AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Etienne Liebig (61)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Comment draguer la catholique sur les chemi..

L'auteur, ici le narrateur, athée convaincu et libre de mœurs, se fixe comme objectif de séduire et pervertir des femmes catholiques. Pour atteindre son objectif, il imagine de se faire passer pour un pèlerin, à la foi instruite et fervent pratiquant. Il se lance alors sur les chemins de Compostelle, parfait mimétisme du bon chrétien. Pour que sa conquête de la catholique soit aboutie, il cible tous les genres de catholiques qu'ils devraient croiser sur le pèlerinage. La catho baba de gauche, la bourgeoise de droite, l'extrémiste d'extrême droite, la dévote, la généreuse, ...

Dans ce roman, l'auteur nous présente l'histoire comme un carnet de voyage. Merveilleusement documenté, à la fois sur les sites du pèlerinage et sur la religion catholique. D'étape en étape, le narrateur cible ses "proies" et doué d'un merveilleux sens de l'observation allié à la connaissance des écritures, peu de femmes lui résistent. Lubrique, ensuite, il feint le remord, reportant le poids de la culpabilité sur la conscience de ses victimes. Pour elles, l'aventure d'un soir a un goût de péché.

Ce livre est merveilleusement écrit, fortement documenté. L'histoire est lubrique à souhait, jalonnée d'humour. C'est drôle, ce qui n'empêche pas les quelques scènes les plus érotique d'être émoustillantes. Une lecture qui vous accroche un sourire de la première à la dernière page et au-delà de l'immoralité apparente du narrateur, nous découvrons un personnage malgré tout sensible, touchant, parfois fragile. Ce qui donne au récit un équilibre entre amoralité, lubricité, égoïsme et moralité, sentiment et compassion ainsi que générosité.

Une belle découverte et une plume vraiment plaisante à lire. Et, je l'avoue, sans objectivité aucune de ma part, le mécréant que je suis a littéralement et littérairement adoré cette histoire.

Commenter  J’apprécie          290
Comment draguer la catholique sur les chemi..

Conseillé par un ami, je dois avouer que je n'ai pas été déçue par ce livre.

L'auteur utilise sa verve pour décrire les tribulation de sa verge sur l'un des chemins de randonnée les plus célèbres et les plus mystiques.

Cynique, athée, l'auteur essaie de séduire les catholiques ferventes, qu'elles soient bourgeoises, fanatiques, chef scout ou prolo. A la limite de l'étude ethnologique, usant de leurs propres arguments pour contrer leur ferveur religieuse, le héros croit partir à l'assaut de forteresses imprenables mais se retrouve le plus souvent étonné des libertés que prennent les croyantes avec leur morale religieuse ou leurs vœux de fidélités à leur mari...



Maniant la plume avec beaucoup de brio, alliant culture et incroyance, liberté de corps et d'esprit, l'auteur nous promène au long d'un chemin qui part de Vézelay pour la Galice, au gré des paysages et des rencontres plus ou moins hasardeuses, de personnes détestables en personnes aimables...



Mais si Dieu existe, il a un sens de l'humour qui vaut celui de l'auteur...



Drôle et bien écrit mais à ne surtout pas mettre entre toutes les mains...
Commenter  J’apprécie          204
Les contes de mémé lubrique

- Non, non, ne lâche pas ce livre ! Tu connais le grand principe. Un livre acheté égale un livre lu !

- Mais, mais, vraiment, je n'en peux plus !

- Avale-le jusqu'à la lie, tu l'as acheté, non ? Alors, assume !

- Vraiment, là, mission impossible ! le style, d'accord, c'est bien écrit mais le fond, la forme, ...

- Pourquoi donc as-tu acheté ce bouquin, si c'est pour le gaspiller ?

- A cause de l'auteur. J'ai lu de lui : "Comment Draguer La Catholique Sur Les Chemins de Compostelle.". C'était tellement génial, ce roman, que je me suis dit que l'auteur ne saurait commettre un livre qui ne me plaise pas. Et bien, je me suis planté ! Plus grave, dans la foulée, j'ai aussi téléchargé "La Vie Sexuelle de Blanche-Neige". Je t'avoue que maintenant, j'ai peur de l'entamer, celui-là.

- Grand malin, va ! Lis d'abord les critiques sur Babelio !

- C'est ce que je fais mais tout le monde n'est pas du même avis. Il m'est arrivé d'encenser un ouvrage que d'autres démolissaient et l'inverse aussi.

- Mais, qu'est-ce qui ne te plaît pas dans ce recueil de nouvelles ? le style ? le ton ? Les histoires ?

- Le style ? Rien à dire, je dois admettre que c'est une belle plume, que c'est bien écrit. Mais le ton, enfantin, teinté d'érotisme, panaché de mots crus et de mots genre zizi coincoin, je ne supporte pas. Vraiment, ça me dérange. Plus j'avance, plus je lis ce livre et plus j'ai le sentiment que l'auteur me prend pour un demeuré. Encéphalogramme émotif : plat de chez plat. Je n'en peux plus. D'ordinaire, quand un livre m'insupporte, je trouve les ressources pour me faire mal jusqu'au bout mais là, cette fois, c'est au-dessus de mes forces, j'abandonne.

- Tu n'as pas de quoi être fier ! Bel exemple pour les autres lecteurs ! N'as-tu pas honte ?

- Non ! Pas du tout ! J'assume ma décision et je vais même la partager. En plus, de l'avoir prise, cette décision, je me sens soulagé, vraiment plus léger. Et que celui qui n'a jamais décroché d'un livre avant la fin me lance le premier pavé de sa bibliothèque, j'encaisserai ! Ouf, ça va mieux, là, je respire, enfin, ...

Commenter  J’apprécie          113
Le masque de Bernardo

Le héros de notre enfance à existé....oui mais lequel préfériez vous Zorro, le sergent Garcia , Tornado...

Une enquête à la recherche de la vérité, historique et criminelle, dans le passé et le présent, ...sérial loveur-voleur ou sérial killer...

Le trouble s'installe, l'envie d'une solution, aux énigmes, politiquement correcte vis à vis d'un "mythe" de notre enfance et en même temps l'envie d'une fin "trash"

Mais quelle ( bonne) idée, d'aller chercher une histoire pareille....
Commenter  J’apprécie          102
Comment draguer la catholique sur les chemi..

Liebig, ce merveilleux garçon pas du tout sage qui écrit follement bien sur l'amour, revient pour nous livrer une sorte de témoignage sur son pèlerinage de Compostelle. Mais sa façon à lui de marcher est, comment dire, très personnelle. Il est beaucoup plus intéressé par les pèlerines que par le chemin en lui-même.



Dans ce livre drôle, irrévérencieux mais aussi souvent émoustillant, on retrouve avec plaisir la plume gracieuse de l'auteur et sa volonté de promouvoir une sexualité libre, déculpabilisée et non-caricaturale.

Un très joli et intelligent bouquin.
Commenter  J’apprécie          90
Le parfum de la chatte en noir et autres pa..

Bon, les enfants, allez lire votre dernier "Picsou Magazine" et passez votre chemin, vos yeux curieux n'ont rien à faire ici.



Parents, je ne suis pas responsable si vos enfants lisent cette critique.



Majeurs ou "grands de 16 ans", vous êtes les bienvenus pour cette critique un peu plus osée de par l'ouvrage en question.



Que vous dire après ma lecture ? Si j'ai la larme, ce n'est qu'à mon oeil, et non, ce n'est pas dû à l'émotion de ma lecture.



Que vous dire d'autre ?



Juste que si la viande de cochon est fortement déconseillé crue, il en va de même pour les récits dits "cochons"... Trop cru, c'est indigeste !



Certes, vous me direz que je savais à quoi m'attendre en achetant ce bouquin dans un rayon sombre d'une bouquinerie. Oui, je me doutais du caractère "coquin" de la chose et des récits.



J'ai dit "coquin", pas "cochon" ! Toute la délicatesse de l'affaire se trouve dans cette différence subtile entre les deux termes.



Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je vous signalerai que je n'ai rien d'une puritaine, ni d'une vierge effarouchée (je suis sagittaire, en plus) et que mon esprit est aussi mal tourné qu'il est possible de l'être.



Ayant lu des livres de Frédéric Dard, le père littéraire du commissaire "San-Antonio", je peux vous dire que les récits de parties de jambes en l'air - qui sont plus que légion dans les livre de Dard - ne me font pas rougir, ni pousser de hauts cris de pudibonde (Pudi Bond, la soeur de James) et que la brouette de Toronto n'a plus de secret pour moi. le langage cru ne me fait pas rougir non plus.



Bref, on pourrait croire que ce genre de récits était fait pour moi.



Oui, mais à une seule condition : que le niveau soit un peu plus relevé et que le langage ne soit pas aussi plat. Il n'y a aucun volume ! C'est cru, ça manque de sel et de quelques piments, c'est plat et sans poésie.



Les descriptions crues, qui sont passées comme dans du beurre dans les romans de Dard, ont bloqué chez Liebig. Et oui...



Étant aussi une grande habituée des fan-fictions avec des lemmons (récits destiné aux plus de 16 ans au moins, autrement dit, qui comportent une ou plusieurs scènes de sexe plus que suggérée), j'apprécie que l'aventure horizontale (ou verticale, on a le choix de la position) me soit contée dans des termes poétiques.



Que cela soit suggéré tout en finesse, ou, si l'auteur va au fond des choses, que cela soit décrit avec des termes corrects.



Non, je n'ai rien contre le vulgaire, mais entre nous, n'importe quel écrivaillon du dimanche est capable de torcher un lemmon quelconque avec un langage tout aussi quelconque tel que : "il enfonça sa b*** dans son c**" ou "elle me su** la qu*** toute la nuit" (je vous mâche le travail, les Astérix - le Gaulois, celui qui vit en Gaule - remplacent le nombre exact de lettres manquantes).



N'importe quel couillon peut l'écrire et pour pas un balle.



Donc, en achetant ce livre, avec l'oeil égrillard, je m'attendais à passer un bon petit moment coquin tout en restant dans la métaphore suggestive ou, du moins, dans des descriptions très osées, mais tout en restant dans le langage correct.



Bien mal m'en pris, comme vous vous en doutez.



J'avais plus l'impression de me retrouver dans un livre destiné à des gros obsédés du langage cru que dans un pastiche "osé" ou "coquin".



Là où le père Dard me faisait rire, Liebig m'a fait boire le bouillon (pub déguisée).



Quelle est l'utilité de commencer un récit avec un Holmes qui se l'astique consciencieusement ? de nous parler d'un Watson qui se fait dessus, comme un môme dans son Pampers ?



Même avec le second degré, ça coince. Même en lubrifiant encore plus mon humour, ça ne passe toujours pas.



D'accord, ces messieurs "les hommes" ont tendance à se grattouiller, dès le réveil, et pas derrière les oreilles, mais plutôt au niveau des valseuses...



Mais là, c'est moi qui me suis grattée la tête de perplexité en lisant le récit que nous contait le docteur Watson, nous expliquant que Holmes se les grattait, comme toujours quand il était dans un moment d'intense réflexion... *long soupir*



Et je ne vous parle même pas du langage qui n'était pas châtié... Vulgaire, tout simplement.



Une impression que l'auteur avait juste envie d'utiliser les mots irrévérencieux, juste pour le plaisir de les écrire, comme un sale gamin.



Diantre ! Des récits salaces et osés, j'en ai lu une tripotée, mais les auteurs (et de fan-fic en plus !) utilisaient un vocabulaire correct, rendant leurs récits bien plus émoustillants.



Là, ça vous refroidirait plus qu'autre chose.



Je vous épargnerai les détails scabreux des autres récits, ça n'en vaut pas la peine. On a déjà usé assez de papier ainsi en imprimant ce livre et j'ai abandonné la lecture, laissant tomber les deux dernières histoires.



Je veux bien qu'il faut sans doute prendre les récits au second degré (que je possède pourtant), dans une version plus parodique qu'autre chose... mais tout de même, je suis déçue de ma lecture qui me fit soupirer d'ennui plus qu'autre chose.



L'auteur aurait pu nous régaler de la Chose tout en poétisant l'acte, en métaphorisant le tout, en changeant de ton entre les histoires.



"En variant le ton", comme disait Cyrano !



Oui, l'auteur aurait dû utiliser des images, comme Colette Renard dans ses chansons...



Que voilà une riche idée !



Bref, il aurait dû nous servir son pastiche un peu moins cru ou du moins, de manière plus amusante.



Dard, relève-toi, et réécrit le moi !



*Toute allusion à des mots "coquins" ou "sexuellement imagés", dans cette critique, serait purement fortuite !!



PS : les métaphores imagées concernant le changement de ton se trouvent exclusivement sur mon site, à l'adresse si dessous.




Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          94
Comment draguer la catholique sur les chemi..

Le titre irrévérencieux m'avait attiré. Le livre m'a déçu. Suite peu intéressante de copulation sur le fameux chemin qui se termine comme un conte de fée moderne. L'auteur tombe amoureux et se fixe en jetant son cynisme aux orties.



Autant le titre fera bien dans votre bibliothèque pour le côté canaille, autant il ne vous sera absolument pas nécessaire d'ouvrir ledit ouvrage.
Commenter  J’apprécie          90
Comment draguer la catholique sur les chemi..

Tout est dans le titre ! Bienvenue dans le péché de la jouissance



Allez, on ajoute une petite cheffe scout ?



Un livre délicieusement amoral en terres catholiques comme un bon foutage de gueule face aux religieuses hypocrisies




Lien : https://www.noid.ch/comment-..
Commenter  J’apprécie          80
Les contes de mémé lubrique

J'entends déjà ici quelques uns crier au scandale et dire que c'est honteux de pervertir de belles histoires comme celles-ci, que décidément on ne respecte plus rien. Alors à ceux-ci, je veux dire, que d'abord, ils ne sont pas obligés de le lire et qu'ensuite, il n'y a rien de plus sexuel que les contes de fées. Il me souvient d'un temps ou j'étais au lycée, en première, et, nous étudiions les contes de fées à présenter à l'oral du bac de français. Jeune homme naïf -bon, c'était un autre temps, nous étions au mitan des années 1980- j'appris avec stupeur que selon certaines études, ces petites histoires de princes et de princesses étaient en fait très sexuées. Je ne vous fais pas la liste des points passés au crible de cette étude, mais un m'a marqué : lorsque le Prince pour délivrer La Belle au Bois-Dormant tourne la clef dans la serrure, eh bien, me croiriez-vous si je vous dis que la clef symbolise le sexe mâle et la serrure son pendant -quoique là, je crois que rien n'est pendant- femelle ? Depuis, je n'ouvre plus ma porte de la même façon...

Pouf, pouf, revenons à nos contes lubriques ; ah que j'ai ri en lisant sous la plume d'Étienne Liebig, des versions chaudes de ces histoires que l'on lit aux enfants. Rien que les titres sont déjà tout un programme : Aladdin et la crampe merveilleuse, Le Petit Chas peu rond rouge -je vous laisse le plaisir de l'explication de ce nom-, Barbe-Bleue et Bite en Bois, pour n'en citer que trois parmi les treize. Le livre commence par Aladdin, car bien sûr la lampe et son génie sont propices à de multiples demandes, et finit par Ali-Baba et les Quarante branleuses, car le "sésame ouvre-toi" n'est pas dénué de désirs divers surtout lorsque la cachette s'ouvre sur des milliers de godemichés de toutes tailles et toutes matières...

Pour apprécier cette lecture, il vaut mieux lire un ou deux contes, puis prendre un autre livre et en relire un ou deux un autre jour. Ou alors, un le soir avant de s'endormir, mais attention aux effets secondaires, notamment sur l'absence de désir... de dormir.

Ce qui est bien c'est qu'Etienne Liebig, bien qu'il insère dans les histoires des idées, des situations originales, garde le style conte, l'écriture ou les tournures de phrases désuètes, les décors et tout ce qui fait que l'on sait qu'on est dans tel ou tel conte : La Belle au bois dormant, mais au cul bien réveillé, ou Cendrillon, la pouffe à deux ovaires.



C'est léger, drôle et pour une fois dans une lecture érotique, l'auteur fait preuve d'invention dans le vocabulaire, on est plus dans Frédéric Dard que dans un roman pornographique "classique". Je ne peux ici citer toutes les expressions qui m'ont ravi, mais le verbe "gougnotter" en fait partie et tant mieux, car il est fort souvent usité. Un recueil pour se détendre, qui, bien sûr ne doit pas être mis entre de petites mains -ne le confondez pas avec le livre des vrais contes, vous risqueriez des questions embarrassantes.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          80
Le parfum de la chatte en noir et autres pa..

Amusant, ces pastiches d’Arsène Lupin, Rouletabille, Sherlock Holmes, Vidock, Fantomas, Hercule Poirot ou Miss Marple…



Amusant mais très vite lassant tant le lien entre le roman noir et le roman sodo-scato tourne inlassablement en boucle



Bof
Lien : https://www.noid.ch/le-parfu..
Commenter  J’apprécie          60
Contes érotiques de Noël - 2019

Au menu du réveillon, quatorze nouvelles érotiques sous la plume de treize auteurs (Léo Barthe, Virginie Bégaudeau, Cécile Coulon, Gil Debrisac, Octavie Delvaux, Brigitte Lahaie, Étienne Liebig, Françoise Rey, Stéphane Rose, Carl Royer, Anne Vassivière, Carlo Vivari et Esparbec, qui signe deux textes).

Ce recueil érotique grand public tiendra chaud pendant les soirées d’hiver. Il y en a pour tous les goûts, du sombre au comique. Ma préférence va à la nouvelle très noires de Brigitte Lahaie, ce qui n’étonnera personne (j’adore Brigitte Lahaie et je déteste Noël, soit deux bonnes raisons).
Lien : https://unkapart.fr/critique..
Commenter  J’apprécie          60
Comment draguer la catholique sur les chemi..

Le diable est dans le bénitier !

Que personne ne se sente visé, dans ses croyances, ses pratiques ou ses relations !

L'auteur dément dès le début le schématisme de son titre : il n'y a pas "un modèle unique de la catholique."

- « je me suis fixé quatre types de catholiques à étudier : les cathos de gauche, les cathos bourgeois (de droite donc), les cathos intégristes et ce que j'appellerai les cathos gentils, vaste fourre-tout où l'on peut loger les catholiques de hasard ne répondant à aucune qualification particulière » .

Ceci dit, l'auteur connaît son sujet d'observation comme un bon sociologue : on y trouve des références de presse, des tics de langage, des attitudes stéréotypées, et des comportements symptomatiques.

Normal, en particulier dans les activités de pèlerins, où les témoignages de charité et de souci d'autrui sont aussi fréquents que les ampoules aux pieds. Il est donc bien Malin, cet auteur, bien diabolique, de prendre le pèlerinage pour terrain de chasse !

L'infâme hypocrite aux noirs desseins cache des intentions érotiques derrière un geste prétendument amical, cite les Écritures pour arriver à ses fins lubriques….

Derrière des aventures allègres et moqueuses, sacrilèges, l'odieux individu veut soumettre aux plaisirs de la chair ceux qui avaient le projet de s'en détourner - au moins pendant le pèlerinage. Il pratique la tentation sous la forme d'un string avantageux, recommande la génuflexion devant l'objet du désir etc…

. Si on admet que l'enfer est pavé de bonnes s intentions, on désavouera moralement le projet de l‘auteur qui promet le paradis avec d'aussi mauvaises motivations, et de méchantes pratiques.

Faut avouer quand même que c'est bien drôle et impertinent.

Commenter  J’apprécie          60
Le prochain Goncourt

Le mot pastiche est sur la couverture, donc on sait de suite à quel genre on a affaire et l'exercice est très fréquent et plus ou moins réussi. Ici, Liebig ( qui officie dans l'équipe des Grandes Gueules sur RMC, pas glop), écrit dans le style de tous les auteurs récompensés dernièrement par le Goncourt, de Houellebeck à Jonathan Littel. en prenant un chapitre différent par auteur pastiché.

L'ensemble pourrait être amusant, sauf que brodant autour d'une enquête ( autour de l'assassinat de JP Coffe), tout sonne baclé et interessant au possible. Dommage!!
Commenter  J’apprécie          50
Comment draguer la catholique sur les chemi..

Critique publiée sur Senscritique (2010)



Lorsque j'ai acheté ce bouquin, séduit par le titre, l'image, l'aspect mat et doux de la couverture, j'étais persuadé que ce serait un excellent bouquin. Pas quelque chose de littéraire, évidemment pas, mais quelque chose de marrant, d'agréable et d'original. J'étais loin, très loin de la déception actuelle, croyez-moi !



Le livre est vite passé de main en main au boulot (j'étais passé chez Virgin avant de travailler), et tout le monde avait la même réaction, prude et désolée (imaginez des mamans avec ce livre entre les mains !), mais ponctuée d'un "tu me le passeras quand tu l'aura lu ?". Pour convaincre les plus réticents, un glossaire achevait l'ouvrage, et laissait imaginer quelque chose de risible à la lecture de traductions telles que "se faire lécher la coquille (de Compostelle) : se faire faire un cunnilingus" ou "sucer un scout : expression couramment utilisée pour dire qu'on suce un scout". C'était graveleux mais drôle. Donc prometteur.



J'ai eu une éducation bourgeoise catholique de droite, mais je me caractérise aujourd'hui comme quelqu'un d'athée. Pourtant, la seule chose que j'ai ressenti pour l'auteur, c'est juste un peu de sincère pitié, un truc d'infirmier, vous savez, l'empathie juste et limitée, le "c'est triste mais c'est son problème". Parce que oui, Étienne Liebig, si ce qu'il raconte dans ce bouquin est véridique, n'a su m'inspirer qu'un peu de pitié.



C'est l'histoire d'un mythomane priapique très cultivé qui a besoin d'écrire un livre et qui est prêt à manipuler des gens honnêtes qui ne demandent rien d'autre que de vivre leur petite vie tranquille (genre croire en un dieu, vouloir éprouver sa foi en faisant un pèlerinage comme d'autres éprouvent leur virilité en faisant rugir le moteur de leur bagnole). Il part donc à Compostelle, ou il s'incruste parmi tout un tas de femmes humaines, qui se cachent derrière tout un tas de façades mais qui n'en restent pas moins des femmes.



L'auteur couche avec, nous raconte dans de longs et répétitifs chapitres comment, avec force de détails (imaginez moi, jeune pédé fleur bleue entrain de lire que le nectar de telle nana a un petit gout citronné, de kiwi...), et est tout à fait fier d'être parvenu à ses fins. On n'attend évidemment aucune culpabilité, ce n'est pas nécessaire. On attendait juste un peu d'intelligence, et c'est là qu'on est déçu.



Inutile à vivre, et inutile à lire. Sauf si vous êtes un hétéro frustré, que vous fantasmez sur les cheffes scouts vierges et que vous êtes en manque d'inspiration pour vos fantasmes masturbatoires...
Commenter  J’apprécie          40
Le cave du Vatican

Lorna se réveille la gueule de bois dans les bras d'un collègue marié. Ils viennent de fêter le départ du commissaire. le matin, le nouveau commissaire se présente, il s'appelle Ange Schiaffri. Lorna est connue pour ses méthodes d'enquêtrice, certes efficaces mais sulfureuses. A peine le nouveau chef s'est présenté qu'il convoque la belle et jeune capitaine. A Rome, dans une bibliothèque secrète du Vatican, on a retrouvé le cadavre d'un tueur à gâche qui se faisait passer pour un prêtre. Lorna avait déjà eue affaire avec cet homme dans une ancienne affaire. le commissaire l'envoie donc dans la citée papale accompagnée de l'inspecteur Glossu enquêter sur le meurtre. Glossu est une armoire à glace qui s'exprime dans un mélange d'argot et de français approximatif. Sous ses aspects de rustre se cache une fine intelligence. Dès leur arrivée au Vatican, ils se heurtent à l'hermétisme de l'église catholique. L'affaire prend une ampleur internationale et diplomatique. Les officiers de police rentrent en France frustrés. Un nouveau meurtre dans la capitale française relance l'enquête et le commissaire, qui appuie ses policiers, les renvoie avec les pleins pouvoirs secouer les dirigeants de l'église...

De cet auteur, j'avais été conquis par "Comment Draguer La Catholique Sur Les Chemins de Compostelle" et dans la foulée, j'avais téléchargé "Les Contes de Mémé Lubrique" et La Vie Sexuelle de Blanche-Neige". J'avais lâché le conte de mémé lubrique et j'en avais tellement été déçu que je n'ai jamais lu la vie sexuelle de Blanche-Neige. Par contre, dans le Cave du Vatican, j'ai retrouvé le plaisir que j'avais pris dans comment draguer la catholique. Tout y est. L'humour décapant, l'érotisme, le suspens, l'esprit irrévérencieux, licencieux. Une belle moquerie de l'église et de la religion. L'auteur joue sur le contraste de ces personnages. La très belle policière qui n'hésite pas à utiliser son corps de rêve pour déboucher ses enquêtes, Glossu qui nous rappelle Bérurier, le collègue de San-Antonio mais avec une intelligence et une culture plus fine que son homologue. L'ambiance feutrée, avec ses secrets de couloir du Vatican est merveilleusement rendue. A croire que l'auteur y a séjourné. Et l'humour décapant. Bien sûr, l'auteur joue sur la perversion des prêtres, sur leurs préjugés, sur leur façon de prêcher "Faites ce que je dis, ne regardez pas ce que je fais". Et en plus, nous avons droit à un joli suspens. C'est comique, le style et le vocabulaire sont d'un très bon niveau, vraiment un livre à déguster le sourire aux lèvres.

Commenter  J’apprécie          40
Comment draguer la militante

Côté sexe, on ne fait pas dans la finesse, c'est clair. Je n'en attendais pas, ceci-dit. C'est juste du cul pour le cul, en fait. Cru et court. Le lecteur qui s'attend à des scènes coquines bien décrites sera déçu. La mission d'Etienne est de se faire une militante de chaque parti et quand il arrive à ses fins (et là, tous les moyens sont bons), le reste on s'en fiche.

Côté politique c'est, je pense, un poil caricatural. En dépit d'une certaine vérité, peut-être. J'ai trouvé les militantes naïves. Faibles et sans caractère.

Côté style, ce n'est pas franchement horrible à lire. Même s'il reste des fautes. On peut même trouver ça drôle.

Bref, ça se lit. Même si, au final, je n'en garde pas grand souvenir.
Commenter  J’apprécie          40
Comment draguer la militante

J'ai lu ce livre grâce à l'opération Mass critique de Babelio, j'ai choisi celui-ci dans la liste proposée car son titre m'intriguais et m'a fait sourire. Ne connaissant pas l'auteur et son précédent roman Comment draguer la catholique sur le chemins de Compostelle, j'étais un peu naïve et je m'attendais pas vraiment à ce qu'ici le but était clairement et explicitement, de se faire une militante. Car il s'agit en fait d'un livre érotique, n'étant pas facilement choqué en matière de littérature, cela ne m'a pas vraiment déranger, mais j'avoue que je ne me suis pas vraiment attaché au détail croustillant.



Dans ce roman Étienne Liebig se met en scène, son éditeur vient de le contacter, en pleine élection présidentiel, il lui demande de faire un livre sur le sujet et de draguer une militante de chaque parti (ou presque) politique. Le livre se divise en 6 parties une par militante abordée (La militante UMP, la Hollandaise, la Bayrouiste, la Mélenchonaise, la Lepéniste, la Verte). Pour accomplir sa mission Étienne va donc s'infiltrer dans ces différents partis. Étienne nous livre donc une « étude sociologique » (et plus si affinité) ; du monde militant en France. J'ai vraiment trouvé ça très drôle, chaque parti en prend pour son grade, par contre parfois (souvent même), j'ai trouvé ces militants et ces militantes un peu trop caricaturaux. Autre chose également, qui m'a un peu déranger, c'est que presque toute les femmes draguées ici, sont naïves et crédules, mais peut-être que comme tous prédateur, le protagoniste c'est attaqué aux éléments les plus faibles du groupe, pour arriver à ses fins.



Pour conclure, je tenais à dire que c'est une lecture drôle, caustique, agréable, malgré parfois quelques métaphore sexuelles pas très fine (même si le but ici n'était pas vraiment de faire dans la finesse je dois le concéder). Facile et rapide à lire vous passerez un bon moment.
Commenter  J’apprécie          40
Le cave du Vatican

J’avais déjà découvert la plume d’Etienne Liebig il y a quelques temps au travers des contes de Mémé Lubrique. On peut dire que je n’avais pas été déçue des « améliorations » faites à ces contes pour enfants remaniés à la sauce coquine même si cela n’avait pas non plus été un coup de cœur sur le sujet.



Cette fois-ci, Etienne Liébig m’entraîne à la suite d’un duo de choc et de charme (chacun en ce qui le concerne) dans les méandres du Vatican. Le sujet est sensible et l’enquête semble complexe car un meurtre a eu lieu dans les archives secrètes de la capitale papale. Et la victime n’étant pas ce qu’elle semble être, Lorna Wajda et son coéquipier Pierre-Paul Glossu vont être amenés à fouiller un peu profond pour découvrir le fin mot de l’affaire.



Lorna est une fliquette de charme, qui n’hésite pas à donner du sien pour faire avancer les choses. Du coup, scènes de charme et scènes érotiques parsèment l’enquête. Elle a un sacré caractère aussi et un bon flair qui lui font penser que cette enquête cache autre chose. Lorna, c’est donc une inspectrice têtue et revancharde mais aussi une jeune femme gironde et gourmande que le commissariat envoie en Italie au sein des saints de l’église catholique.

Glossu est le type même du flic franchouillard, bon buveur, taillé comme un lutteur, au carré, et une descente que l’on n’aimerait franchement pas remonter à vélo. Pourtant ce flic un peu bas de plafond, mais opiniâtre est finalement moins con qu'il n'y paraît et cela va nous apporter quelques surprises agréables. Une fois que l’on aura fait abstraction de son parlé argotique.



Autant le scénario se pose bien et l’enquête est prenante autant j’ai eu un mal fou à m’acclimater au phrasé particulier de ce protagoniste. Heureusement, Lorna a pitié de ses interlocuteurs et des pauvres lecteurs peu habitués et dans un style plus ampoulé nous ressort-elle régulièrement une traduction, moins imagée certes mais beaucoup plus compréhensible. Merci donc à Lorna de traduire Glossu et son sabir difficile à saisir.

Je vous rassure cependant, on s’habitue à tout et petit à petit on finit même par le comprendre sans traducteur notre Glossu lourdaud mais sympathique.

En fait, pour faire simple, et comme ça va forcément vous interpelez dès les premières pages, la première référence qui vienne en tête, c'est San-Antonio : la gouaille, le scénario en mode polar et coquin et surtout aux protagonistes pas à piquer des vers.

Ce roman possède ainsi ce qu’il faut de scénario policier pour allécher le fan et assez de scènes coquines pour lui donner quelques rougeurs. Mais sous couvert d'un polar un peu chaud, Étienne Liebig nous apporte en cela un bon roman finement réglé comme du papier à musique. L’enquête reste majoritairement sur le dessus du panier et les passages osés sont pour la plupart assumés et utiles à l’enquête.

En nous faisant pénétrer un lieu tel que le Vatican, avec pour raison un meurtre à élucider, Etienne Liébig ne va pas en donner une image de sainteté et de pureté cléricale, loin de là, et c’est la touche d’humour qui va finir de vous attirer dans ses filets à la suite de Lorna et Glossu.

Outre les petites occupations hors normes de certains des habitués du lieu, nous allons suivre une enquête pour meurtre dans l'un des lieux les plus fermés du Vatican lui-même, ses archives secrètes.

Une question persiste donc sur ce roman une fois la dernière page tournée.

De nombreux détails des intérieurs du Vatican même, des appartements papaux et de certains de leurs secrets apparaissent au fil de l’enquête et laissent préjuger d’une recherche en amont minutieuse et pointue.

Mais pour ce qui sont de certains textes mis en avant lors des découvertes de Lorna, j’ai eu quelques doutes. Par exemple, cette Bible coquine qui va lui permettre de titiller le jeune Federiko de façon éhontée et tout sauf sage ?? Doit-on y espérer un des premiers pornos ecclésiastiques ou simplement un effet de style particulièrement bien placé de l’auteur ? Vous vous doutez tout comme moi de la réponse et j’avoue que je serais la première surprise si j’avais tort.

De la même façon, la mécréante que je suis s’est régalée de l’interprétation toute personnelle de certains passages bibliques par Glossu. Pour lui, il s’agit là du premier livre de cul de l’histoire si l’on suit sa façon de le lire.

Un vrai plaisir donc que de suivre les aventures Vaticane de Lorna et Glossu et je précise tout de même que malgré quelques scènes olé-olé, l’enquête prime jusqu’au bout et nous apporte une lumière surprenante sur ce lieu mystérieux.

Commenter  J’apprécie          30
Le cave du Vatican

Etienne Liebig est un auteur dont je n'ai pas soupé -désolé, il fallait que je la fasse sinon, elle m'aurait pollué toute la rédaction de ma recension- et dont j'ai déjà lu et commenté Les contes de mémé lubrique eux-mêmes parus à La musardine. Après le conte, le voici dans le polar et le moins que je puisse dire c'est que ça lui réussit bien. Alors, évidemment, la première référence qui vienne en tête, c'est San-Antonio. J'imagine que c'est assumé, mais de toutes façons Frédéric Dard a tellement marqué le genre qu'à chaque fois qu'un romancier voudra écrire un polar avec de l'argot, des personnages hauts en couleurs et du sexe, il en passera sûrement par là. Maintenant qu'elle est évacuée, passons au roman lui-même. Lorna est belle, intelligente efficace et pas avare de ses charmes, mais bon, pas avec n'importe qui quand même... quoique... Imaginez-la au Vatican dans ce lieu où les femmes ne sont pas les plus représentées, très portée sur la chose surtout lorsqu'elle rencontre des hommes auxquels cette chose est normalement interdite. Ah, l'interdit ! Que ne ferait un ecclésiastique -ou un autre- pour le braver, surtout lorsqu'il prend la jolie tournure et les jolies cambrures de Lorna ! Elle va mettre le feu aux caleçons des prêtres et au sein de la cité papale. Adjoignez-lui un flic un peu bas de plafond, mais opiniâtre et finalement moins con qu'il n'y paraît et le pape lui-même devra faire une apparition contrainte -et chaste- dans cette histoire.



Un pur bonheur que de lire les aventures de Lorna et Pierre-Paul. Drôles, enlevées, peu vêtues -mais je rassure les plus puritains d'entre vous, enfin ceux qui n'ont pas encore fui ce blog, il n'y en a pas à toutes les pages, l'enquête prime. Dialogues savoureux -merci Lorna de traduire Glossu, difficile de saisir son sabir-, enquête flirtant avec le mystique -je ne suis pas fan de ce genre, mais si c'est Lorna, je veux bien- menée jusqu'au bout de main de maîtresse si je puis m'exprimer ainsi, scènes chaudes, ... Comment ? Vous voudriez passer à côté ? Mais pourquoi diable ? Etienne Liebig m'a même redonné l'envie de relire San-Antonio.
Lien : http://www.lyvres.fr/
Commenter  J’apprécie          31
Les contes de mémé lubrique

Chroniqués par Pépère pervers !

Voilà ma réputation est faite. D'ailleurs je le reconnais dans le titre de cette chronique.

Auteur multi-cartes ayant exercé ses talents dans de multiples styles littéraires, il nous livre quelques versions plutôt chaudes des contes qui ici ne sont pas destinés à notre pure et innocente jeunesse. Ce serait même plutôt l'inverse !

Treize contes et le compte est bon ! Les enfants le dimanche vont écouter une vieille femme Mémé Renard surnommée mémé lubrique...la renarde lubrique...joli nom ?

Donnons donc la parole à notre conteuse qui n'a pas sa langue dans sa poche ! On va beaucoup parler de langue dans ce livre, mais je vous laisse deviner !

Découvrons les charmes cachés de héros ou héroïnes de notre enfance, désacralisés et dessalés allégrement dans ce recueil de contes qui n'est pas pour nos chères petites têtes blondes (ou brunes d'ailleurs, ou d'ici) !

Le pari était osé (je sais il est facile ce jeu de mot) : transformer tous ces braves gens en obsédés sexuels sautant sur tout ce qui bouge !

Des personnages célèbres et célébrés, employés ici comme on dit au cinéma à contre emploi ! Et parfois à contre sens ! Parfois aussi envers et contre tout !

Vous connaissez toutes et tous ces contes, osez la version un peu décalée et érotique. Surtout que l'humour est bien présent.

Aladdin, son génie, sa mère à la cuisse légère et sa lampe magique, Sœur Anne qui finit, enfin par voir quelqu'un venir, le Petit Poucet poussait, était-il constipé ? Une Cendrillon noctambule mais qui oublie l'heure, une Belle au bois dormant que cent ans d'abstinence n'arrange pas. Un Riquet avec une grande houppe, mais une petite quéquette, un petit tailleur devenant roi,

Princes et Princesses, ogres et ogresses, pauvres bougres et bougresses, une seule obsession, le

sexe ! Manants et manantes (religieuse souvent, nymphomane souvent) tous aux lits et laissons- les ne pas bouder leurs plaisirs !

Cela fornique, baise, copule, sodomise, lèche et suce à tous les étages et dans tous les sous-sols. Dans les palais et les masures, dans les bois et les forêts (on est prié d’amener son foret et de bonne taille de préférence !)

La lecture à mon avis doit être aussi un passe temps qui permet de se poser des questions.

Un problème technique me turlupine (de la race chevaline), la bite en bois de Barbe-Bleue (la mienne est poivre et sel, je parle de la barbe) est-elle ignifugée ? Car en cas de rencontre brûlante avec une partenaire ayant le feu au cul, ce sera hot pour ne pas dire super hot ! Pour le coup (tiré), c'est paix à ses cendres !

Il y a du sexe, beaucoup de sexe, mais c'est le but du jeu, me direz-vous. Ben oui. Mais il y a aussi de l'humour et de la dérision de chambouler ainsi tout ce qui a, d'une manière ou d'une autre, bercé notre enfance (lointaine, je sais).

Quelques titres revus et corrigés qui sont déjà en eux-mêmes des monuments d’espièglerie et de non-respect du folklore mondial !

Aladdin et la crampe merveilleuse ; Le petit chas peu rond rouge ; La Belle au bois dormant mais au cul bien réveillé ; le petit joueur de flûte obsédé ou encore Ali-Baba et les Quarante Branleuses.

Au sujet de cette dernière histoire, la formule magique c'est "Sésame ouvre-toi" et non pas "Orge ouvre toi" ! Si un jour vous découvrez une caverne magique ne vous trompez pas ! Sinon cela vous coupera l'appétit !
Lien : http://eireann561.canalblog...
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Etienne Liebig (226)Voir plus


{* *}