Pour nos ancêtres, lire était un passe-temps intellectuellement stimulant, socialement valorisant et en même temps répandu et populaire. On ne peut qu'envier aujourd'hui un rapport à la lecture qui nous vient d'une époque si lointaine.
Rares étaient à Rome les dîners sans laitue, autant dans les banquets officiels que dans les simples tablées d'amis. Un exemple nous vient du menu préparé par Pline le Jeune pour son ami Septicius Clarus : en hors-d'oeuvre, de la laitue, trois escargots et deux oeufs ; en plat de résistance, une fougasse d'orge accompagnée de vin au miel (mulsum) ; et comme dessert, des olives, courges, oignons, betteraves et autres mets non moins raffinés.
En dehors de tout cadre institutionnel, le pouvoir royal, en Ithaque, se fonde sur une position de force. Il en va de même, à y regarder de près, de tous les rapports sociaux, tant individuels que collectifs: le rapport entre Thélémaque et les prétendants, entre ceux-ci et les Ithaquiens.
Denys [d'Halicarnasse] écrit en effet : "Romulus décida que la femme serait punie de mort par le mari en cas de relation sexuelle illégitime (phthora somatos) et en cas d'ivrognerie."
Selon les Douze Tables était puni de mort celui qui transportait dans son champ les moissons déjà récoltées par le voisin.
Bref, même le chef du groupe avait des devoirs dont le respect était assuré par des mécanismes de type psychique ou social auxquels nous avons déjà fait allusion:la pur du "dêmou phêmis" ,le risque de désapprobation.Mais il n'encourait pas d'autre sanctions de type physique ou patrimonial.
La victime animale devait être tuée dans le silence le plus absolu.