Bon depuis quelques temps déjà, je rajoute des livres dans ma PAL déjà titanesque. Mais bon, mes chers amis, qui mieux que vous peuvent me comprendre. Notre cœur de lecteur est bien trop sensible quand nous passons devant un joli livre tout neuf ou non, ou quand nous en découvrons de nouveaux sur nos groupes adorés de lecture sur Facebook. Ce n’est vraiment pas de notre faute ! Bin oui quoi. Les maisons devraient éviter de faire de superbes couvertures pour nous donner l’envie d’en acheter. Et le pire dans toute cette histoire, c’est que nos portes monnaies se retrouvent vite fait bien fait s’assèche de nos moyens et tout cela pour notre plus grand bonheur. Mais bon, si je continue comme cela, je finirai par vous faire une dissertation parlant du bonheur d’acheter des livres et du fait que nos comptes épargnes ne s’en remettent pas. MDR. Je vous disais donc, que depuis quelque temps, je désirais un livre plus que jamais. Jolie couverture, pas très consistant, un résumé prometteur, gratuit, et tout cela grâce aux éditions Lune – Ecarlate. Et puis, tout à coup, … ce fut le trou noir.
Pour mieux me comprendre, voici la quatrième de couverture qui est très appétissante. Lorsque Cynthia arrive en Inde, elle est émerveillée, et elle espère bien que les moqueries qui la suivent depuis son enfance cesseront. Elle se sait différente, mais est-ce une raison pour que les autres décident toujours à sa place ? En effet, son père, lord Beltran, a résolu d’assurer son avenir en la mariant, sans même la consulter sur le choix de l’époux. Sanjit a intégré la domesticité des Beltran dans un but bien précis. Nulle part, son plan ne prévoit qu’il tombe amoureux de la fille de la maison ! Mais, jamais non plus, il ne s’est imaginé qu’une jeune fille de la noblesse anglaise puisse prêter attention à un simple chauffeur…
Il est séduisant non ? Juste le pays vous dit ‘’voyage’’. Et la différence sociale entre les deux jeunes gens vous annonce la suite du programme. Ah la la.
Cynthia, est une belle jeune fille, enfant unique du lord Beltran, et donc enfant chéri autant par son père que par sa mère. En Angleterre, même si elle était en âge de se marier, il lui était impossible de se trouver un bon soupirant. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que cette charmante enfant est une femme enfant. C’est-à-dire une femme un peu naïve, qui est du genre exubérante, insouciante, pétillante, s’émerveillant à chaque instant pour un rien, pleurniche pour quelque chose sans importance, … Bref elle agit quasiment comme une gamine. Pourtant, à cause de son trait de caractère, et parce que tout le monde dans son pays d’origine l’appelle petite sotte, ou quelque chose de ce genre, elle n’a jamais pu se marier. Et c’est justement pour tout recommencer à zéro qu’elle a accompagné sa mère en inde.
Sanjit, est un bel indien de vingt-cinq an, à la peau halée par le soleil, et surtout il est un domestique dans la belle demeure du père de Cynthia. Mais il cache son jeu. Car en réalité le jeune homme est un prince descendant des grands maharadjahs et qu’il est en mission pour récupérer un trésor familial afin de le ramener chez ses parents. Mais ce faisant, le temps d’apprendre les habitudes des ‘’colonisateurs’’, et de trouver le bon moment pour passer à l’action, Sanjit va se rapprocher de la jeune fille. C’est un jeune homme plein de tendresse, de douceur, rusé, patient, et surtout loyal. Il sait que si tous les domestiques savaient qui il était, tout irait plus vite. Néanmoins, il préfère rester en retrait le temps de mettre Cynthia hors de danger vis-à-vis du fiancé que lord Beltran a choisi pour elle.
Lord Beltran et son épouse, parents de Cynthia, sont de parfaits petits anglais. Madame, tient la maison, s’occupe de sa fille, et est capable de devenir un véritable dragon, quand elle estime que son époux prend la mauvaise décision vis-à-vis de leur enfant. Tant qu’à lord Beltran, après avoir perdu la quasi-totalité de ses avoir en Angleterre, a pris la décision d’installer toute sa famille en Inde où la prospérité ne tardera pas à devenir importante. Néanmoins, contrairement à sa femme, et même s’il adore sa fille unique, il ne va pas hésiter à faire en sorte que sa fille prenne un époux, quitte à le choisir dans le mauvais lot. De plus dans ce couple, même si monsieur devrait en principe porter la culotte, et c’est ce qu’il fait en prenant des décisions importantes pour l’avenir des siens, devant la colère de sa femme, il est capable d’aller se terrer dans un trou. Il a vite compris et cela depuis belle lurette que ce que femme veut, dieu veut.
Lord Mailbrown est le pire homme qui soit, du moins à mes yeux. Il est hypocrite, condescendant, il se fiance à la donzelle mais ne l’aime pas, il est en un mot : répugnant. Et encore je pèse ma pensée. Bref, si aux yeux de lord Beltran il ferait un parti plus que convenable pour sa fille, il va se rendre compte avant le mariage que cet homme est détestable. En plus à la manière dont l’auteur le décrit, en fait un être vraiment moche comme un poux.
Enfin, je ne me suis même pas rendu compte que je suis arrivé au point où j’approfondi encore plus la compréhension du roman. D’ailleurs, il se compose de trois points avec la plume de l’auteur, la romance entre les l’intrigue du livre.
Tout d’abord, la plume d’Eve Terrellon est légère. On lit très facilement ce petit conte. D’ailleurs j’estime que je l’ai lu trop vite. Il est simple à comprendre. Les descriptions sont belles, mais peu approfondies. J’aurai aimé avoir plus de détail sur le palais, sur les tenues des domestiques, ou encore sur des paysages de l’inde en elle-même. En plus de cela, l’univers mis en place, c’est-à-dire en 1904 où l'Inde est encore gouverné par l'Empire britannique, on apprend les mœurs, les habitudes, les manières, de la caste bourgeoise de l’époque. Et puis il n’y a pas d’actions comme pour les livres dont j’ai l’habitude de lire, enfin si au moment de l’attaque du tigre, mais sans plus. Il n’y a pas d’humour, de pics acérés comme les serres d’un aigle, ou encore du rythme avec action, rebondissements, retournement de situation, quiproquos, … Non rien de tout cela, c’est mou.
Cependant la romance entre les personnages est plutôt plaisante. Cynthia douce et belle jeune fille un peu naïve sur les bord, voie sa vie partir en vrille dès l’instant où son père lui annonce ses futures fiançailles. Cependant depuis quelque temps, c’est auprès de Sanjit, un domestique qu’elle va chercher réconfort, et même pendant sa période avant les fiançailles. Les deux jeunes gens se découvrent, et le jeune homme devient très vite son ami, il l’écoute, la réconforte, l’a conseil, lui explique les choses quand elle lui pose une question, etc. De son coté, Cynthia va s’apercevoir que Sanjit est plus à son écoute que n’importe quel autre homme avant lui, qu’il ne la juge pas, qu’il est patient … C’est ainsi qu’elle va se découvrir des sentiments pour le jeune homme. Et quand ce dernier va commettre son larcin, puis venir à l’endroit où se passe la chasse, qu’il va devoir la retrouver à cause d’un énorme tigre, il restera un peu bête lorsque la donzelle lui déclarera ses sentiments. Lui il l’avait compris depuis longtemps, mais devant la statue du dieu Ganesh, lui qui gardais ses distances, va alors accepter, et se rapprocher de la petite. Mais après le fait que le tigre ait faillit le tuer et sa convalescence, Sanjit va alors demander à la petite si elle accepte de le suivre. Et c’est ensemble qu’ils vont s’enfuir. Sur ce point-là aussi j’ai un gros souci. Où est passé le mariage ? Comment a été accepté la gamine par les parents de Sanjit ? Comment les parents de Cynthia ont pris leur mariage ? Autant de questions qui restent en suspense. Mais n’empêche c’est une très belle romance qui méritait je pense, un épilogue.
Enfin l’intrigue du livre est si simpliste, que c’est à en pleurer. L’amour entre Sanjit et Cynthia. L’auteur a su tourner l’histoire de manière à ce que nous suivons ce qui se passe entre eux. Elle y met des obstacles assez importants comme le fait qu’ils soient de deux castes différentes, même si Sanjit garde secret qu’il soit un prince. Il y a le fait que Cynthia va se fiancer. Et puis le caractère plutôt doux de la belle. Sans compter que Sanjit à faillit mourir sous les griffes d’un tigre. Mais bon, comme l’action n’est pas vraiment présente, on n’arrive pas vraiment à s’identifier à la fille.
En conclusion, autant j’ai aimé ce livre, autant je me suis lamentée. Je m’explique, à mes yeux, Le tigre de la destinée était un livre où un beau prince était maudit et se transformait en tigre. Qu’il faisait la cour à la demoiselle, qu’ils se mariait, etc, etc. Bin non. Là-dessus, je me suis gourrée en beauté. Certes l’histoire est belle, bien écrite, plaisante, et facile à lire, mais j’aurai aimé plus d’actions, plus de descriptions approfondies, plus de conversations, plus de … Je ne sais pas comment le dire. Plus de magie, plus de scènes entre les tourtereaux, plus, plus, plus. Oh je ne dis pas que le livre n’est pas bien, mais en fait je reste sur ma faim. J’aurai aimé avoir un épilogue où toutes mes questions auraient eu réponses. En fait cette fin, me laisse comme un gout d’inachevée. Je n’arrive pas à me faire à l’idée de ce départ précipité, de ce mariage raté, de parent ultra inquiets, etc. Dommage. La fin mérite vraiment d’être retravaillée, si cela était possible. Mais dans l’ensemble à part les points négatifs, Le tigre de la destinée est une belle histoire, que beaucoup de lecteurs romantiques et aimant les histoires à l’eau de rose trouveront à leur gout. Ce ne fut pas un coup de cœur, mais il était presque. Su ces derniers mots, à très bientôt pour une nouvelle chronique.
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