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Critiques de Étienne Willem (273)
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

coup de coeur pour cette BD qui rend hommage à l'univers du paris des merveilles de Pierre Pevel.

On y retrouve tout ce qui fait du Paris des merveilles un monde intriguant, addictif et ou on aimerait vivre ( en tout cas moi, j'adore cet univers ).



Cette BD nous apporte des personnages autres que ceux-connus sous la plume de Pevel, mais il faut reconnaître que l'on se prend vite de sympathie pour les artilleuses et puis il y a une petite touche d'humour qui rend le tout excellentissime. On reste bien évidemment dan un univers steampunk. et puis on y retrouve les fameuse brigades du tigre.. à la sauce Pevel.

Bref un régal en ce qui concerne le scénario



Les graphismes de Willem sont aussi particulièrement réussis, Les détails sont l, bien présents. Les artilleuses sont dessinées avec rondeur et les crayons du dessinateur leur donne un charme fou.



Je suis donc conquise part les deux artistes.



mais malgré tout ce tome un ne pose que le scénario d'une aventure qui semble intrigante et palpitante a suivre.. j'ai franchement trouvé cette BD trop courte… et j'attends avec hâte la suite !



j'oubliais ! autre petit détail, mais qui a son importance : il manque un personnage incontournable dans ce premier opus... on ne peut que remarquer l'absence de chat ailé… et ça c'est franchement dommage car le Paris des merveilles c'est ça aussi. Bon, disons que le tome deux rectifiera cet oubli :)
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

« Si rien n’explose, c’est qu’elles se sont trompées quelque part. »

La quatrième de couverture est éloquente : cette BD ne fait ni dans l’élégance, ni dans la dentelle. Nos trois héroïnes, malgré leur indéniable charme féminin, ont tout du déménageur. Quand elles dévalisent une banque, ce qui constitue leur principale activité, elles le font à grands coups de dynamite et de fusil gros calibre. Elles sont capables de faire exploser tout un quartier. Des tontons flingueuses, quoi !

Elles sont inséparables et diablement sympathiques. La première est impertinente et fonceuse ; la deuxième est mutine et charmeuse ; la troisième est calculatrice à en faire peur… Ah, j’oubliais : elles sont aussi un peu fée et magicienne !

Le vol d’une relique – la sigillaire – va leur causer bien des tracas. Tout ce qui compte de fins limiers, d’espions louches et de tueurs à gage à la solde de la France et de l’Allemagne va leur courir après, ce qui ne changera pas grand-chose à leur bonne humeur, leurs bons mots et leur manie de tout faire exploser autour d’elles.

Nous sommes en 1911 dans le Paris de ce vingtième siècle naissant : celui des premiers véhicules automobiles, des premiers métros, des redingotes, et des vrais titis parisiens, des vestes-jaquettes et des capelines ornées de plumes... Celui des brigades du tigre...

Mais un Paris un peu différent, celui du “Paris des merveilles et de l’Outremonde”, si cher à Pierre Pevel. Un « Paris qui n’est ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre. Un Paris où les hommes et les peuples merveilleux – gnomes, elfes, ogres et autres – vivent ensemble avec plus ou moins de bonheur. Des portes sont ouvertes entre les mondes et chacun est libre de les emprunter. Et à Paris plus qu’ailleurs, les enchantements sont quotidiens.”

C’est pour retrouver l’atmosphère joyeuse, foutraque et désordonnée du Paris des merveilles que j’ai lu cette BD.

Avec plaisir. Beaucoup de plaisir. Une BD rien que pour sourire.



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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Ces trois drôles de dames que sont Lady Remington, Miss Winchester et Mademoiselle Gatling sont des voleuses de haut rang. Elles travaillent pour les plus hautes sphères. Leur dernier coup leur valent d'être pourchassées non seulement par les brigades du Tigre mais également par les espions du Kaiser alors qu'on se situe en 1911 dans un Paris des merveilles.



Oui, il convient de préciser que le monde des merveilles s'est mélangé depuis un siècle au monde normal alors ne vous étonnez pas de voir voler des dragons autour de la Tour Eiffel ou d'être reçu par un orc en guise d'inspecteur de police sans compter sur une belle héroïne elfique. C'est comme cela, il faut s'y faire !



Il y a du dynamisme dans le récit qui privilégie l'action à tout va. C'est un peu dommage de ne pas s'attarder sur les personnages attachants car cela aura pu être assez intéressant. Cela demeure une lecture de pur divertissement servi par un graphisme assez soigné au niveau des décors steampunk de ce Paris uchronique et merveilleux. Une mention spéciale également pour la couleur qui confère du punch.



Je suis plutôt preneur de ce titre car il mêle une histoire plutôt originale dans un univers urban fantasy assez spécial. C'est quand même assez réussi malgré le manque de profondeur.
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

La collection "Drakoo" éditée chez Bamboo donne ici la parole à Pierre Pevel qui reprend son univers du Paris des Merveilles. Nous avons le Monde, la Féerie et l’Onirie et les barrières entre les univers ont définitivement été abolies quand les créatures de contes de fées, magiciens et sorciers ont fini par réaliser leur coming out quelque par durant la Révolution Industrielle. Nous sommes à la Belle Époque, et toutes les créatures de fantasy déambulent à Paris, en France et ailleurs le plus naturellement du monde. Ce qui n’est pas sans poser problème, quand on connaît les conséquences de la longue guerre civile qui opposa les fées aux dragons durant un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…





Dans ce tome 1 intitulé "Le Vol de la Sigillaire", le Gang des Artilleuses qui semble remplacer la Bande à Bonnot est de retour à Paris après un exil en Amérique. Nous découvrons donc la magicienne Audrey dite Lady Remington, la flingueuse américaine Kathryn dite Miss Winchester, et la titi parisienne Louison dite Mam’zelle Gatling et sa mitrailleuse Iphigénie dite Fifi. Elles sont besoin de renflouer leurs finances et braquent une agence de la BPB (Banque de Paris et de Brocéliande) pour s’emparer d’un bijou à revendre à Cristoforos, le fourbe faune fourgue du tout Paris et de toute l’Europe. Au moment de l’échange elles tombent en pleine guerre de l’ombre entre services secrets français et services secrets allemands. Et malgré l’aide du mécanicien gnome Barillet et de son chien mécanique Tiboulon, l’inspecteur Truchard de la Brigade Féerique finit par remonter jusqu’à elles…



Je vais être franc, malgré la fluidité et le dynamisme (marque de fabrique de Christophe Arleston), je ne suis pas fan des graphismes cartoonesques d’Etienne Willem bien colorisés par Tanja Wenish. Je l’ai connu meilleur sur d’autres séries (et on constate que les animaux anthropomorphiques sont davantage sa came que les êtres humains), mais surtout ça sent l’album un peu fini à l’arrache comme le prouve la multiplication des onomatopées en taille de caractère 72 dans les dernières pages de l’album. Peu importe, ça reste un vrai plaisir que de voir mis en image le Paris des Merveilles de Pierre Pevel !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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La fille de l'Exposition Universelle, tome 1

Paris, 1855. Alors que Paris bruisse des préparatifs de l'exposition universelle, la belle actrice Maria Zambelli voit son fiacre arrêté par quatre bandits qui la conduisent sur le pont de l'Alma en construction et la pendent à un des piliers. Mais Julie Petit Clou, une fillette dont la mère se dit voyante, a vu cette scène en songe et va peut-être pouvoir dénoncer ce qui n'est que le début d'un complot plus large… ● C'est un album divertissant au scénario très habile, aux dessins magnifiques et au contexte historique fort bien rendu. ● L'intrigue présente des retournements tout à fait inattendus. le visage des personnages sont d'une grande expressivité. L'humour est très présent. ● On apprend aussi que l'empereur Napoléon III avait une vision très avancée de l'Algérie, qu'il souhaitait donner la nationalité française aux indigènes et qu'il s'était mis à dos les colons. Une annexe précise certains éléments historiques. ● Un excellent moment : merci à @umezzu de m'avoir fait découvrir cet album.
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La fille de l'Exposition Universelle, tome 1

Une bien belle bande dessinée dont le graphisme est remarquable tout comme le scenario qui s'emploie brillamment à restituer le Paris de 1855, son histoire politique et institutionnelle ainsi que son architecture, à l'aube de l'Exposition Universelle.

Fort bien construit, ce récit est aussi l'occasion de nombreux rebondissements et donne lieu à une suite.

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La fille de l'Exposition Universelle, tome 1

Paris, 20 avril 1855.



La très jolie signorina Maria Zambelli quitte un hôtel particulier dans la plus grande discrétion.



Napoléon III règne sur la France. Tout Paris est en chantier. L’exposition universelle de 1855 va se tenir dans la Ville Lumière. L’empereur a commandé la construction du pont de l’Alma. Ce dernier n’est pas achevé, mais il est déjà carrossable. Le cocher qui ramène mademoiselle Zambelli décide de l’emprunter… Mauvaise pioche ! Quatre malfrats l’attendent sur le pont. Le cocher parvient à en abattre un, mais se fait poignarder par un des malfaisants. La signorina est extraite de force, entraînée au bord du pont. Une corde lui est placée autour du cou et…



Critique :



Le Français, Jack Manini, nous offre un scénario se déroulant à une époque mal connue en BD, celle du début du règne de Napoléon III, dit « le petit » d’après un certain Victor Hugo qui ne semblait guère le porter dans son cœur de républicain.



Après Londres en 1851, Paris a sa grande exposition universelle, la deuxième de l’histoire. Les produits de toutes les nations peuvent y être exposés. Les amateurs d’histoire apprécieront ce contexte historique.



Julie Petit-Clou, douze ans est l’héroïne de cette aventure. Julie a un « don » : elle dispose de l’art de la divination. Dit comme cela, on pourrait croire que c’est une aubaine… Ben… D’un côté, cela permet de faire bouillir la marmite, mais d’un autre… la vie de Julie est un cauchemar car, dans ses rêves, elle voit des choses atroces. Sa maman se fait passer pour voyante en exploitant les dons de sa fille. Sa maman qui est une fois de plus enceinte. De qui ? Heu… Vous pouvez répéter la question ? Cette dame ignore qui sont les pères de Julie et de son petit frère, Alphonse. Il est à peu près certain qu’il s’agit de deux hommes différents. Et le polichinelle qu’elle trimbale dans son tiroir est l’œuvre d’un troisième individu. Mais elle est loin d’être une « mauvaise mère ».



De par son art de la divination, Julie va être mêlée à l’enlèvement de l’épouse algérienne d’un brillant colonel, ami intime de Napoléon III, la splendide Fella. Pour la suite de l’histoire, lisez la BD, c’est bien mieux raconté que ce que je pourrais jamais écrire de mieux.



Il est temps de tailler un costume au dessinateur, le Belge Etienne Willem ! Oui, mesdames et messieurs, il faut lui tailler un costume… impérial ! Son trait de crayon enlevé nous offre des personnages aux mines très expressives, des « mouvements » qui transforment une image inerte en un film, le tout dans des décors qui restituent l’ambiance telle qu’elle aurait pu être à l’époque. Certaines vues de Paris sont à couper le souffle. Faut vraiment être très difficile ou de mauvaise foi pour critiquer une telle qualité de dessin !



Et enfin, cette BD ne serait pas aussi aboutie sans la palette de couleurs de l’Allemande Tanja Wenish. La même qui se chargera de la mise en couleurs de l’album « Les Artilleuses », toujours à partir des formidables dessins de Willem. « La fille de l’exposition universelle » raconte des drames, même s’il y a aussi de l’humour, et cela s’en ressent dans le choix des couleurs majoritairement grisâtres, brunes, ocres. Le contraste est saisissant quand on compare son travail avec celui accompli dans « Les Artilleuses » où il y a bien plus d’aventures que de drames, et où les couleurs éclatent (d’ailleurs, il n’y a pas que les couleurs qui éclatent).



J’ai hâte de lire les autres aventures mises en images par Etienne Willem…

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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Paris des Merveilles, 1911.



Pratiquement un siècle que l’Outremonde a été découvert. Cet événement a changé le cours de l’histoire. Gnomes, Elfes, Ogres et autres vivent, avec plus ou moins de bonheur, parmi les humains.



Rue des Saules rieurs se trouve la Banque de Paris et de Brocéliande (BPB). C’est là que moi, Lady Remington, Anglaise de souche, et mes amies et complices, l’Américaine, miss Winchester et la Française, Mam’zelle Gatling, avons décidé d’effectuer un « retrait » qui devrait nous assurer quelques « modestes » moyens de subsistance pour le restant de nos jours. Alors que la banque venait de fermer ses portes, nous avons frappé avec insistance pour qu’on nous ouvre et que l’on daigne nous servir comme nous l’entendions. En insistant un peu et grâce au charme de quelques pistolets et bâtons de dynamite, le personnel nous a laissées vaquer à l’objet de notre visite : un retrait de quelques liquidités… Et le contenu du coffre individuel 248… Nous ignorions alors à quel point ce que nous avions trouvé là allait compliquer notre existence qui aurait dû être bien paisible…



Critique :



Le scénario du Français Pierre Pevel nous fait découvrir un Paris qui sera familier à ceux qui ont connu la série télévisée « Les Brigades du Tigre » … Mais avec une dimension steampunk et un univers féerique en prime. Ces trois Artilleuses, aux caractères bien trempés et aux personnalités très différentes, ne manquent ni de charme ni de ressources, que l’on découvre au travers d’une aventure rocambolesque où l’on n’a aucun mal à accepter la présence, entre autres, de gnomes, fées, enchanteurs...



Le Belge Etienne Willem, par son dessin, donne vie à cet univers. Une vie trépidante, pleine d’action, de mouvement et de charme, le tout très début de XXe siècle… quelque peu amélioré avec la présence d’éléments très steampunk, mais ce serait dommage de vous révéler lesquels, n’est-ce pas ? Son dessin humoristique n’enlève rien au charme de ces trois héroïnes. Les actions dans cette histoire ne sont pas sans me rappeler un Jean-Paul Belmondo dans ses films les plus déjantés. Véhicules, décors, personnages, tout est merveilleusement dessiné avec beaucoup de détails très peaufinés. Etienne Willem, grand fan de steampunk, a pris son pied. Il ne nous reste plus qu’à l’imiter en plongeant avec délice dans cette aventure qui, je l’espère, en appellera beaucoup d’autres !



L’équipe ne serait pas complète sans l’Allemande Tanja Wenish qui s’est chargée de donner des couleurs splendides à cette histoire qui n’en est qu’à ses débuts avec le tome 1.

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Le Paris des merveilles, tome 1 : Les encha..

Excellente bande dessinée, qui semble (je ne connais pas l'original) mettre en bulles l'oeuvre de Pierre Pevel, dont j'ai croisé moult fois des critiques, citations et allusions en me promenant du côté de babélio.

Graphiquement, c'est réussi : couleurs vives, dessin fluide, plein de dynamisme, actions bien rendues, niveau de détails des planches impressionnant. Etienne Willem signe ici un travail de qualité.

Il y a quand même une vraie difficulté à absorber en si peu de pages la quantité impressionnante de protagonistes et se couler dans cet univers qui semble si riche. Mais, comme on se plaint parfois des bandes dessinées trop longues (ça permet de les appeler romans graphiques...), la concision semble un choix maîtrisé.

Je regrette qu'il faille attendre la suite, c'est parti pour un moment...
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Une BD formidable dans l'univers du Paris des merveilles . Pierre Pevel a écrit le scenario et il y a pas mal de références à sa trilogie d'ailleurs. Mais ici on suit trois nouveaux personnages, trois femmes qui sont engagés pour voler un bijou. Bien sûr tout ne se passe pas comme prévu ....

J'ai adoré me replonger dans cet univers et en BD ça rend très bien car les dessins sont d'une belle qualité, précis et tout simplement beaux. On croise pleins de personnages d'outremonde , des créatures de toutes sortes qui se fondent parfaitement dans ce décor parisien un peu steampunk.

Une nouvelle aventure que j'ai hâte de suivre avec le tome 2, qui n'est malheureusement pas entre mes mains ...

Challenge BD 2021
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Je n’ai pas encore fini le cycle du « Paris des merveilles » de Pierre Pevel mais lorsque j’ai vu son nom au générique de cette série B.D je n’ai pas eu envie d’attendre pour me plonger dans la mise en image de l’univers créé par l’auteur. Ce 1er volet est plutôt sympathique.



L’univers créé par Pierre Pevel dans « le Paris des merveilles » est très séduisant. Ce Paris Belle-époque mariant fantasy et steampunk a de quoi enflammer l’imaginaire et il n’est pas étonnant qu’un éditeur ait eu envie d’adapter cet univers en B.D. Malheureusement, c’est sur cet aspect que je trouve que « les artilleuses » aurait pu mieux faire. En effet, je trouve que ce 1er tome est un peu timide sur le côté fantasy et on ne se promène pas suffisamment à mon goût dans le Paris si unique de Pevel. Ceci dit, « le vol de la sigillaire » offre un chouette moment de lecture. Les 3 héroïnes sont très réussies. Elles ont des caractères bien trempés sans être agaçantes, sont badass juste ce qu’il faut et parviennent à être attachantes. L’histoire est plutôt sympathique également, simple, pleine d’action et avec une petite touche d’humour bien agréable. Narrativement, ce n’est pas super bien mené, tout va trop vite, du coup les enjeux restent minces mais le point positif c’est qu’on ne s’ennuie pas une seconde, c’est vraiment trépidant. Visuellement, je ne suis pas fan du design des personnages mais les décors sont réussis. La colorisation est une belle réussite, les couleurs sont pétaradantes et participent au dynamisme de l’album.



Ce 1er tome est donc une sympathique entrée en matière et je lirai la suite avec plaisir. J’espère juste que les auteurs se lâcheront un peu plus et oseront un ton plus fantaisiste.

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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

J'ai beaucoup aimé ce premier tome des Artilleuses dont l'intrigue se passe dans l'univers fourmillant du Paris des Merveilles. La bande-dessinée, avec ses dessins colorés et riches en détails, donne une consistance à l'univers créé par Pierre Pevel : le Paris du début du 20ème siècle parsemé de machines extraordinaires, de créatures étranges, etc.



Après une page pour planter le décor, on est directement plongé dans l'intrigue et on nous présente les personnages et les circonstances, par petites touches, au fil des péripéties. Il n'est pas très facile de trouver ses marques, mais il n'y a pas le moindre temps mort et on est vite emporté par les aventures des exubérantes braqueuses.



Ce tome est comme une introduction : il s'est déjà passé beaucoup de choses, mais on sent que l'essentiel est encore à venir. Je vais d'ailleurs me plonger sans attendre dans le deuxième tome "Le portrait de l'antiquaire".
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Quel plaisir de découvrir un bout du Paris des Merveilles en illustration! Fan inconditionnelle de Pierre Pevel et de son univers, j'ai lu ce premier tome des Artilleuses qui répond à toutes mes attentes. En plus de donner vie à un cadre qui m'enthousiasme, l'action est trépidante et le trio d'héroïnes aussi irrévérencieuses que fougueuses, toutes folles de la gâchette. Les planches nous offre cet univers steampunk fantasy, créent cette action omniprésente et ne manquent pas de nous faire sourire. On s'attache à ses héroïnes qui ont un sens de la propriété privée très particulier...

Cela reste une BD et on a forcément un petit goût de trop peu car dévoré trop vite ( et pourtant je me suis astreinte à bien observer chaque planche avant de passer à la suivante!), renforcée par cette fin qui appelle une suite. Qu'il en soit ainsi, les voici dans ma wishlist!
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La fille de l'Exposition Universelle, tome 1

Voilà bien une période de l’histoire de France qui n’est pas souvent mise en avant dans les romans et les bandes dessinées… et celle-ci nous montre que c’est peut-être dommage ! Cette année 1855, avec le point central de l’Exposition universelle – deuxième du nom, après l’Exposition universelle à Londres en 1851 -, et, plus largement, le règne de Napoléon III sont assez mal connus, me semble-t-il. Ainsi, effectuant quelques recherches avant d’écrire cette chronique, je constate que les noms des protagonistes de l’époque me sont pour l’essentiel inconnus. Je reprends, juste pour le plaisir, cette jolie citation de l’Empereur lui-même, qui tourne lui-même en dérision la diversité de son entourage : « Quel gouvernement que le mien ! l’Impératrice est légitimiste, Napoléon-Jérôme républicain, Charles de Morny, orléaniste ; je suis moi-même socialiste. Il n’y a de bonapartiste que Persigny : mais Persigny est fou ! » (Guy Antonetti, Histoire contemporaine politique et sociale, PUF, 1986).



Le scénario de cette bande dessinée s’articule autour de l’Exposition universelle, mais également dans la lignée des nombreux attentats et tentatives d’attentats qui ont visé l’Empereur et sa famille – une vingtaine sont déjoués rien qu’entre 1851 et 1855 -. On y découvre les enjeux politiques de l’époque qui ne sont pas, pour certains, sans rappeler notre époque – questions sociales, pouvoir de l’armée, colonialisme, …–.



Vraiment, le seul bémol, de mon point de vue, ce sont les dessins. Certes, on reconnait les personnages sans difficultés, mais ce n’est pas le style de dessin que j’aime. Mais, ça, des goûts et des couleurs, cela ne se discute pas.



Depuis, deux autres tomes sont sortis. Ils vont donc rejoindre notre PAL prochainement. On retrouve Julie Petit-Clou en 1867, à l’occasion de la deuxième Exposition universelle à Paris, puis en 1878, pour la troisième… ce qui pourrait nous valoir 7 tomes en tout, jusqu’en 1947 (ou 8, si l’on prend en compte l’Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925)… À suivre !



Et vous, Napoléon III, quelle image avez-vous de lui ?
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

C'est un réel plaisir de voir enfin ce Paris des Merveilles qu'on adorait imaginer dans les romans... J'ai craqué sur la version "deluxe", une fois n'est pas coutume, et je ne regrette pas, les ajouts étant fort sympas...



Je trouve les dessins magnifiques, bien colorés, détaillés, un vrai plaisir des yeux, tant les décors (avec des petits détails "féeriques" à découvrir à chaque page) que les personnages.



C'est bien écrit, bien scénarisé, hormis un petit détail (les Artilleuses braquent une banque pleine de pognon et, alors qu'elles sont sorties de là avec des tas de billets, doivent vendre la sigillaire pour... "se refaire" ? m'enfin m'sieur Ouille... Cela frise l'incohérence...). Et Il y a un autre défaut : c'est beaucoup trop court et au final il ne se passe pas grand chose dans ce tome. On y apprend juste (et essentiellement) un peu la vie des personnages et leur background...



C'est dommage sur ces deux points, mais à part ça, j'ai pas boudé mon plaisir...

Mention spéciale pour Tiboulon, qui est vraiment adorable, ce joli cœur...



La suite au prochaine numéro.
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Je ne suis pas fan des bandes dessinées en plusieurs volumes quand je ne les ai pas tous sous la main car on sait que le volume 1 va sûrement s’arrêter en plein milieu d’une action et je trouve ça très agaçant et frustrant. C’est exactement ce qui s’est passé ici.

Autant j’ai adoré retrouver l’atmosphère et l’ambiance des romans du Paris des merveilles de Pierre Pevel dans cette bande dessinée, autant j’ai trouvé déplaisant de commencer une intrigue et de la voir prendre fin brutalement, sans qu’on ait tout compris.

On va suivre trois jeunes femmes, des voleuses, dans un Paris où vivent des humains mais aussi des gnomes, des fées, des elfes et tout plein d’autres créatures magiques. Ces trois voleuses vont attaquer une banque et voler un mystérieux objet qui fera l’objet de bien des convoitises.

Une bande dessiné agréable à découvrir mais qui s’arrête trop brutalement.

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La fille de l'Exposition Universelle, tome 1

Dessins très réussis, même avec les faces de personnages caricaturés, les planches décrivant les monuments et bâtiments sont fins et précis. La petite histoire, bien gentille, s'incruste dans le Paris de 1855 avec des scènes steampunk. Quelques pages bien illustrées à la fin de l'ouvrage nous explique les différentes inventions réalisées qui marqueront notre vie courante pour de nombreuses années: machine à coudre Singer, tondeuse à gazon, revolver de M. Colt, le saxophone de M. Sax, et bien d'autres parmi les 23 954 exposants.
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L'épée d'Ardenois, tome 1 : Garen

Je flânais dans les rayons BD lorsque mon regard fut attiré par " L'épée d'Ardenois". D'abord, Ardenois m'a fait penser à ardennais, ce que je suis. Plutôt ardennaise, d'ailleurs puisque je suis une femme. Et puis, en feuilletant le premier tome, j'ai trouvé que les dessins ressemblaient beaucoup à du Disney. Et, enfin, l'histoire me donnait envie. Mais, prudente, je n'ai emprunté que le premier.

J'ai trouvé tout tellement... charmant, malgré la présence de méchants sans lesquels l'histoire serait fade, que je vais vite, vite lire la suite.

BD, tu m'as envoûtée. Une nouvelle ère s'ouvre à moi.
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Les Artilleuses, tome 1 : Le vol de la sigi..

Les Artilleuses, c’est un trio de joyeuses monte-en-l’air, un trio d’Arsène Lupin espiègles en jupons, qui réalise ses frasques dans une ambiance steampunk teintée de fantastique (ou le contraire) dans le Paris de 1900 où l'on peut croiser un faune, un gnome, quelques fées... et sans doute que la suite nous réservera d’autres surprises. Le graphisme est dynamique, en adéquation avec le rythme du récit, c’est rempli de poursuites, d’explosions, de fusillades, on ne s’ennuie pas une seconde, avec des personnages très sympathiques, hauts en couleurs, qu’on a envie de suivre sur une longue série.
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L'Epée d'Ardenois, Tome 4 : Nuhy

Botterel de merle !!

La saga est déjà terminée !

J'aurais aimé qu'elle dure encore...

Ce petit Garen, si naïf, est terriblement vaillant, surtout dans ce dernier épisode. Il accomplit avec courage la prophétie. La prophétie ? Vous avez dit prophétie ? Oui, oui. Mais pour comprendre, il faut avoir lu les épisodes précédents. Alors, qu'attendez-vous ?

Oui, j'ai pensé, beaucoup, à l'univers de Walt Disney. Si les dessins y ressemblent, la violence des combats, elle, en est loin. Pas de poésie, de la politique, un peu de diplomatie... et beaucoup de guerres.

J'ai scruté les dessins avec attention, attentive au moindre détail. En cela, je progresse. Au début, je me contentais de lire les bulles !

A bientôt.
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