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Critiques de Eva Ibbotson (96)
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Un chant pour l'été

Pour pratiquement toutes les petites anglaises et petits britanniques, Eva Ibbotson, représente des heures de lecture fascinantes. Avec J.K. Rowling, mère spirituelle de Harry Potter, elle est la seule à avoir gagné 2 fois le Prix Nestlé Smarties de livres pour enfants et adolescents, décerné par plus de 1000 écoles anglaises : en 2001 pour "Reine du fleuve" et 3 ans plus tard pour "L'Étoile de Kazan". À en juger par les critiques favorables qu'elle a recueillis sur Babelio, il y a aussi des ex-petites françaises et ex-petits français qui en ont gardé de bons souvenirs.



Pourtant Eva Ibbotson n'était pas anglaise au départ : Elle est née Maria Charlotte Wiesner, en 1925, à Vienne, capitale de l'empire austro-hongrois, de parents juifs non pratiquants. Son père, Bertold Wiesner était médecin, spécialiste fort contesté de la fertilité, soupçonné d'être le père de quelque 300 enfants, ce qui ne l'a pas empêché d'être nommé professeur à l'université d'Édimbourg en Écosse.



C'est sûrement de sa mère qu'elle a hérité son intérêt et talent pour la littérature, car sa mère était elle aussi écrivaine. Anna Gmeyner (1902-1991), était la fille d'un avocat viennois grand ami du docteur Sigmund Freud, qui très jeune commença à écrire des pièces de théâtre. Trois ans après la naissance de sa fille, Eva, elle divorça et partit à Berlin, où elle continua, avec un certain succès, d'écrire pour le théâtre, jusqu'en 1933 et l'avènement d'Hitler. Elle se réfugia à Paris et continua ses scénarii (entre autres pour Georg Pabst), devint une amie de Bertolt Brecht et maria Jascha (Jacob) Morduch, un philosophe russe spécialisé en religion, avec qui elle retourna en Angleterre, en 1935.



C'est en 1938 qu'Anna Gmeyner a publié son chef-d'oeuvre : "Manja", avec le sous-titre "Le Roman de Cinq enfants". Un ouvrage que j'ai très fort aimé, parce qu'il relate les expériences de 5 enfants de 5 familles socialement très différentes dans une ville allemande quelconque de 1920 jusqu'à la montée du nazisme. Cette oeuvre a inspiré Debbie Pinfold à une étude intéressante de la réaction des enfants à la peste brune dans un ouvrage dont le titre en dit long : "The Child's View of the Third Reich : The Eye Among the Blind" (la vision de l'enfant du 3ème Reich : l'oeil parmi les aveugles).



C'est par la mère que j'ai découvert la fille, mais ayant déjà un certain âge, je suis passé directement aux livres pour adultes d'Eva Ibbotson, pas d'histoires de sorcières ou de libellules, mais d'abord "Les matins d'émeraude" et ensuite "Un chant pour l'été".



Bien que ce chant pour l'été ne s'adresse pas directement à un public de septuagénaires, mais plutôt à des jeunes ou à celles et ceux qui ont conservé un esprit jeune.



Mais avant un mot sur l'écrivaine. Jeune elle rêvait de devenir physiologiste, mais l'expérimentation animale la remplissait tellement d'horreur, qu'elle changea - heureusement pour nous, lecteurs - de cap. Avec son diplôme d'enseignement de l'université de Durham, elle devint institutrice avant de se consacrer à une carrière d'écrivain. Entretemps, elle s'était mariée avec Alan Ibbotson, un écologiste, avec qui elle eût trois fils et une fille. Elle a écrit plus de 12 livres pour enfants, dont les ingrédients principaux sont la nature, l'humour et la magie. Elle est décédée en 2010, à l'âge de 85 ans.



Dans son dernier ouvrage, publié en 1997, Eva Ibbotson, envoie la jeune Ellen Carr en Autriche comme surveillante dans un institut peu orthodoxe. Cette école de musique et dance est l'endroit où les riches parents casent leurs rejetons peu appréciés. En plus, les bâtiments sont dans un état lamentable. Plein d'enthousiasme cependant, Ellen se met au travail et par son dévouement se rend très vite indispensable. Nous sommes en 1940 et depuis 2 ans l'Autriche a été annexée par l'Allemagne nazie. Lorsqu'elle se rend compte que le beau Marek, jardinier à mi-temps, est un résistant qui aide les enfants juifs à s'échapper, c'est le coup de foudre.



Je n'en dirai pas plus, juste qu'il s'agit d'un roman émouvant et captivant, qui forme en quelque sorte la synthèse de la vie et l'oeuvre d'Eva Ibbotson, car il y a tous les éléments qui l'ont marqué : l'Autriche, la nature, un peu de magie et de fantastique et surtout son grand amour pour les enfants.



Je suis navré de constater que "Un chant pour l'été" n'a reçu qu'une seule critique sur Babelio, bien que positive, et j'estime que cet ouvrage mérite d'être mieux connu et davantage lu.







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Un chien pour toujours

Ses parents offrent à Hal tout ce qu'ils pensent être indispensables à un enfant : une grande maison, tous les jouets qu'il veut, une bonne école.



Mais Hal n'a pas de copains et ne veut qu'une chose, depuis des années : un chien.



"All Hal had ever wanted was a dog."



Un petit compagnon qui le suivra partout et qui lui apportera enfin cette chaleur dont il manque entre une mère qui hante les magasins et un père en voyage à l'autre bout du monde.



Mais son père s'en fiche et sa mère a peur d'être envahie par les poils dans leur maison aseptisée et design. Jusqu'au dixième anniversaire de Hal. Son père lui promet alors de lui offrir un chien. Mais ce que le garçon ne sait pas, c'est que ses parents sont persuadés qu'il s'en lassera au bout de 3 jours, et qu'ils décident de louer le chien, dans un magasin spécialisé pour les gens riches voulant parader avec un bel animal, sans s'encombrer de la vie avec lui.



Hal connaît trois jours de pur bonheur. Et puis Fleck doit être rendu. Commence alors une formidable aventure, où le jeune garçon envoie tout valser pour défendre le seul rayon de joie de son existence protégée.



"Hal was tired of living in a grown-up world. It was time to make his own world where things were right and faire and as they ought to be. "



C'est un roman jeunesse parfaitement bien mené, bien équilibré et bien écrit. J'ai été touchée par la description de ces pauvres chiens du magasin qui désespèrent de trouver un jour un foyer et qui ne peuvent s'attacher à leurs maîtres temporaires, égoïstes et stupides.



L'histoire se déroule subtilement, et même si on finit par s'attendre à la fin, on ne peut s'empêcher d'en sourire et d'être soulagé quand elle advient. Et même si les gens mettent du temps pour changer ("Even in their distress and fear for Hal, the Fentons found it hard to believe that money wasn't the answer to everything".), les parents de Hal finissent par comprendre ...



Eva Ibbotson montre que tout l'argent du monde ne peut remplacer la chaleur de l'amitié et de l'amour, et illustre cette morale par un charmant texte.



A lire, pour vivre une aventure pleine de tendresse avec nos amis à pattes.



"A dog who belongs to somebody forever is a dog who is free."
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Reine du fleuve

Maia, jeune orpheline fortunée, est envoyée au Brésil pour y retrouver des membres de sa famille éloignée. Visiblement attirés par l’appât du gain, les Carter n'accueillent pas Maia comme elle l'espérait. Grâce à sa bienveillance et aux amitiés qu'elle se crée en chemin, elle réussira tout de même à découvrir (et nous faire découvrir) quelques merveilles de l'Amazonie.



J'ai beaucoup aimé l'immersion dans l'Amazonie du début du XXe siècle. L'essentiel de l'action se déroule sur les berges de L'Amazone, près de Manaus (ce qui change de Rio, où se déroulent la plupart des autres livres que j'ai lu sur le Brésil à l'occasion du thème de janvier 2024 d'un club de lecture !). Eva Ibbotson réussit à merveille à nous plonger dans cet environnement si exotique, tant pour nous que pour son héroïne. Je me suis rapidement attachée à Maia et j'avais plaisir à la retrouver à chaque ouverture du livre. Les personnages secondaires sont très intéressants et très humains, surtout Mlle Milton (la gouvernante) et Finn (le métisse), évidemment.



Le style de l'autrice est accessible et entraînant. Le rythme est parfaitement adapté à l'ambiance. L'intrigue est captivante, parfois proche du roman d'aventure. Le dévoilement progressif des personnages tient en haleine (même si, en tant qu'adulte, on se doute assez rapidement de l'influence d'un des personnages sur le passé de Finn et l'avenir de Maia). En revanche, je m'interroge sur le public ciblé : n'est-ce pas trop long pour des enfants de moins de 10 ans ? Et je crains qu'il soit trop "bon enfant" pour des pré-ados... Personnellement, cette bienveillance au cœur de situations odieuses m'a plu, mais je suis une adulte, ancienne adepte du dessin animé "Princesse Sarah", que ce roman m'a parfois remémoré.
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Un chien pour toujours

Pour tout dire, j'ai commencé la lecture de ce roman un peu à reculons... Non pas que je n'aime pas les chiens, mais je redoutais un roman plein de bons sentiments, un peu guimauve. Sauf que j'avais beaucoup aimé les autres romans d'Eva Ibbotson et son écriture.

Finalement je suis plutôt agréablement surprise car ce n'est pas juste un roman plein de bons sentiments (il y en a bien sûr!): on y parle d'éducation, de la société de consommation (où les chiens peuvent être loués et rendus, ça évite de se sentir prisonnier...), de rencontres, de périple, d'aventures, d'humanité.

Quelques longueurs dans le récit mais je l'ai lu d'une traite quand même et j'ai souvent souri: les adultes sont souvent assez ridicules quand on compare leurs comportements avec ceux des enfants, et voire même ceux des chiens.

L'écriture d'Eva Ibbotson me manquera en tout cas, ses livres jeunesse m'ont souvent fait rêver et voyager (Reine du Fleuve, l'Etoile de Kazan).
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Un chien pour toujours

Hal voudrait un chien. Ses parents s'y opposent. Mais devant l'insistance de leur fils unique, ils décident de louer un animal pour le week-end, pariant que l'enfant s'en lassera très vite. Mais la relation avec le chien est vite fusionnelle et la séparation déchirante pour l'un comme pour l'autre... Hal va alors décider d'agir...



Un conte animalier qui allie aventure et réflexion sur les valeurs de notre société. Quel lien reste-t-il quand le matériel prend la place de l'humain? Le récit prend le temps de construire les personnages. Les animaux ont chacun leur personnalité et leur histoire. La relation parent enfant est aussi évoquée avec beaucoup de justesse. A quoi bon donner de nombreux cadeaux si on ne prend pas le temps de parler et de jouer avec ses enfants?




Lien : http://0z.fr/qrZYL
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L'étang aux libellules

Livre jeunesse qui montre bien, en toute simplicité, ce qu'est l'importance de la solidarité de tous face à l'oppression et à la perte de liberté.



L' étang aux libellules un endroit merveilleux en pleine nature loin du chaos et des obligations où le roi de Berganie Johannes pouvait se ressourcer, il s'y rendait déjà enfant avec son ami Matteo, et adulte a pu le faire découvrir à son fils Karil.



L'auteure nous décrit une école à nulle autre pareille "libre" et "progressiste" un véritable foyer pour les enfants, établissement qu'elle a connu et dont elle s'est inspiré largement.



Une belle aventure imaginaire.
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Le secret du quai 13

Imaginez qu'à Londres tous les 9 ans, ce soit portes ouvertes aux ogres, trolls, fées, sorcières, lutins et autres farfadets traversant le "Chunnel" reliant la capitale anglaise et la célèbre Ile (ou Avalon ou tout autre nom que lui donne la littérature).

Imaginez trois nounous fées emmenant le petit prince voir le vaste monde "réel" et qu'une vilaine bonne femme en mal d'enfant s'arroge le droit de parenté sur le bébé princier dans un moment d'inattention des fées.



C'est à peu près là que débute l'histoire d'un sauvetage, 9 ans après l'enlèvement, par un quatuor hétéroclyte et magique qui n'est pas au bout de ses surprises.



Drôle, frais, le style est simple, les personnages ont tous des caractères bien distincts. J'ai adoré le personnage de l'ogre Hans caché sous les graines de fougère (qui le rendent invisibles sauf son œil ^^). Et que dire du faiseur de brumes dont on ferait bien un animal de compagnie tant il est mimi.



Bref, un belle histoire pleine de merveilleux. Un joli roman jeunesse plein d'aventures et d'amitié qui ravira les amateurs de fantastique et de créatures en tout genre.
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Un chant pour l'été

une bonne lecture dans l'ensemble
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Le secret du quai 13

Cette sympathique histoire se déroule dans un monde extraordinaire où des personnages fantastiques comme des fées, des sorcières... vivent tranquillement dans un monde parallèle à celui des humains. Un tunnel, ou plutôt un chunnel comme l'auteur l’appelle, relie ces deux mondes. Ce "chunnel" s'ouvre tous les 9 ans pendant 9 jours et permet aux monstres (ce terme n'est pas forcément négatif) de visiter Londres et même de s'y installer. L'histoire débute sur l'enlèvement du prince, le fils du Roi et de la Reine (humains) de l’île sur laquelle habitent ces créatures, alors qu'il n'avait que trois mois, lors d'une visite de Londres avec ses nourrices. Le chunnel se referme 9 jours plus tard et voilà que le prince est coincé en Angleterre et ignore tout de la vérité! 9ans plus tard, la Reine accablée par le chagrin monte une équipe de "sauveteurs" qui seront chargés de lui ramener son fils, le prince.

Une histoire d'amitié touchante (mais vous ne le découvrirez qu'à la fin!) entre une demi-sorcière et un jeune garçon, à Londres mais au beau milieu des trolls, des ogres, des fées... Rappelez-vous seulement que monstre ne rime pas avec méchanceté! Un livre facile à lire que je conseillerais plutôt aux collégiens.



Note: 14/20
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Le secret du quai 13

Petit livre qui me renvoie loin loin en arrière, au début de mes années collège (presque dix ans!).



A l'époque j'étais complètement sous le charme. le livre même s'il s'en écarte à sa façon n'est pas sans rappeler un conte.

D'une part par son intrigue avec un prince disparu dans un royaume très "merveilleux", ensuite par son atmosphère légère et un rien brumeuse.



L'histoire est quand à elle sympathique, de même les personnages. Et si le tout reste un brin enfantin il ne faut pas oublier qu'en cela il ne fait que s'adresser à son public premier.



En un mot, un très bon souvenir.
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L'étang aux libellules

Quel bonheur l'écriture d'Eva Ibbotson, quel dommage qu'elle nous ait quittés.

Chaque lecture d'un de ses romans est pour moi un petit ravissement.

Celui-ci ne fait pas exception.

J'ai particulièrement aimé la partie se déroulant dans le pensionnat de Delderton, et appris à la fin du livre que c'était quasi autobiographique. Avoir fréquenté une telle école est peut-être une partie d'explication au plaisir que l'on éprouve à lire ses textes.



Le résumé du roman n'est pas le plus important.

Quel que soit le sujet, elle le transforme en un vrai bonheur de lecture.

Ici, on rencontre d'abord une fillette qui est le rayon de soleil de ses proches, puis on suit avec plaisir sa découverte d'une école hors norme. Où elle se fait remarquer par son habitude de s'inquiéter beaucoup plus pour les autres que pour elle-même.

Où un petit garçon se désole parce que, au lieu d'apprécier la liberté qu'on lui laisse, il voudrait bien intégrer une école où on lui dit ce qu'il doit faire, où on le punit, et où on apprend à jouer au cricket.

Ensuite, à force de volonté, Tally va réussir partir pour la Berganie, et là, tout bascule.



La seule chose que je regrette dans ce livre, c'est qu'on doit le terminer, et quitter ces personnages attachants.

Heureusement, j'ai encore deux romans d'Eva Ibbotson à découvrir !!



Quel dommage que la 4e de couverture dévoile ce qui se passe plus loin que la page 200 !

Une fois de plus, je me félicite de ne pas l'avoir lu avant de lire le roman ! Je comprends bien qu'il faut résumer pour vendre le livre, mais tout de même, c'est navrant.

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Un chien pour toujours

Un très joli livre sur la découverte de soi et de l'autre. Une histoire sur la place que chacun trouve afin d'être heureux.

Ce roman prend le temps d'installer ses personnages, de nous les faire aimer.

Une très jolie découverte, un tendre et dur voyage qui ne nous laisse pas indifférent.

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Reine du fleuve

Je viens de fermer ce livre et mon esprit continue de naviguer sur le fleuve Amazone avec Maia, Finn, Minty et le professeur.

Cette belle histoire s'écoule comme un long fleuve tranquille avec quelques embûches beaucoup de sentiments divers, mais surtout un bien être et une plénitude extraordinaire.

Quoi de plus merveilleux que la nature et la liberté.

Envie de voyage, d'évasion, de découvertes ne tardez pas à lire Reine du fleuve vous serez enchanté.

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Un chien pour toujours

Toujours un régal de lire Eva Ibbotson.

Certes, le sujet ici est moins original et au début, on se dit qu'on a déjà lu plein d'histoires de ce type, un petit garçon qui veut absolument un chien et rien d'autre, des parents "coincés" pour lesquels ce n'est pas envisageable, les jeunes filles pauvres qui adorent les animaux ...



Sauf que .... c'est l'écriture de Eva Ibbotson, et donc dès qu'on a commencé, on ne peut plus le lâcher.

Sauf que ... cela va bien au-delà d'une petite histoire de garçonnet riche et entêté.

Sauf que ... on découvre plein de chiens très différents, avec leur caractère, leurs qualités et leurs défauts. Et que même si comme moi on n'y connaît strictement rien en race de chiens, et qu'on est peu intéressé par le genre canin, c'est passionnant.

Sauf que, on va pas mal réfléchir sur plein de sujets, et faire des rencontres très riches.

Tout en lisant cela d'un coeur joyeux parce qu'on sait que ça se terminera au mieux !!



Pour moi, c'est un "Ensemble c'est tout" canin .... à l'envers !

Oui, je sais, c'est un peu tiré par les cheveux, mais c'est ce que ça m'a évoqué au long de ma lecture : Tout ces chiens obligés de vivre ensemble, même s'ils s'entendent bien, et qui peu à peu vont trouver leur endroit idéal pour vivre.



Bref, vous l'avez compris, j'ai passé un moment bien agréable avec ce roman.

Je remercie PegLutine de m'avoir signalé ce livre qui m'avait échappé, et je suis bien d'accord avec elle pour dire que Eva Ibbotson nous manque.



PS : je m'aperçois que je n'ai pas parlé de l'humour qu'il y a tout au long de l'histoire. Même si elle est émouvante souvent, on sourit aussi beaucoup. Notamment à cause des adultes, un peu caricaturaux, mais aussi par exemple sur la scène du cirque.

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Recherche sorcière désespérément

Très surprise par cette lecture, j'ai passé un excellent moment.

Le Grand Sorcier Noir Arriman le Terrible cherche une épouse, aussi maléfique que lui. Pour cela, il organise un concours où toutes les sorcières de sa région sont conviées. La plus sombre et dangereuse deviendra sa femme, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Beaucoup d'humour, une écriture fluide et agréable, une histoire rythmée et des personnages attachants, je recommande ce livre !
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Reine du fleuve

Après plusieurs années j'ai décidé de relire ce roman, et sincèrement je ne regrette pas. Je l'ai dévoré en moins d'une journée !

Il nous entraine dans un autre univers et nous fait rêver. Les souvenirs qu'il laisse sont magnifiques. Il donne l'envie de découvrir la nature et ses merveilles sans les tout le "mal" dont on l'accuse...

C'est le seul Roman de Eva Ibbotson que je connais, mais il me donne envie de découvrir son univers ...

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L'étang aux libellules

Challenge ABC 2017-2018

22/26



Comment entrer en résistance ? Il semblerait qu'il n'y ai rien de plus facile pour Tally : c'est de suivre son coeur. Mais pas uniquement : c'est adopter un comportement logique. Un souverain vous invite dans son pays pour un festival de danse folklorique et il se trouve qu'en plus ce souverain refuse de se soumettre à Hitler ? Acceptons son invitation. Pour Tally, cela s'appelle soutenir. Pour le reste du monde, c'est de la résistance pacifique et presque passive. Puis ensuite de la résistance pacifique et active : il s'agit de sauver quelqu'un.

En fait, résister, ça se fait dans les actes du quotidien. Mais il faut y penser, avoir une certaine disposition d'esprit. C'est ce qu'essaie de montrer Ibbotson : pour certains c'est facile, les autres, il faut les convaincre. Et même si elle se laisse aller à quelques facilités (certains événements tombent un peu trop bien pour régler les problèmes qui se posent), c'est un roman porteur d'espoir, qui fait comprendre que rien n'est joué d'avance et que si parfois le découragement guette, il y a toujours quelqu'un pour nous soutenir. Et que le désespoir ne résout rien, bien au contraire (enfin ça on le sait, simplement il faut le répéter, de temps à autre et reprendre une dose de courage).
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Le secret du quai 13

Juste trop bien... J'ai eu du mal a m'y attaché mais cette histoire ma fait pleurer.

J'ai tellement adoré ce livre à la fois triste et amusant...

Je pourrais en écrire 1000 lignes sans m'en lassé, le relire autant de fois qu'il me plaît.

JUSTE TROP BIEN, et je vous le conseille FORTEMENT.
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L'étang aux libellules

Eva Ibbotson est une auteure jeunesse que j'apprécie beaucoup. Elle a beaucoup d'idées originales et parvient à nous faire des fins souvent en coup de théâtre. Bien que sympathique, ce livre-ci est loin d'être mon préféré. J'ai eu du mal avec l'héroïne. Certes, celle-ci est une enfant très intelligente, mais ces remarques et questions me l'ont plutôt fait passer pour une petite fille bizarre. L'histoire est sympathique mais pas aussi prenante que d'autres de ces livres. Le début est un peu lent mais la suite s'accélère un peu. C'est une belle histoire d'amitié et la fin, bien qu'elle ne soit pas en coup de théâtre, m'a tiré un sourire.



Un livre jeunesse agréable à lire mais qui n'est pas le meilleur de cette auteure.
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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Le secret du quai 13

Ce livre m’a été conseillé il y a de ça deux ans par ma bibliothécaire. A l’époque, j’avais emprunté le livre mais je ne l’avais pas lu pour je ne sais quelle raison. En me rendant à la bibliothèque cette semaine et ne sachant que choisir, j’ai repensé à ce livre et je me suis aussitôt embarquée dans sa lecture. La couverture est très simple mais l’illustration reste magnifique malgré je pense le manque de vie des personnages représentés…



Dans la gare de King’s Cross, sous le quai numéro 13, dans la salle d’attente se tient une porte secrète appelée le Chunnel. Ce « passage » qui s’ouvre tous les neuf ans pendant neuf jours vous emmène dans un long tunnel mystérieux qui mène à une crique secrète où un bateau vous attends pour emmener ses passagers sur l’île dit Avalalon, Terre de Saint-Martin ou encore le Pays des Brumes soudaines… Sur cette île, vivent toutes sortes de créatures aussi extraordinaires les unes des autres : ogres à un œil, dragons, sirènes, harpies, trolls, faiseurs de brume… En 1983, la reine de ce royaume accouche du futur prince mais, celui-ci est kidnappée alors que ses nourrices l’avaient emmené à Londres en empruntant le Chunnel ouvert à ce moment-là…



Malgré le fait que ce roman soit destinée à la jeunesse, j’ai adoré découvrir le monde féérique du Pays des Brumes soudaines et découvrir toutes les créatures qui y vivent. Les personnages sont très attachant surtout Odge Gribbell, une jeune sorcière qui ferait tout pour ramener le prince à ses parents. Je me suis littéralement pris d’amour pour le petit faiseur de brume qui est trop mignon, très calins… Enfin bref, un vrai petit animal de compagnie qui me donne envie ( :



Néanmoins, après plusieurs chapitres lus, la fin de l’histoire est devinable mais bon, à la base, c’est un roman jeunesse… L’univers présenté par l’auteure reste quand même très détaillé et on s’y croirait presque. Un mélange de fantastique et de policier, tout ce qu’il faut pour me distraire et me ramener en enfance.



Si vous avez envie de vous détendre et de replonger en enfance, je vous conseille donc de vous emporter dans cette lecture qui vous plaira certainement !
Lien : http://maelineexbooks.wordpr..
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