J'ai pu échouer, ou ne réussir que partiellement dans ma tentative. Du moins, que mon effort invite les peintres à parler de leur art, de leurs maîtres, de leurs admirations. Plusieurs s'y sont risqués, dont je rappellerai le plus grand : Delacroix. Je souhaiterais avoir donné à quelques lecteurs l'amour de la peinture, qui est le même que celui de la vie; je souhaiterais aussi contribuer à rendre à la peinture sa vraie place, qui n'est pas moins haute que celle qu'occupe la littérature parmi les créations spirituelles des hommes.