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Citation de Woland


[...] ... Les quatre semaines de cellule devaient compter parmi les plus heureuses de la vie de Paul. Certes, le confort laissait à désirer mais au Ritz, il avait appris à l'apprécier à sa juste valeur ; et à présent, jour après jour, il jouissait de ne plus avoir à prendre aucune décision sur rien, d'être complètement à l'abri de la moindre servitude occasionnée par le temps, les repas, le vêtement, de ne jamais avoir à se soucier de l'impression qu'il pouvait faire : en somme, d'être libre. Dans le froid du petit matin, une sonnerie retentissait, un gardien criait les ordures, dehors ! Il se levait, enroulait sa literie, faisait ses ablutions, s'habillait. Aucun besoin de se raser, de choisir une cravate, de s'escrimer avec des boutons de col ou de manchettes, rien de tout ce qui distrait les moments de veille de l'homme civilisé. Dès son réveil, il se sentait comme ces types heureux des réclames de crème à raser mais sans être obligé de s'oindre pour cela du baume fallacieux. ... [...]
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