fais rien, mais avec les gens qui te rendent heureuse.
N'est-ce pas triste qu'il faille affronter la mort pour apprécier la vie et les autres à leur juste valeur ?
« Si vous aussi vous ressentez des choses, je vous encourage vraiment à les noter, à en parler dans un journal ou sur un blog ou dans une vidéo ou sur un post-it, exprimez vos ressentis, ça aide à savoir où on en est, et même si vous n'arrivez pas à tout définir, parce qu'il en ressent, des trucs, notre fichu cerveau ! »
Malgré tous les problèmes qui accablent notre planète, nous ne sommes pas là pour la sauver. Nous sommes là pour l'aimer. Et si cet amour pour se propager comme celui d'Esther, si nous pouvons trouver des moyens créatifs d'exprimer notre amour et notre gratitude à ceux qui comptent pour nous comme à ceux que nous ne connaissons pas, la condition humaine s'en trouvera grandie et le souhait d'Esther se verra exaucé au centuple : elle aura été vraiment utile.
Le pire qui puisse arriver, c'est que tu échoues, et dans ce cas-là tu n'auras qu'à réessayer jusqu'à ce que tu y arrives.
On reproche souvent aux réseaux sociaux et au Web d'être dangereux et de priver leurs utilisateurs d'interactions humaines. Mais ce qu'on ne dit pas, c'est qu'ils permettent aussi à une adolescente mourant du cancer de communiquer avec d'autres jeunes, via des sites de fans, Facebook, YouTube, Twitter ou Skype. Comme le faisait Esther.
Je suis de super mauvaise humeur en ce moment. J'ai horreur de ça. Je suis en colère contre mon cerveau parce qu'il est en colère. Et en colère contre mon corps parce qu'il est fatigué. Je déteste être en colère. Et je déteste détester être en colère. AAAAAAARGHHHHHHHH.
Amour, intensité, valeur, passion, rejet, espoir, inquiétude, échec, joie. Ce que la vie place sur notre chemin ne rime jamais à rien. C'est elle qui décide. Le temps qu'on passe à attendre qu'elle nous change. Le temps qu'on devrait passer à essayer de changer. Le poids de la mort, le poids de la peur. Le fardeau du stress, celui de la douleur. Ne jamais savoir, ne jamais deviner, ne jamais savoir, tout mélanger. Ne montrez pas d'inquiétude, n'éprouvez pas d'amour, ne ressentez pas de joie, ou vous risqueriez de changer.
Amour, intensité, valeur, passion, rejet, espoir, inquiétude, échec, joie. Ce que la vie place sur notre chemin ne rime jamais à rien. C'est elle qui décide. Le temps qu'on passe à attendre qu'elle nous change. Le temps qu'on devrait passer à essayer de changer. Le poids de la mort, le poids de la peur. Le fardeau du stress, celui de la douleur. Ne jamais savoir, ne jamais deviner, ne jamais savoir, tout mélanger. Ne montrez pas d'inquiétude, n'éprouvez pas d'amour, ne ressentez pas de joie, ou vous risqueriez de changer.
J'ai dit un peu plus haut que ce soir de 2009 où Esther m'a sauvé de la piste de danse n'était que le début d'une longue série. En fait, elle me sauve constamment. Dans ces pages et dans mes souvenirs, elle me rappelle que la vie n'a pas besoin d'être longue pour être heureuse et bien remplie, qu'on peut souffrir d'une dépression sans la laisser nous dévorer, et que le sens de notre existence passe par les autres, par la famille et les amis qui transcendent et surmontent toutes les formes de souffrance. Pour citer le Cantique des cantiques, "l'amour est aussi fort que la mort". Peut-être même plus.
Le monde dans lequel nous vivons est défini par ses limites. On ne peut pas voyager plus vite que la lumière. On mourra tous un jour. On ne peut pas y échapper. Mais la conscience humaine a ceci de miraculeux et d'encourageant qu'elle est capable de concevoir l'absence de limites.
L'Amour est plus Fort. L'amour et l'espoir sont liés, on ne peut supprimer l'un sans tuer l'autre. Tant que l'espoir survit, l'amour perdure. Et tant qu'il reste ne serait-ce qu'un soupçon d'amour, une lueur d'espoir peut s'épanouir.
C'est mon corps qui est malade pour le temps que Dieu veut me voir passer sur terre, et une fois au paradis, je comprendrais que ce temps sur terre n'était qu'une fraction de mon temps - à peine. A la seconde où Dieu sera prêt à me laisser faire la fête avec lui, la maladie disparaitra. C'est ce qui donne de l'espoir.
Si vous aussi vous ressentez des choses, je vous encourage vraiment à les noter, à en parler dans un journal ou sur un blog ou dans une vidéo ou sur un post-it, exprimez vos ressentis, ça aide à savoir où on en est, et même si vous n'arrivez pas à tout définir, parce qu'il en ressent, des trucs, notre fichu cerveau !