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Critiques de Eve Terrellon (80)
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Le Tigre de la destinée

Sans intérêt

Une histoire heureusement très courte qui traine en longueur, beaucoup de passages ne tiennent pas la route irréaliste. Presque dès le début on comprend la suite aucun suspense. Seul point positif le téléchargement sur kindle est gratuit

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Dans l'ombre de la Guillotine

Dans la France pré-révolutionnaire, Adrien de Sarnas, fils d'un vicomte abusif, devient progressivement aveugle. Sa maladie l'indispose de jour en jour mais il se garde bien d'en parler à qui que ce soit, excepté un médecin de Paris. Adrien est très proche de son frère aîné Henry et ce dernier essaye tant bien que mal de l'éloigner de leur paternel autoritaire, maître en son château de Vorms. Plusieurs périples attendent alors Adrien de Sarnas au cours desquels il réalisera que son monde aristocratique, enlisé dans les privilèges disparaîtra peu à peu pour laisser place à une nation et une république. Il découvrira des révélations familiales qu'il ne soupçonnait pas et cela ne peut que resserrer un peu plus les liens entre les deux frères et peut-être aussi leur père. Il s'agit là d'une très belle histoire familiale et le cadre historique peut en témoigner!
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Les amants de la mer de Chine

Un livre qui me tentait énormément !

Shanghai, 1861. Jonathan est un petit garçon de 5 ans dont la mère a disparu. Il va se retrouver dans un orphelinat tenu par un couple de britannique. D'origine occidental, il se démarque énormément des Chinois avec ses yeux verts et ses longs cheveux blonds. Cette différence va le faire remarquer par Bao, qui n'a que deux ans de plus que lui et qui est le fils du joaillier le plus réputé de la ville.

De complicité enfantine, cette amitié va se transformer en amour au fur et à mesure que les années passent. A 17 ans, Bao demande à Jonathan de venir travailler pour lui, c'est l'occasion de laisser l'orphelinat et de vivre leur passion. Mais leur relation ne va pas être un long fleuve tranquille... Ils vont devoir gérer les rumeurs et autres ragots, l'antagonisme de certaines personnes, et la volonté de la famille de Bao.

Dans leur chemin pour vivre leur amour au grand jour, ils vont devoir déjouer complots, survivre au palais de Shanghai, voyager jusqu'aux confins de la jungle... Tout cela pour leur amour et connaître les mystères de Qinqiè Aiqing.

Les amants de la mer de Chine est un livre que j'avais repéré d'abord grâce à sa couverture puis à son résumé intrigant. Il ne m'en fallait pas plus pour céder !



(Voir mon avis complet sur mon blog.)
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Les dames de Riprole, tome 1 : La Dame du v..

Ce roman me faisait de l’œil depuis que l'auteur en avait parler sur sa page auteur et c'est avec une joie non dissimulé que j'ai accepter ce Service Presse de la part de la maison d'édition "Lune Écarlate Éditions" et bien sur dès que j'ai eu un moment a moi, j'ai sauter sur la lecture et qu'elle lecture.



Avant d'entrer dans le vif du roman, je tiens a parler de l'auteur. Eve a une plume légèrement tremblante, mais durant toute cette romance historique, qui je rappel n'est que le premier tome, a su m'entrainer là ou elle le voulais, car le nombres de recherche qu'elle a faite rendent l'histoire réel et vibrante sans fausse note, même la couverture est délicate et attirante, comment ne pas se laisser tenté?



Maintenant l'histoire.... Mon Dieu que vais-je dire sur Tristan et Isabelle? Ces deux personnages sont meurtries par la vie, mais malgré tout ça, ils ont une force de caractère qui les rends tellement attachant qu'on en oublie de s’apitoyer sur leur malheur.

Malgré le côté fleure bleue, l'historique nous montres la rudesse de la vie a cette époque et j'ai cru pendant toute ma lecture me retrouver en l'an 1416.

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Les dames de Riprole, tome 1 : La Dame du v..

Moi qui suis friande de romans historiques se déroulant au Moyen-Âge, je ne pouvais passer à côté de cet ouvrage !

Vu que c'est une romance, j'avais un peur que le contexte historique ne soit qu'un prétexte et que l'histoire soit traitée de manière superficielle voire incohérente (comme il m'est si souvent advenu d'en lire, hélas), mais j'ai été très agréablement surprise par la qualité de l'intrigue et les efforts déployés par l'auteure pour nous immerger dans cette période de la Guerre de Cent ans (même si j'ai remarqué une ou deux facilités narratives notamment concernant l'agression d'Isabelle qui aurait pu être évitée... ^^) !



Les personnages sont tous attachants et très différents dans leur comportement ou leurs motivations : la douce Isabelle, tellement attachée à son sens du devoir qu'elle est prête à se sacrifier pour sa famille, le ténébreux Arnault, son frère aîné, revenu de la guerre profondément modifié et brutal, et qu'elle ne reconnaît plus, le sensible Béranger, dernier né de la famille qui ne rêve que de devenir ménestrel au grand dam de son frère... Thierry, l'écuyer du sauveur d'Isabelle, loyal et impétueux... et puis son maître, l'insaisissable chevalier Tristan de Mortrans dont le secret est bien intrigant. Je n'avais qu'une hâte : en savoir plus à ce sujet, et je me suis surprise à guetter impatiemment chaque indice. J'ai d'ailleurs eu deux thèses à ce propos, dont l'une d'elle s'est avérée la bonne !!



Si j'ai adoré la 1ère moitié du livre, j'ai ensuite trouvé que tout s'enchaînait un peu trop rapidement alors que l'auteure avait jusque là pris son temps pour poser l'histoire et les personnages… tout se précipite en fait après la révélation du secret de Tristan... J'aurais mis une appréciation plus élevée avant d'en arriver à cette dernière partie, résolue de manière un peu trop expéditive, et souffrant parfois de passages un peu trop mièvres alors que les débuts avaient été un véritable enchantement .



Concernant l'édition, j'ai lu ce livre sous format numérique et il n'y avait pas de"renvoi" aux renvois (il m'a fallu attendre d'arriver à la fin du livre pour les lire), ce qui m'a fait un peu (beaucoup) pester au début mais plus du tout quand j'ai vu qu'ils m'auraient spoilée ! de plus, il reste plusieurs coquilles et fautes de conjugaison.



Je pense que je lirai la suite, même si j'aurais préféré qu'elle porte sur le frère aîné dont le changement de caractère après son retour de la campagne militaire de 1412 m'intrigue beaucoup ! Malgré mes quelques réserves, ce livre restera une très jolie découverte…
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Printemps



Vous le savez, je n’arrête pas de le dire mais j’adore les recueils ! Et l’exercice est difficile. Écrire une histoire courte est compliqué, car il faut être succinct, clair, explicite mais prendre son temps… Ici, défi relevé !

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J’ai dévoré ce recueil ! J’ai également découvert la plupart des auteurs, leurs styles et leurs univers. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont doués. J’ai pu apprécié chaque nouvelle à sa juste valeur.

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Caleb m’a fait mourir de rire ! Je me suis vraiment bien amusée à lire les péripéties de cet étudiant un peu gauche, venu passe ses vacances chez sa grand-mère acariâtre. Une tranche de vie dans l’air du temps, avec une écriture pertinente et un sens de l’humour décapant.

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Eve m’a brisé le cœur. Un tout jeune homme en plein cœur de la guerre est contraint de cacher son homosexualité. Mais j’ai aimé cette touche de fantasy et la pointe d’espoir qui transparaît à travers le pire. Moi qui n’aime pas du tout lire de romans écrits à cette époque, je n’ai eu aucun mal à me plonger dans cette nouvelle très bien écrite.



Seana aussi m’a brisé le cœur. Un homme a perdu l’amour de sa vie et presque dix ans après, n’arrive toujours pas à faire son deuil. J’ai eu vraiment beaucoup de peine pour cette âme blessée et perdue, noyée dans sa douleur. Un poète, anciennement prolifique, n’arrive plus à écrire une seule ligne. C’était vraiment très triste.

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Charly m’a complètement transportée dans son univers ! Moi qui n’aime pas particulièrement la fantasy, alors là ! Je dois dire que j’ai adhéré rapidement et complètement à cette invasion digne d’un walking dead grandeur nature. Rajoutez à cela, une histoire d’amour un peu tendue à certains moments et cela donne un très très bon moment de lecture !

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Barjy L m’aura étonnée. Je suis une grande fan de ses romances, qui m’arrachent les larmes à coups sûr. Avec cette nouvelle, je découvre qu’elle est capable d’écrire avec beaucoup moins de douceur, et dans un registre un peu plus noir. Encore un couple qui évolue dans une époque révolue, où l’homosexualité était un péché. Rajoutez à cela, un fils de bonne famille et un jeune homme issu d’un milieu plus modeste et vous obtenez des complications. Je ne vous en dévoile pas plus mais j’ai eu vraiment beaucoup de peine pour les deux protagonistes. Mais encore une fois, il y a ce personnage dans l’entourage des amoureux qui aide, qui soude, qui permet et ça m’a fait du bien de savoir qu’ils avaient cette chance.

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Alessia a choisi de traiter un thème d’actualité. Les dérives des jeux vidéos, ou comment ils influencent la vie de nos ados, notamment d’un point de vue émotionnel. L’univers est assez froid, un peu flippant au bout d’un moment. J’ai beaucoup aimé car son écriture est précise, les émotions sont palpables, les réactions des parents de Haru ainsi que celles de l’ado sont cohérentes et transposables à notre propre réalité.





Comme je le disais, chaque auteur a son univers, ses mots, sa façon de nous embarquer avec ses héros imaginaires ou plus humains. Comme à son habitude, Haro nous livre des textes de qualité, immersifs, vibrants, noirs, d’une époque à une autre.

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Les amants de la mer de Chine

Les amants de la mer de Chine est pour moi le second ouvrage que je lis de cette même auteure, et j'ai un avis plutôt partagé quant aux ressentis de cette lecture.

De prime abord, l'histoire était intéressante. Celle-ci ce déroule a une époque que j'ai toujours été curieux de connaître, se situant également loin a l'est, et apportant avec cela tout son protocole et ses coutumes dont j'ignorais presque tout, et que j'ai été ravi de découvrir.



L'histoire en elle-même se met doucement en place, parfois avec un petit peu trop de lenteur à mon goût, mais qui permet cependant de bien apprendre à connaître nos deux héros, de la même manière que eux se rencontrent.

Pour le reste, l'intrigue est plutôt bien mené, certaines questions que l'on se posai au début de l'histoire prenne réponse sur les derniers chapitres, apportant leur lot de surprises et d'action. Je regrette cependant quelques facilités utilisé ici est là, rendant parfois la lecture surprenante, mais pas toujours de façon positive.

Malgré tout, l'histoire est touchante, d'une beauté teinté d'orient qui donne envie de continuer la lecture, pour savoir si Bao et Jonathan parviendront à franchir tous les obstacles qui se dresse devant eux, pour enfin trouver cet endroit mystérieux perdu en mer de chine, qui leur permettra de vivre leur amour.

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Le Tigre de la destinée

Bon depuis quelques temps déjà, je rajoute des livres dans ma PAL déjà titanesque. Mais bon, mes chers amis, qui mieux que vous peuvent me comprendre. Notre cœur de lecteur est bien trop sensible quand nous passons devant un joli livre tout neuf ou non, ou quand nous en découvrons de nouveaux sur nos groupes adorés de lecture sur Facebook. Ce n’est vraiment pas de notre faute ! Bin oui quoi. Les maisons devraient éviter de faire de superbes couvertures pour nous donner l’envie d’en acheter. Et le pire dans toute cette histoire, c’est que nos portes monnaies se retrouvent vite fait bien fait s’assèche de nos moyens et tout cela pour notre plus grand bonheur. Mais bon, si je continue comme cela, je finirai par vous faire une dissertation parlant du bonheur d’acheter des livres et du fait que nos comptes épargnes ne s’en remettent pas. MDR. Je vous disais donc, que depuis quelque temps, je désirais un livre plus que jamais. Jolie couverture, pas très consistant, un résumé prometteur, gratuit, et tout cela grâce aux éditions Lune – Ecarlate. Et puis, tout à coup, … ce fut le trou noir.



Pour mieux me comprendre, voici la quatrième de couverture qui est très appétissante. Lorsque Cynthia arrive en Inde, elle est émerveillée, et elle espère bien que les moqueries qui la suivent depuis son enfance cesseront. Elle se sait différente, mais est-ce une raison pour que les autres décident toujours à sa place ? En effet, son père, lord Beltran, a résolu d’assurer son avenir en la mariant, sans même la consulter sur le choix de l’époux. Sanjit a intégré la domesticité des Beltran dans un but bien précis. Nulle part, son plan ne prévoit qu’il tombe amoureux de la fille de la maison ! Mais, jamais non plus, il ne s’est imaginé qu’une jeune fille de la noblesse anglaise puisse prêter attention à un simple chauffeur…



Il est séduisant non ? Juste le pays vous dit ‘’voyage’’. Et la différence sociale entre les deux jeunes gens vous annonce la suite du programme. Ah la la.



Cynthia, est une belle jeune fille, enfant unique du lord Beltran, et donc enfant chéri autant par son père que par sa mère. En Angleterre, même si elle était en âge de se marier, il lui était impossible de se trouver un bon soupirant. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que cette charmante enfant est une femme enfant. C’est-à-dire une femme un peu naïve, qui est du genre exubérante, insouciante, pétillante, s’émerveillant à chaque instant pour un rien, pleurniche pour quelque chose sans importance, … Bref elle agit quasiment comme une gamine. Pourtant, à cause de son trait de caractère, et parce que tout le monde dans son pays d’origine l’appelle petite sotte, ou quelque chose de ce genre, elle n’a jamais pu se marier. Et c’est justement pour tout recommencer à zéro qu’elle a accompagné sa mère en inde.



Sanjit, est un bel indien de vingt-cinq an, à la peau halée par le soleil, et surtout il est un domestique dans la belle demeure du père de Cynthia. Mais il cache son jeu. Car en réalité le jeune homme est un prince descendant des grands maharadjahs et qu’il est en mission pour récupérer un trésor familial afin de le ramener chez ses parents. Mais ce faisant, le temps d’apprendre les habitudes des ‘’colonisateurs’’, et de trouver le bon moment pour passer à l’action, Sanjit va se rapprocher de la jeune fille. C’est un jeune homme plein de tendresse, de douceur, rusé, patient, et surtout loyal. Il sait que si tous les domestiques savaient qui il était, tout irait plus vite. Néanmoins, il préfère rester en retrait le temps de mettre Cynthia hors de danger vis-à-vis du fiancé que lord Beltran a choisi pour elle.



Lord Beltran et son épouse, parents de Cynthia, sont de parfaits petits anglais. Madame, tient la maison, s’occupe de sa fille, et est capable de devenir un véritable dragon, quand elle estime que son époux prend la mauvaise décision vis-à-vis de leur enfant. Tant qu’à lord Beltran, après avoir perdu la quasi-totalité de ses avoir en Angleterre, a pris la décision d’installer toute sa famille en Inde où la prospérité ne tardera pas à devenir importante. Néanmoins, contrairement à sa femme, et même s’il adore sa fille unique, il ne va pas hésiter à faire en sorte que sa fille prenne un époux, quitte à le choisir dans le mauvais lot. De plus dans ce couple, même si monsieur devrait en principe porter la culotte, et c’est ce qu’il fait en prenant des décisions importantes pour l’avenir des siens, devant la colère de sa femme, il est capable d’aller se terrer dans un trou. Il a vite compris et cela depuis belle lurette que ce que femme veut, dieu veut.



Lord Mailbrown est le pire homme qui soit, du moins à mes yeux. Il est hypocrite, condescendant, il se fiance à la donzelle mais ne l’aime pas, il est en un mot : répugnant. Et encore je pèse ma pensée. Bref, si aux yeux de lord Beltran il ferait un parti plus que convenable pour sa fille, il va se rendre compte avant le mariage que cet homme est détestable. En plus à la manière dont l’auteur le décrit, en fait un être vraiment moche comme un poux.



Enfin, je ne me suis même pas rendu compte que je suis arrivé au point où j’approfondi encore plus la compréhension du roman. D’ailleurs, il se compose de trois points avec la plume de l’auteur, la romance entre les l’intrigue du livre.



Tout d’abord, la plume d’Eve Terrellon est légère. On lit très facilement ce petit conte. D’ailleurs j’estime que je l’ai lu trop vite. Il est simple à comprendre. Les descriptions sont belles, mais peu approfondies. J’aurai aimé avoir plus de détail sur le palais, sur les tenues des domestiques, ou encore sur des paysages de l’inde en elle-même. En plus de cela, l’univers mis en place, c’est-à-dire en 1904 où l'Inde est encore gouverné par l'Empire britannique, on apprend les mœurs, les habitudes, les manières, de la caste bourgeoise de l’époque. Et puis il n’y a pas d’actions comme pour les livres dont j’ai l’habitude de lire, enfin si au moment de l’attaque du tigre, mais sans plus. Il n’y a pas d’humour, de pics acérés comme les serres d’un aigle, ou encore du rythme avec action, rebondissements, retournement de situation, quiproquos, … Non rien de tout cela, c’est mou.



Cependant la romance entre les personnages est plutôt plaisante. Cynthia douce et belle jeune fille un peu naïve sur les bord, voie sa vie partir en vrille dès l’instant où son père lui annonce ses futures fiançailles. Cependant depuis quelque temps, c’est auprès de Sanjit, un domestique qu’elle va chercher réconfort, et même pendant sa période avant les fiançailles. Les deux jeunes gens se découvrent, et le jeune homme devient très vite son ami, il l’écoute, la réconforte, l’a conseil, lui explique les choses quand elle lui pose une question, etc. De son coté, Cynthia va s’apercevoir que Sanjit est plus à son écoute que n’importe quel autre homme avant lui, qu’il ne la juge pas, qu’il est patient … C’est ainsi qu’elle va se découvrir des sentiments pour le jeune homme. Et quand ce dernier va commettre son larcin, puis venir à l’endroit où se passe la chasse, qu’il va devoir la retrouver à cause d’un énorme tigre, il restera un peu bête lorsque la donzelle lui déclarera ses sentiments. Lui il l’avait compris depuis longtemps, mais devant la statue du dieu Ganesh, lui qui gardais ses distances, va alors accepter, et se rapprocher de la petite. Mais après le fait que le tigre ait faillit le tuer et sa convalescence, Sanjit va alors demander à la petite si elle accepte de le suivre. Et c’est ensemble qu’ils vont s’enfuir. Sur ce point-là aussi j’ai un gros souci. Où est passé le mariage ? Comment a été accepté la gamine par les parents de Sanjit ? Comment les parents de Cynthia ont pris leur mariage ? Autant de questions qui restent en suspense. Mais n’empêche c’est une très belle romance qui méritait je pense, un épilogue.



Enfin l’intrigue du livre est si simpliste, que c’est à en pleurer. L’amour entre Sanjit et Cynthia. L’auteur a su tourner l’histoire de manière à ce que nous suivons ce qui se passe entre eux. Elle y met des obstacles assez importants comme le fait qu’ils soient de deux castes différentes, même si Sanjit garde secret qu’il soit un prince. Il y a le fait que Cynthia va se fiancer. Et puis le caractère plutôt doux de la belle. Sans compter que Sanjit à faillit mourir sous les griffes d’un tigre. Mais bon, comme l’action n’est pas vraiment présente, on n’arrive pas vraiment à s’identifier à la fille.



En conclusion, autant j’ai aimé ce livre, autant je me suis lamentée. Je m’explique, à mes yeux, Le tigre de la destinée était un livre où un beau prince était maudit et se transformait en tigre. Qu’il faisait la cour à la demoiselle, qu’ils se mariait, etc, etc. Bin non. Là-dessus, je me suis gourrée en beauté. Certes l’histoire est belle, bien écrite, plaisante, et facile à lire, mais j’aurai aimé plus d’actions, plus de descriptions approfondies, plus de conversations, plus de … Je ne sais pas comment le dire. Plus de magie, plus de scènes entre les tourtereaux, plus, plus, plus. Oh je ne dis pas que le livre n’est pas bien, mais en fait je reste sur ma faim. J’aurai aimé avoir un épilogue où toutes mes questions auraient eu réponses. En fait cette fin, me laisse comme un gout d’inachevée. Je n’arrive pas à me faire à l’idée de ce départ précipité, de ce mariage raté, de parent ultra inquiets, etc. Dommage. La fin mérite vraiment d’être retravaillée, si cela était possible. Mais dans l’ensemble à part les points négatifs, Le tigre de la destinée est une belle histoire, que beaucoup de lecteurs romantiques et aimant les histoires à l’eau de rose trouveront à leur gout. Ce ne fut pas un coup de cœur, mais il était presque. Su ces derniers mots, à très bientôt pour une nouvelle chronique.


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Les amants de la mer de Chine

Un récit Historique d'une très grande beauté tant par sa magnifique couverture que par son contenu. Un univers que je découvre pour la première fois et qui m'a littéralement conquise dès les premières pages.



Ève Terrellon, un univers fascinant.



Une prose remarquable, envoûtante et entraînante. Une intrigue d'une grande authenticité sur un fond de légende chinoise qui menée avec brio, qui est intense en émotions et riche en rebondissements. Des sentiments sincères qui sont sublimement dépeints. Un ton à la fois émouvant et saisissant. Un rythme soutenu où l'on se laisse envoûter par ce décor à couper le souffle. Les pages se tournent d'elles mêmes sans que l'on s'en rende compte. Rien n'est surfait tout est d'un naturel désarmant. On voit bien où l'auteure veut en venir. Et le message qu'elle nous laisse est tout simplement merveilleux.



Ce qui m'a plu ?



Le style d'écriture particulier de l'auteure qui a su agréablement me surprendre. Pourquoi ? Nous avons là une romance qui se déroule en Chine (en pleine guerre de l'Opium) à la fin du XIXème siècle. Une époque où les us et coutumes ainsi que les légendes tiennent une place très importante, où la classe sociale joue un rôle majeur et où l’homosexualité a été considérée comme une perversion venue de l'Occident. Et l'auteure a su retranscrire tout cela avec une grande habilité. C'est pourquoi je tiens à féliciter l'auteure pour son énorme travail de recherche. Car bien que ce livre est un côté fantastique, l'histoire reste très proche de la réalité.



Un récit exceptionnel qui ne vous laissera pas indifférent.



Nous allons suivre l'histoire de Jonathan, un jeune orphelin britannique qui va voir sa vie bouleversée par la rencontre de Boa, le jeune fils d'un orfèvre de la cour impérial. Une amitié d'enfance qui va se transformer au fil du temps en quelque chose de plus fort. Une relation interdite. Et bien que ce lien qui les unit soit béni par le dieu de l'Amour bienveillant, Qinqié Aiqing. Bien que leur destin soit lié à jamais. Jonathan et Bao vont devoir faire face à la dure réalité des apparences.



Tout les oppose. Leur origine. Leur personnalité. Leurs rangs social. Et pourtant je me suis facilement attachée à eux. Les suivre pendant ces vingt années, voir leurs joies, leurs douleurs, leurs attentes pour l'avenir, leurs doutes et leurs faux pas m'a chamboulée au plus haut. On sourit avec toute cette tendresse. On rigole de certaines situations cocasses. On sort de nos gonds en découvrant en même temps qu'eux les manigances de leur entourage. On souffre face à tant d'injustice et de préjugés. Et on reprend espoir quand le dieu de l'Amour bienveillant agit. On redoute de la tournure des évènements. Et quand la fin arrive c'est l'euphorie totale.



En bref



"Les amants de la mer de Chine" n'est pas qu'une simple histoire c'est un Historique d'une grande envergure. Un chef d'œuvre hors pair. Je ne m'attendais pas à être à ce point touchée par cette histoire où Secrets, Trahison, Complot, Danger, Humour, Émotions, Passion et Sensualité sont au rendez-vous. C'est mon premier roman d’Ève Terrellon mais ça ne sera pas le dernier…
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Dans l'ombre de la Guillotine

Vu mon goût pour les ouvrages ayant trait à la Révolution française et vu la beauté de la couverture, je n'ai pas pu m'empêcher de pré-commander le roman il y a quelques semaines. D'autant que j'avais beaucoup apprécié les deux premiers tomes de la saga Les Dames de Riprole de l'auteure et que j'avais hâte de retrouver sa plume. Donc, aussitôt tombé dans ma liseuse, aussitôt commencé, et lu en quelques heures !



Nous suivons ici la destinée d'Adrien de Sarnas, jeune provincial de dix-sept ans, à Paris, au collège où l'a envoyé son frère aîné, Henri, pour, comme l'indique la quatrième de couverture, le soustraire à la cruauté de leur père. Arrogant et solitaire, le jeune noble est isolé par ses camarades de classe, mais il ne semble pas souffrir outre mesure de cet ostracisme, d'autant qu'un souci de santé le mine et l'angoisse, et que rien ne pourra, comme il l'apprend lui-même au début du roman, entraver l'avancée de sa maladie, devant le laisser à terme, complètement dépendant des autres. Cette perspective le terrifie, évidemment, mais ce sentiment est encore amplifié par la réaction qu'aura le vicomte de Sarnas à l'annonce de cette terrible nouvelle. Car le père d'Adrien et d'Henri est un père abusif, qui les maltraite aussi bien physiquement que psychologiquement.



Comme vous l'avez sans doute deviné, la romance n'a qu'une part infime dans L'Ombre de la Guillotine, qui met plutôt l'accent sur les relations conflictuelles, éminemment toxiques, entre un père tyrannique et brutal et ses enfants. D'une manière générale, cette situation de maltraitance est bien traitée, même si parfois le lecteur aurait aimé que la psychologie des protagonistes soit davantage développée, voire abordée d'une manière légèrement différente (les divers secrets familiaux ne seront dévoilés que tardivement et parcellairement si bien que les réactions du vicomte apparaissent parfois outrées voire incompréhensibles) car le père va vraiment très loin dans sa violence !



Il y a quelques scènes invraisemblables sûrement motivées par l'auteure pour donner à son histoire une direction bien précise, mais ces facilités narratives donnent un sentiment artificiel.



Adrien de Sarnas est un personnage à la fois attachant et agaçant. Attachant car on compatit à son handicap et aux violences qu'il subit de la part de ce père complètement dénaturé. Par contre, son inconséquence est tout bonnement stupéfiante. Adrien n'apprend jamais de ses erreurs, il les répète même ! On comprend qu'il tienne à son indépendance et que sa fierté le pousse à se comporter comme s'il n'était pas devenu infirme, mais ce qui ressort davantage, c'est son côté égoïste qui n'hésite pas à mettre en danger son frère aîné ! Malgré tout, Adrien reste touchant, et sa farouche volonté n'en est que plus admirable, surtout au vu des nombreux sévices qu'il a subis et qui auraient pu le briser à jamais... J'ai également apprécié qu'il n'apparaisse pas comme le gentil petit noble éclairé, mais qu'il conserve cette morgue de caste, aussi bien vis-à-vis de sa nourrice, à laquelle il est pourtant très attaché, que des "manants"vivant sur les terres de son père. Cela n'en rend sa personnalité que plus complexe et intéressante.



Concernant l'édition (Kindle), il y a plusieurs fautes d'orthographe, et parfois il manque même des mots.
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Mix de Nouvelles, tome 3

Le Choix de H.V Gavriel :



« Quand un amour de jeunesse influence toute une vie »

Le choix, nous raconte le parcours de trois jeunes gens, de passage de l’adolescence à l’âge adulte.

Le narrateur, Ash est un jeune homme fort, grand, musclé, il pratique le football et de ce faite ne laisse pas indifférente la gente féminine, mais à l’intérieur de lui il est fragile, peu sur de lui, empli de doute.

Tout jeune, il se lie d’amitié avec Mina et Brian. Ils vont tout faire ensemble, et deviendront inséparables jusqu’à la fac. Ils vont apprendre la vie, mais surtout découvrir l’amour.

A cet âge, on teste, on se questionne, et surtout on doute… Encore plus quand on est issue d’une famille stricte, très arrêtée sur certains principes.

Ash va faire des choix, bon ou mauvais, il va apprendre, découvrir, ressentir, et surtout aimer avec un grand A. il va connaitre la passion mais aussi la trahison, qui bouleversera son cœur et lui fera prendre une autre voix qu’il pense plus sure pour lui …

Mais dans la vie, parfois un choix s’impose à nous, nous ne pouvons plus reculer, nous devons donc ouvrir les yeux et puiser au fond de nous, la force, pour faire le choix, le bon, l’unique… celui qui nous permettra d’atteindre le bonheur, et la vie que l’on mérite. Ash se retrouvera au pied du mur…

HV Gavriel décrit avec justesse, toutes les émotions que l’on peu ressentir à cet âge face à un amour aussi puissant. C’est doux, tendre, on a envie de prendre Ash par la main, pour qu’il ne se perde pas, et surtout pour l’aider à faire le bon choix.

J’avoue avoir quelques peu détesté Mina, mais la comprendre aussi. Difficile de choisir quand notre cœur aime deux personnes tellement différentes.

Brian lui m’a beaucoup touché, il aime et ne se cache pas, quand il s’égare et qu’il en prend conscience, on souffre avec lui et du fond de notre cœur, on se met à espérer, on croise les doigts très fort, pour que le choix final soit le bon.

Merci à l’auteure, pour cette superbe nouvelle. Je dis qu’il faut avoir de la magie dans les doigts, dans le cœur et les mots, pour arriver à nous faire ressentir autant d’émotions et autant de papillons dans le ventre, avec au final si peu de pages.

PS : je suis tombé sous le charme de ce petit bouseux du fin fond de l’Oregon


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Les Dames de Riprole, tome 3 : L'Épervier de..

Je continue ma découverte des dames de Riprole avec ce troisième tome qui met en scène le frère aîné Arnault, enfin confronté aux Anglais dans cette Normandie déchirée par la guerre de Cent Ans. Un tome qui a tout pour me plaire. Une héroïne courageuse et volontaire, un héros complexe, du danger, des traîtres, des difficultés, de l'humour et un soupçon de témérité, le tout avec une touche d'historique nécessaire mais jamais pesante.

Une lecture excellente pour une intrigue qui monte crescendo et m'a fait enchaîner aussitôt sur le tome 4.

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Les dames de Riprole, tome 2 : Les noces de..

J'avais aimé le tome 1 pour son écriture toute en délicatesse et son originalité, je suis ravie de ce tome 2 qui s'avère moins contemplatif. J'y ai trouvé avec joie plus d'actions et de caractère fort, en l'occurrence la demoiselle Douce qui porte bien mal son nom.

Dans ce tome, on quitte le château de Riprole en Normandie pour se rendre dans les Vosges, où Beranger le trop doux petit frère d'Isabelle (l'héroïne du tome 1), se fait enlever par un seigneur peu recommandable. Si je n'ai pas plus que cela accroché à Beranger, j'ai aimé le caractère frondeur de Douce, enlevée elle aussi, qui ne se laisse pas faire, n'y ne se résigne à son sort. le développement de l'histoire reste là encore très original et le danger est bien présent.

J'ai aimé aussi retrouver les autres personnages secondaires. L'intrigue concernant Arnault, le grand frère insensible, s'épaissit avec des révélations en fin de tome qui pourraient bien tout changer.

Une suite très sympa dans cette saga familiale qui est loin d'avoir révélé tous ses mystères.

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Les amants de la mer de Chine

Un joli coup de cœur, une immersion totale dans cette Chine raffinée du XIXièm siècle. Des personnages attachants, et une intrigue bien travaillée mais aussi une couverture absolument superbe.

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On nous conte l’histoire de Bao et Jonathan, une magnifique histoire d’amour, qui commence dès leur plus jeune âge et se déroule sur plusieurs années.

L’intrigue est captivante autour d’une ancienne légende et d’un Dieu de l’Amour bienveillant, le nombre de pages pourrait peut-être vous dissuader mais c’est si bien écrit qu’on passe de chapitre en chapitre sans s’en rendre compte.

On ne peut pas passer à côté de l’amour que Bao et Jonathan se portent, plein de devotion, et de tendresse... Pas d’erotisme ici, l’histoire nous offre des scènes sensuelles et poétiques, qui représentent bien nos personnages.

Une intrigue remplie de doutes, de tensions et de manigances qui m’ont tenus en haleine tout le récit…

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J’avais découvert l’auteure avec son roman « Les passagers de l’hiver » ça avait été un coup de cœur pour la plume, l’histoire, les personnages, et c’est la même chose avec celui-ci. Elle a une manière bien à elle de nous immerger dans un autre monde, des dialogues, des phrases pleines de poésie. Des descriptions extrêmement bien détaillées, ce n’est jamais lassant ou même répétitif, on sent que l’auteure a fait un joli travail de recherche et que rien n’est laissé au hasard.

J’espère avoir l’occasion de lire d’autres romans de l’auteure qui sait à chaque fois me faire voyager..
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Le Tigre de la destinée

Première parution des éditions Amarante et c’est une petite merveille. Eve Terrellon nous entraine en Inde en compagnie de Cynthia Beltran, une jeune fille de dix-huit ans qui va, avec sa mère, retrouver son père, Lord Edouard Beltran, parti à la conquête de l’Inde.



Cinthya est une jeune femme douce, au cœur tendre. Elle a gardé son âme d’enfant et en pâti chaque jour alors qu’elle endure les moqueries, les autres la considérant comme simple d’esprit. Tout cela car elle n’a pas les mêmes attentes de la vie, parce qu’elle s’émerveille de la beauté du monde et qu’elle ne considère pas un homme inférieur à un autre à cause de son statut social.

Sanjit, est palefrenier et il va devenir le chauffeur de Lord Beltran. Doux et protecteur, il va vite devenir un ami de Cynthia. Mais son séjour au palais n’est pas censé s’éterniser…



L’histoire se situe en 1904 et l’Inde est encore gouverné par l’Empire britannique. On découvre donc les mœurs, les dictâtes de cette époque et on va voir naître une belle histoire d’amour entre une Lady anglaise et un domestique indien. Une histoire impossible mais qui ne l’aurait pas été si le jeune homme avait été d’une caste supérieure car c’est une période où l’Inde commence à retrouver une certaine autonomie… Mais bon, je ne vais pas faire un cours d’histoire…



J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver la plume douce d'Eve Terrellon. Comme à chaque fois, il y a de belles descriptions et malgré que le texte soit court, de belles émotions. Mon seul petit point noir est que du coup, j'aurais aimé en avoir bien plus car j'ai passé un très bon moment avec Cynthia et Sanjit. Je n'avais pas envie de les quitter. Leur histoire est belle et leur amour sincère.
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Les amants de la mer de Chine

Voilà un livre qui m’a fait passer un très bon moment de lecture. En effet, ce livre m’a transporté à travers la Chine de la fin du 19e siècle, pour mon plus grand plaisir. Pourquoi ? Et bien déjà pour l’histoire qui m’a tenue en haleine jusqu’à la fin, pour les personnages qui m’ont fait passer par beaucoup d’émotion, et pour le style de l’auteur que j’ai adoré.



L’histoire commence quand Jonathan, 5 ans et déjà orphelin de père, perd sa mère. Il est placé à l’orphelinat. C’est un petit garçon malheureux, qui ne s’intègre pas avec le reste de ses camarades. Un jour, il y rencontre Bao, 7 ans qui accompagne son père, qui est en visite à l’orphelinat. Un lien indéfectible va les lier. Les 2 petits garçons vont d’abord connaitre une très grande amitié et complicité qui va par la suite se muer en sentiment amoureux.



Ce sont 2 personnages forts, sensibles et courageux. Que tout oppose. Que ce soit leur origine ou leur classe sociale. Ils vont être amenés à traverser bien des épreuves dans leur quête de trouver la terre promise, un endroit où ils pourraient vivre leur amour au grand jour. On voyage à travers la Chine, de Shanghai à la jungle chinoise en passant par Pékin.



J’ai apprécié l’effort de l’auteur d’introduire des éléments historiques au récit, que ce soit sur des coutumes, des légendes, etc… déjà parce que cela rend l’histoire réelle et aussi parce que j’ai appris des choses que je ne connaissais pas sur l’Histoire de la Chine (concernant la guerre de l’Opium, pour ne citer qu’un exemple). Et ce n’est pas lourd, c’est fait de façon habile et du coup abordable à tous.



La plume de l’auteure est élégante et tout en finesse. Le langage utilisé est soutenu et c’est franchement appréciable. Le récit est fourni en détails et en description, il suffit de fermer les yeux et c’est comme si on y était.



J’aurais encore beaucoup de choses à dire mais ça devient difficile sans poiler, alors je m’arrêterais là.



En conclusion, c’est une histoire qui mêle aventure, suspens, et romance. Un livre qui ravira les amateurs de culture asiatique comme moi, mais pas que. Mon premier roman d’Eve Terrellon mais sûrement pas le dernier.
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Les amants de la mer de Chine

Tout d'abord, je tiens à remercier infiniment Eve pour sa gentillesse et son accueil chaleureux, ainsi que Mix-Editions pour ce partenariat sympathique qui m'a permis de découvrir un petit bijou.



J'avais vraiment envie de me laisser porter dans ce voyage loin à l'Est du monde. J'aime l'Asie, et la Chine est un pays qui m'intrigue énormément. Ce que j'avais pu lire ou entendu dire des Amants m'avait d'avance conquise, et c'est donc avec enthousiasme et fébrilité que j'ai démarré cette lecture dès sa réception… Je ne regrette pas le périple accompli.

L'écriture d'Eve est un vrai bonheur pour les yeux et les oreilles. Chantante, poétique, lyrique mais non moins juste et précise, elle a su me transporter en Chine, aussi bien par des descriptions splendides que par ses ambiances très bien retranscrites. Je ne suis pas spécialisée dans la Chine du passé, mais j'en sais assez pour pouvoir affirmer que l'atmosphère posée dans ce roman est très juste et permet de véritablement se plonger dans l'histoire. L'auteure le précise dès le départ, elle ne se targue pas de connaître parfaitement cette époque et ce coin du monde, et prévient que malgré ses recherches approfondies, on pourrait découvrir des erreurs au passage. En ai-je aperçu ? Oui. Pour autant, rien qui ne gêne ni la lecture, ni le climat posé par une description d'une société très bien retracée socialement et historiquement parlant, ni l'ambiance magique que l'on ressent très nettement à la lecture de ce roman. Pour ma part, l'émerveillement était bien présent, l'ambiance fort juste, j'ai eu la sensation d'être complètement immergée, et j'ai adoré cette impression !



Je ne suis pas, comme vous le savez, vraiment fan de romans à la première personne. Comme il faut toujours des exceptions pour faire une règle, je peux affirmer sans rougir que ce choix-là ne m'a pas perturbée une seule seconde ! Peut-être grâce à l'écriture raffinée et délicieuse d'Eve, ou bien parce que cela collait parfaitement à l'ambiance choisie, en tous les cas, cette première personne m'a fait l'effet d'un journal de bord dans lequel, peu à peu, on entre, comme dans un film. Vous savez ? Ces films où l'on démarre sur un récit oral et où, soudain, on plonge dans les pages du cahier pour se retrouver dans un autre lieu, un autre temps. Je me suis laissé totalement prendre au jeu, et j'ai été tenue en haleine du début à la fin. D'ailleurs, sur les dix derniers chapitres, je n'ai plus été capable de m'arrêter tant c'était palpitant, tant j'étais engloutie dans l'histoire, à travers les mots de Jonathan.



Drôle de nom pour le héros d'un roman se déroulant dans la Chine du XIXème siècle, me direz-vous. Eh bien, une partie de mon coup de coeur est liée à ce personnage atypique qui ne cesse de nous surprendre et de nous séduire (même si parfois on a envie de le secouer, aussi ! Tant il est pris au jeu de ses propres émotions, nombreuses et qui, parfois, vont lui jouer de mauvais tours). Jonathan est né en Chine, mais il est d'origine galloise. Orphelin depuis le plus jeune âge, il a été éduqué dans le respect de la culture chinoise, dont il est tout à fait pétri. C'est donc un personnage très particulier aux yeux d'une société très divisée, entre les chinois pure souche et les occidentaux qui tentent de cohabiter en paix (parfois relative) après les guerres de l'opium et le traité de Pékin qui a vu l'empereur de Chine obligé de faire des concessions après sa défaite contre les occidentaux. Jonathan est blanc, il possède une chevelure blonde qui rappelle sa provenance mais qu'il porte longue et nattée ou relevée, selon la tradition chinoise. Ses yeux verts et son immense beauté ne laissent personne indifférent. Cultivé et parfaitement au fait des coutumes chinoises, il parle aussi bien l'anglais que le chinois, dont il connaît d'ailleurs plusieurs dialectes. Il est chinois, et pourtant, son physique ne lui permet pas d'être tout à fait accepté parmi ce peuple… Si c'était encore son seul « défaut » ! Malgré sa grande discrétion et son caractère solitaire et renfermé, Jonathan va rapidement devenir le plus grand scandale de tout Shanghai et faire parler de lui jusqu'en Occident… La raison ? Sa rencontre avec Bao, le fils d'un des bienfaiteurs de son orphelinat, pour qui il éprouve des sentiments profonds et inaliénables, qui lui sont retournés avec chaque jour plus de ferveur…



Bao est tout aussi énigmatique et fascinant que Jonathan. Aussi bel homme que lui, il est, lui, parfaitement chinois. Eduqué parmi les plus riches et les plus puissants, il se maîtrise parfaitement, en toutes circonstances (ou presque !). Maître dans l'art des manigances, c'est un personnage qui peut se montrer manipulateur, mais qui, toujours, restera la douceur et la tendresse incarnée pour sa petite « fleur sauvage » qui lui est si précieuse. Bao ne cesse d'entourer Jonathan d'amour, de mots poétiques et de gâteries, ce qui va donner une double dynamique à leur relation. D'une part, cette tendresse est touchante, donnant à leur passion une dimension infiniment émouvante, que l'on sait apprécier à sa juste valeur. D'autre part, comme l'on suit le point de vue de Jonathan, on ne peut parfois que se demander s'il le protège ou s'il se protège lui-même, quitte à mentir ou à éluder des sujets qui pourraient faire tourner la beauté d'un amour si pur en orages à venir…



Cet amour, il est placé sous la protection d'un dieu ancien, Qinqiè Aiqing, dragon ayant pris l'apparence humaine, protecteur des amours impossibles. du moins, c'est ce qu'en dit la légende, ce que croit Jonathan, dur comme fer. Doux rêveur, le jeune homme est persuadé que le mythe est réel, et que la terre promise dans la légende existe pour de vrai. Mais le monde est bien cruel, et l'esprit idéaliste et utopiste d'un homme tel que lui pourrait ne pas survivre à sa dangerosité et aux déceptions qu'il rencontrera nécessairement sur son chemin… L'amour, la tendresse, la complicité n'ont pas cours dans une société figée et pétrie de manigances. La beauté de la relation qu'entretiennent Jonathan et Bao, qui saura la percevoir ? Sauront-ils garder leur fraicheur, leurs croyances et leur foi en un dragon qui leur a promis le Paradis mais ne semble leur offrir que souffrances et épreuves ? Pourront-ils tenir la promesse qu'ils se sont faite, enfants, celle de ne jamais être séparés l'un de l'autre ?



La tension qui règne dans cette histoire est assez fabuleuse. le ton poétique et le point de vue très interne du roman lui donnent une immense douceur, mais la pression ne cesse de grandir, et ce jusqu'aux dernières pages ! On vogue de surprise en surprise. Déjà, je ne m'attendais pas à la facilité avec laquelle s'engage la relation entre Jonathan et Bao, mais cet élément est aussi capital que central, puisqu'il permet à une immense toile d'intrigues de se tisser autour des deux héros. Et des intrigues, je peux vous dire qu'il y en a ! Des questions, on s'en pose des milliers, avec Jonathan. Son passé trouble, la gentillesse de monsieur Jiang, le père de Bao, les tribulations de ce dernier à la Cité Interdite, le caractère étrange et suspicieux de John Bristol, archéologue soi-disant à la recherche d'anciens trésors… Eve dénoue peu à peu ces mystères avec le raffinement de la culture chinoise, nous permettant de plus encore nous plonger dans la beauté teintée d'orgueil et de duplicité hypocrite d'une tradition qui se joue des hommes comme l'on pose ses pions sur un plateau de go. Selon la stratégie employée, on peut tout perdre, ou tout gagner… Et au vu des joueurs qu'ils doivent affronter, Jonathan et Bao ne sont pas au bout de leurs efforts… ni de leurs douloureuses surprises.



Pas d'érotisme dans ce roman, mais une sensualité teintée de poésie qui possède à elle seule un petit goût bien oriental. J'ai beaucoup aimé les descriptions de nos deux héros, de leurs tenues, de leurs bijoux, de leurs coiffures, tout autant que la découverte du monde intérieur, si complexe, de Jonathan. Ce personnage a une façon de penser unique, doux croisement d'orientalisme et d'occidentalisme. En bon peintre qu'il est, la palette de ses émotions est colorée et parfois surprenante, mais ce savant mélange est un des grands charmes de ce livre.



J'ai beaucoup centré mes paroles sur Jonathan et Bao, mais ce roman est également riche en autres personnages. Parfois d'abord sympathiques pour s'avérer par la suite cruels et sans pitié, d'autres fois de prime abord renfermés ou désagréables pour se montrer finalement des aides précieuses, des soutiens imprévus, des alliés étonnants. Ils constituent une partie de la toile de fond dans laquelle Jonathan et Bao se débattent pour atteindre un bonheur qui leur parait parfois accessible, parfois inaccessible. Ces personnages sont très bien peints, même s'ils restent généralement en arrière-fond, simplement parce que Jonathan dresse sans cesse des barrières impénétrables entre lui et le reste du monde. Seul Bao est mis sur un piédestal. Contrairement à ces humains que Jonathan fuit plus ou moins, les paysages et décors, eux, sont rendus avec un réalisme aussi foudroyant que le lyrisme avec lesquels ils sont décrits. Peintre, Jonathan nous retranscrit cet univers de l'oeil d'un artiste, tel des estampes un peu magiques qui nous font nous plonger avec délice dans un univers très oriental.



Autre grand plus de ce roman, le côté mystère, légende, secret, à la limite de la fantasy. On ne peut à proprement parler estimer que la magie est bien réelle dans ce monde qu'Eve nous décrit. Avec Jonathan, on doute, les preuves en sont réfutables, explicables rationnellement. Aucun élément ne vient rompre le délicat équilibre entre réalisme et merveilleux. Je penche pour ma part pour imaginer que Qinqiè Aiqing est bien réel, et que la magie qui sous-tend cette histoire est bel et bien part de la légende. Cependant, libre à chacun de se faire sa propre opinion à ce sujet, les lectures de ce roman sont, je le crois, multiples, et je pense qu'à présent que je connais le fin mot de l'histoire, je relirai très différemment ce livre… ce que je ferai, d'ailleurs, car pour moi, Les Amants est un véritable coup de coeur !



Je vous laisse découvrir par vous-mêmes la beauté féerique d'un roman qui ne vous laissera, je le crois, pas indifférents. Je vous invite à plonger dans ses pages comme on plonge dans un voyage en terres inconnues… Et je vous laisse en contempler un infime éclat avec cet extrait qui me touche beaucoup…



Aurélie, pour le blog d'Amabooksaddict
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Les dames de Riprole, tome 2 : Les noces de..

J'avais beaucoup aimé le tome 1 qui racontait les mésaventures de la soeur, Isabelle, et même si j'aurais préféré découvrir la destinée du ténébreux et mystérieux frère aîné Arnault plutôt que celle de Béranger, le benjamin de la famille, je ne me suis pas moins ruée vers ce tome-là, histoire de patienter jusqu'à la sortie du suivant ! Je me demandais d'ailleurs comment l'auteure allait développer son intrigue, vu que le caractère doux du jeune héros et le métier de ménestrel pour lequel il se prépare en secret ne le prédestinent guère à une vie mouvementée. Le quotidien de Béranger va pourtant être bouleversé, de la manière la plus brutale qui soit !



Cette suite survient quelques mois après la fin du tome précédent. Thierry est enfin adoubé chevalier par Tristan, et ajourne le moment de son départ. En effet, il répugne à abandonner Béranger, avec lequel il a noué une profonde amitié, à un moment crucial de son existence, d'autant qu'il est son seul confident et son unique soutien : le choix, encore secret, de Béranger pour le métier de ménestrel, dont l'exercice est considéré comme une dérogeance, pourrait entraîner le reniement de sa propre famille, et surtout celui de son ombrageux frère aîné. En outre, Thierry se méfie de la nouvelle rencontre faite par son ami et qui lui a promis de l'introduire auprès de la cour de France.

Malheureusement, les événements vont se précipiter, jetant Béranger aux mains de personnes peu recommandables...



Je dois dire que j'ai été très agréablement surprise par la tournure des événements : alors que je pensais voir se développer une romance entre deux personnages, l'auteure nous emmène dans la direction opposée. Nous quittons la Normandie pour les Vosges où Béranger est livré au seigneur Hugues de Coeurval, pour lequel l'auteure s'est inspiré de Gilles de Rais. Dans ce château, abandonné à la plus crapuleuse débauche, le jeune homme va rencontrer une jeune fille qui partage son sort : Douce, jeune paysanne ayant vécu durant cinq ans en sauvageonne et déterminée à s'échapper.



Bien que la confiance s'installe un peu trop rapidement au vu de leur situation, j'ai adoré le renversement des rôles entre Douce et Béranger. On a l'impression que c'est Béranger la femme et Douce l'homme. Si au début du livre, Béranger se défend d'être une damoiselle en détresse face aux taquineries de son ami Thierry, c'est ensuite bien ce qu'il est avec Douce, qui semble avoir écopé pour sa part du rôle de preux chevalier ! Ce qui occasionne bien des scènes cocasses, malgré la gravité de la situation ! Car c'est Douce qui est obligée d'encourager Béranger à se rebeller et à le sortir des mauvaises passes où il s'est embourbé.

Ces deux personnages, que tout oppose, sont vraiment attachants : Douce pour son courage et sa détermination, Béranger, malgré un côté boulet très prononcé, pour sa douceur et sa vulnérabilité.

De plus, on a plaisir à retrouver les autres personnages du tome 1, même fugacement : Isabelle et son mari Tristan, l'irritable et tourmenté Arnault, le fougueux Thierry...





Concernant l'édition, mêmes remarques que pour mon billet précédent : j’ai lu ce livre sous format numérique et il n’y avait pas de "renvoi" aux renvois (il m’a fallu attendre d’arriver à la fin du livre pour les lire). De plus, il reste plusieurs coquilles et fautes de conjugaison.



Une suite très agréable et différente des Dames de Riprole dans laquelle l'auteure a su habilement éviter les redites et renouveler l'intérêt du lecteur, malgré quelque facilité narrative (mais rien qui vienne gâcher la lecture). J'ai maintenant hâte de retrouver Arnault dans L'Epervier de l'Espoir, qui devrait sortir le 15 février. Par contre, je me demande si Eve Terrellon réservera un tome spécial à Thierry, car j'ai à son sujet comme un goût d'inachevé... ^^
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Le Tigre de la destinée

Cynthia, jeune femme Anglaise, est restée avec une âme d’enfant au grand regret de ses parents. Malheureusement pour ces derniers, une femme-enfant n’est pas un bon parti pour un bon mariage. Cynthia qui est parfaitement consciente de ses faiblesses, subit les moqueries incessantes qui la touchent et la rendent malheureuse. Lorsque ses parents, et plus précisément son père, se lancent dans la conquête d’un époux pour leur fille, celle-ci est profondément agacée. Cynthia trouve du réconfort auprès de Sanjit, domestique au service des Beltran. Tous deux se lient d'amitié malgré leur différence de rang.



Cette nouvelle nous présente les carcans de l’époque et les codes préétablis. Elle nous montre aussi les obligations d’une Lady à respecter le protocole ainsi que les mariages arrangés.

Une belle rencontre entre ces deux personnages issus de deux mondes différents. L’auteure nous montre quelques petits détails sur la colonisation des Anglais en Inde et aussi un mode de vie de tous ces gens à cette époque.

Une nouvelle très agréable à lire.
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Les dames de Riprole, tome 1 : La Dame du v..

Il est ici question du destin d’Isabelle de Riprole qui vit dans un château du même nom qui tombe un peu en ruines… On se retrouve projeté à l’époque de la Guerre de 100 ans qui oppose la France et l’Angleterre en même temps que des guerres civiles…On rencontre Isabelle alors qu’elle est sur le point de quitter la demeure familiale et ses frères, seuls survivants de la famille. Elle part pour aller se marier avec Tancrède de Boissandre afin de renflouer sa famille, il n’est point question d’un mariage d’amour.



C’est alors que sa route va tragiquement croiser celle du beau chevalier errant Tristan, accompagné de son écuyer Thierry. Ils retourneront au domaine de Riprole passer l’hiver et c’est là que l’on assiste à l’amour naissant et compliqué de ce jeune couple.



Au delà de cette histoire d’amour qui peut sembler un peu fleur bleue à première vue on est emporté dans l’époque d’Isabelle. J’ai parfois eu l’impression de sentir les courants d’air du château, d’entendre son plus jeune frère chanter des ballades, d’humer le fumet des cuisines.. L’univers est très bien décrit avec les mots et les mœurs de l’époque, par rapport à la religion, à la nourriture, aux guerres, aux titres de noblesse. Même si la seule source citée en annexe renvoie vers Wikipedia on se doute que le travail de recherche a pris du temps mais a passionné Eve Terrellon. Grâce à ce travail j’ai trouvé le personnage d’Isabelle et celui de Tristan très justes dans leurs attitudes et leurs pensées.



Le tome 1 se termine avec la découverte du secret de Tristan (enfin! mais ne lisez pas les annexes en cours de lecture sinon vous serez spoilés !) et un épilogue donc on peut tout à fait s’arrêter là dans la série. Selon moi le tome 2 en dévoilera un peu plus sur la sœur de Tristan, Yolande, et sur Arnault, le frère d’Isabelle et ses faits d’armes sur le champ de bataille qui restent pour le moment assez flous.
Lien : http://bookowlic.fr/dame-val..
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