AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.94/5 (sur 187 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 14/03/1947
Mort(e) à : Paris , le 16/11/2014
Biographie :

Jean-François Vilar vit à Paris et à Prague. Il est l'auteur d'une dizaine de romans. Il est régulièrement traduit dans une dizaine de langues. Ses romans sont un peu la mémoire politique et artistique de notre époque.

Jean-François Vilar est un poète perdu parmi les auteurs de polars. Il n’a jamais publié à la mythique Série Noire, ni chez Rivage. C’est définitivement un marginal. « Je n’ai jamais aimé la littérature policière ; ce qui m’intéresse c’est la littérature délinquante. »

Et pourtant, il fait partie de cet univers. Comme beaucoup de ses confrères, c’est un ancien homme de gauche, militant à la Ligue communiste révolutionnaire. Comme eux, il a pris des chemins de traverse. Animateur culturel, puis critique d’art contemporain à Rouge. Le temps de se construire un univers poétique, historique et géographique qui puise ses sources essentiellement dans l’entre-deux guerres, dans le surréalisme.

Il débute dans le roman noir avec C’est toujours les autres qui meurent. Ce chef d’œuvre, primé par Télérama, obtient le Grand prix du roman noir Télérama décerné le 1er février 1982, et est publié chez Fayard Noir.

Ce roman est la première aventure de son personnage fétiche, Victor Blainville, mi- journaliste, mi- photographe, qui apparaît dans six romans et quelques nouvelles publiés entre 1982 et 1993. En plus de son érudition et de sa construction narrative, c’est une extraordinaire exploration de Paris qui se retrouve dans Passage des Singes (1984).

Il publie encore deux petits livres en 1997, puis entre dans le silence littéraire. Il ne reprend la plume qu'en septembre 2012, pour signer sur Médiapart une tribune à propos de l'affaire Richard Millet.

Il meurt d'un cancer du poumon en novembre 2014.

+ Voir plus
Source : http://www.alalettre.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-François Vilar   (16)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

La barricade
indicatif et générique - à 0'35 : archive mai 68 - à 2'28 : définition de la barricade et présentation de l'émission par Blandine MASSON - à 3'30 : Jean François VILAR, écrivain, explique la symbolique de la barricade de mai 68 et comment elle a été vécue (1'30) - à 5'11 : archive mai 68 - à 5'50 : Jean Claude GARCIAS, qui commence et fait la barricade (0'30) - à 6'22 : archive...
Podcast (1)


Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Jean-François Vilar
Le roman noir, parce que c'est la crise, se joue dans un état d'urgence. Il parle du monde, maintenant. Et le monde va vite. Tant pis si nous sommes fatigués.
Commenter  J’apprécie          340
Il détestait quitter Paris. Il acceptait Venise parce que c'est la ville des chats et que ces animaux étaient sa seule vraie passion.
Commenter  J’apprécie          323
Kafka a séjourné à Venise, m'expliqua Joachim sans que je lui demande rien. A l'hôtel Sandwirth , en septembre 1913. Après, il va en Suisse, à Riva. Il rencontre une femme, lui fait un enfant. On oublie toujours qu'il était assez séducteur. Je vais peut-être écrire un scénario là-dessus.
Commenter  J’apprécie          212
Jean-François Vilar
Le bar du Gît-le-Coeur n’avait pas grande allure. Une escale miteuse nimbée de pauvre lumière jaunâtre. Les fauteuils clubs avaient beaucoup servi. Les murs étaient ornés de reproductions bon marché d’Edward Hopper, mises sous verre. Nul ici ne craignait les redondances.
Commenter  J’apprécie          150
Tout le monde savait que les Staliniens ne se privaient pas de régler leurs comptes, au front et à l’arrière. Profits et pertes. C’est bien L’énigme: tout le monde sait toujours tout, de tous les crimes. Ça empêche très peu de personnes de consentir.
Commenter  J’apprécie          100
- La Lamballe est une conne, une demi-demeurée. Tout juste bonne à grapiller du fric sur la liste civile. Même pas de l'arnaque, les mœurs du temps ! D'ailleurs, elle était surintendante de la boutique royale.
- Des amants ?
- Pensez-vous ! Elle était prude. Pas la moindre aventure. Sa passion ? Cette absurde fidélité à la reine ! On les a accusées de se gouiner, elle n'avaient ni l'une ni l'autre de ces audaces. Allez donc faire un scénario avec ça.
Commenter  J’apprécie          82
Je m'appliquais à regarder la télévision, à compulser les journaux. Malgré tous mes efforts de concentration je ne parvenais pas à organiser les titres, les séquences. Des dirigeants mondiaux inquiets des changements d'interlocuteurs se concertaient à Paris, se verraient à Malte bientôt. Un certain Modrow manœuvrait en RDA. Plusieurs centaines de milliers de Berlinois avaient profité du week-end pour faire un petit tour à l'Ouest. Des commentaires insupportables de condescendance moquaient leurs Trabant, leur appétit pour les bananes, leurs sacs en plastique bourrés de mauvais achats, les pauvres petites gens. Il y avait des manifestations à Sofia, à Prague. Plusieurs papiers étaient consacrés à la Roumanie, à l'Albanie, ces retardataires, et à leurs régimes complètement verrouillés. Un total méli-mélo. Le monde avait attendu mon retour pour accélérer furieusement sa course. C'était suspect.
Commenter  J’apprécie          60
Je fis plusieurs cabines téléphoniques avant de comprendre que les combinés n'étaient pas déglingués, qu'ils n'acceptaient pas ma monnaie, que ma carte de crédit n'était pas la télécarte que réclamait la fente. Au tabac du coin, la buraliste me prit pour un gentil demeuré. Elle m'expliqua le nouveau fonctionnement des cabines publiques et me vendit la précieuse télécarte, inventée pendant que j'avais eu le dos tourné, pour mettre en échec les pillards et les vandales.
Commenter  J’apprécie          60
Ce qu’elle dit est vrai. Ou faux. Je m’en fous un peu.
Commenter  J’apprécie          60
Dans l'avion, Arno m'avait confié qu'il détestait Venise. « À cause de son obscène obstination à survivre. » Il avait volontiers le goût de ce genre de formules faciles et les soulignait généralement, pas dupe, d'un petit mouvement de main, poignet souple, comme on chasse un insecte.
Qu'avais-je, depuis des mois, à m'encombrer d'Arno ? (p. 20)
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-François Vilar (181)Voir plus

Quiz Voir plus

Marabout de titres (avec indices) 😈 🦍

J'en ai marre, mais mare !!

diane fossey
victor hugo
george sand
pierre-jakez hélias
antoine dominique

10 questions
21 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeux de langage , enchaînements , titres , écrivain , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..