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4.12/5 (sur 29 notes)

Nationalité : Roumanie
Biographie :

Jean Bart commence ses études l'école primaire à Păcurari, en 1882, où il a eu comme professeur l'écrivain Ion Creangă. À partir de troisième, selon la tradition familiale, il est inscrit au lycée militaire, afin de commencer une carrière. Son père était le général Panait Botez. Il a fini les études de l'École Des Officiers de la Marine, en embarquant au bord du navire-école "Mircea". Il devient commandant du bord. Plus tard, il a travaillé dans l'administration navale et portuaire de l'époque. Il a été cofondateur de la Revue Maritime ainsi que de la Ligue Navale Roumaine (Liga Navală Română), en 1928.

Il collabore au magazine littéraire Pagini literare, en 1899, aux côtés de Mihail Sadoveanu. Il aura par la suite des contacts dans le monde littéraire ui lui permettront de collaborer avec d'autres magazines connus de l'époque: Viata Romanească, Adevărul Literar. Ses volumes alternent, après la guerre, avec ses missions officiels en Suède, États-Unis, Genève, Paris, où il doit participer en tant que secrétaire de La Ligue Navale Roumaine, spécialiste dans les problématiques du Danube.

L'écrivain commence à signer ses œuvres littéraires avec le pseudonyme Jean Bart en 1911, en ajoutant entre parenthèses son vrai nom. Il écrit des articles de journal, des reportages, nouvelles pour finir avec le roman Europolis, en 1933, préfacé par George Călinescu. Il meurt la même année.
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Source : Wikipedia
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Avec Michel Vergé-Francheschi, Arthur Chevallier Surcouf né sous Louis XV, mort sous Charles X traverse de 1773 à 1827 la Révolution et l' Empire. Malouin d'origine normande, il est l'un des corsaires les plus célèbres après Jean Bart et Duguay Trouin. Franc maçon mais capitaine négrier. Marin absent à Aboukir et Trafalgar. Homme des Lumières apparenté aux frères Lamenais. Roturier mais gendre d'anobli, il est homme des contradictions. Jeune homme il rêvait de gloire et de fortune. Mort à 54 ans il a rempli ses objectifs au delà de toutes ses espérances.

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Citations et extraits (142) Voir plus Ajouter une citation
Plus tard, quand Stamati se réveilla, encore décontenancé par le sommeil, il jeta un œil sur la lettre que le facteur avait laissée. Il la ramassa, surpris, la tourna entre ses doigts, en examinant l’adresse et les timbres étrangers. Il déchira l’enveloppe, et, d’un coup d’œil, évalua la longueur de la lettre en entier. Lorsqu’il déchiffra la signature à la fin, il tressaillit soudain et se frotta les yeux du dos de la main. Était-il réveillé ? Ne rêvait-il pas ? Suffoqué par l’émotion, il commença à lire en vitesse.
La lettre venait de très loin, d’Amérique du Sud, même.
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Penelopa se sentait espionnée. Cela l'irritait affreusement. Parfois, en tremblant de rage, animée d'une légitime rébellion : De quel droit le monde s'immisçait-il dans son existence ? Elle ne demandait rien à personne. Pourquoi ne la laissait-on pas en paix ? Pourquoi vouloir voler son bonheur ? N'était-elle pas seule maîtresse de son corps ? N'était-elle pas libre de vivre sa vie ? L'aversion acharnée des amants pour le reste du monde l'isolait, l'endurcissait chaque jour un peu plus.
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La convalescence a été longue. J'ai horriblement souffert avant de me retrouver. Mais je n'étais plus le même. La plaie, je la crois guérie à présent, mais la cicatrice est si sensible, qu'elle s'ouvre parfois et suppure encore. Croyez-moi, docteur, certains regrets sont plus douloureux que les remords, conclut Mincu, la voix éteinte et la gorge serrée.
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De jour comme de nuit, on œuvrait au chargement des bateaux. Au cœur de la journée uniquement le port était comme mort. Sous l'averse dorée du soleil estival, engourdie, la nature tout entière dormait. Aucun signe de vie, pas le moindre souffle de vent. La terre et l’eau, les hommes et les animaux tombaient soudain dans une sorte de profonde léthargie. Une fois que le soleil au zénith l'avait par une aveuglante luminosité rendu muet et doré, le port ressemblait, dans la fournaise diurne, à une ville morte, ensommeillée par ensorcellement, pétrifiée par les siècles : une ville fantôme.
Une poussière vaporeuse, qui vibrait dans l’air, flottait à l’horizon comme une mousseline transparente. Dans la rade portuaire, au loin, sous un ciel de porcelaine, de noirs navires gisaient, amarrés, immobiles, pareils à des jouets cloués à la surface lisse de la mer, blanche, étincelante comme une coulée de mercure.
Allongés les uns à côté des autres, dans l’ombre d’un tas de charbon, les dockers, exténués, noirauds, à moitié nus, dormaient.
Devant la douane, près de la guérite qui projetait une ombre illusoire, un garde-frontière roupillait, appuyé à son arme.
Le café en face du débarcadère était vide.

[Ziua și noaptea se lucra la încărcarea vapoarelor. Numai în miezul zilei portul era mort. Sub ploaia de aur a soarelui de vară, natura întreagă dormea moleșită. Nici o adiere, nici un semn de viață. Pământul și apa, oameni și animale cădeau parcă deodată într-o adâncă letargie. Nicio viețuitoare nu mai mișca pe cheiurile înfierbântate. Când soarele ajungea la zenit, portul mut, poleit într-o lumină orbitoare, părea în arșița zilei un oraș mort, adormit printr-o vrajă, pietrificat de veacuri – un oraș fantomă.
O pulbere vaporoasă vibra în unde, plutind în zare ca o muselină transparentă. În rada portului, departe, sub un cer de porțelan, două vapoare negre, zăceau ancorate, fixe, ca niște jucării țintuite pe marea netedă, albă, sclipitoare ca o placă de mercur.
Lungiți la rând, sub peticul de umbră la baza piramidei de bulgări de cărbuni, dormeau doborâți hamalii, negri, pe jumătate goi.
În dreptul vămei, lângă ghereta care da o iluzie de umbră, un grănicer la post pirotea în picioare rezemat de armă.
Cafeneaua din fața debarcaderului era goală.]
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–Là-bas, les gens savent faire de l'argent, mais ils ne savent pas le dépenser. Ils marchent comme des fous dans les rues, au pas de course. Il y en a un qui a failli me gifler parce que je l’avais arrêté pour lui demander du feu. C'est qu'ils ne s'attardent pas comme nous au café, en discours, causeries ou bavardages. Ils travaillent, courent et s'agitent jour et nuit.
[–Știu să facă bani oamenii de–acolo, dar nu știu să‑i cheltuiască. Umblă ca nebunii la fugă pe străzi. Unul era să mă cârpească fiindcă l‑am oprit să‑mi dea un foc pentru țigară. Că ei nu stau ca noi la o cafenea de vorbă, la taclale și taifas. Muncesc, aleargă și se frământă ziua și noaptea.]
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Spiru Karaianis était trapu, il avait de grosses mains et une tête de bouledogue, les dents espacées et des lèvres épaisses. C’était le type même du Levantin aux multiples patries, qui s’était enrichi sur le Danube. Venu tout jeune de Marmara, il fut tour à tour balayeur des bureaux d’une agence de voyages dirigée par son oncle, coursier pour documents douaniers et de capitainerie, transporteur de vivres en barque et quatorze ans seulement après, de simple batelier, il devint armateur millionnaire, en possession de quatre navires. En dehors des qualités innées, il était armé d’un anglais levantin appris au Roberts College, école américaine de Constantinople. Au cours d’un voyage à Londres, il avait comploté avec une partie des armateurs anglais pour évincer son oncle ; en détournant à son profit toute sa clientèle, il s’était établi à son compte. Vite enrichi, il n’oublia pas sa patrie. Il avait fait construire à ses frais deux écoles : l’une dans son village natal, l’autre au Pirée.
Admiré, et même envié, il se partageait entre ses trois patries. Il était né dans une île de Turquie, s’était enrichi en Roumanie et faisait de la politique en Grèce.
Il participait à tous les congrès avec mandat de représenter les intérêts des armateurs de la marine marchande grecque.
Affamé, Karaianis surveillait Evantia avec des yeux de loup depuis le jour même où elle avait débarqué à Sulina. Mais il n’avait jamais pu l’approcher. Et soudain, alors qu’il s’y attendait le moins, il vit que le fruit désiré ne demandait qu’à être cueilli. Par défaut de maîtrise, il se démasqua, incapable d’étouffer le désir suscité par l’apparition de la fille venue naïvement quémander un emploi pour son père.

(p. 230)
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- A force de trop aimer l'humanité, j'ai fini misanthrope, à force de trop croire en la vérité et en la droiture, je suis devenu sceptique.
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Sa raison se refusait à admettre pareille monstruosité. « Une jeune fille chaste, sensible, à l'âme pure, se jeter soudain, sans la moindre pudeur, dans les bras d'un Don Juan comme Deliu, devenir le jouet de cet homme qui n'avait jamais aimé une femme de sa vie… Et moi qui l'aimais honnêtement ! » se disait-il douloureusement, avec une naïveté puérile.
La révolte, une jalousie furieuse s'emparaient de lui. Il avait envie tout à coup de courir, de prendre Deliu à la gorge, de le gifler, de défigurer ce beau visage menteur, qui avait fait tant de victimes.
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Il était né dans une île de Turquie, s’était enrichi en Roumanie et faisait de la politique en Grèce.
(p. 230)
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Un froid mur de pierre dissociait ces deux âmes qui menaient chacune sa vie sous le toit de la même demeure.
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