On ne sait ce que devinrent Benoît et ses compagnons, seulement le Cafre qui avait conduit cette négociation apprit à l'équipage de la goélette que tout le kraal des petits Namaquas, femmes, enfants, hommes, vieillards semblaient transportés d'une joie délirante, et que désignant l'équipage de Benoît et ce malheureux capitaine, garrottés et couchés par terre, ils chantaient en se caressant l'estomac : « Nous les ensevelirons là, noble tombeau, noble tombeau pour les hommes pâles, nous les ensevelirons là, et nous donnerons leurs yeux et leurs dents au grand Tommaw-Owouh. »