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Critiques de Evelyne Lagardet (6)
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Contes philosophiques de la diversité

Comme l’indique son titre, ce livre invite à la réflexion. Le choix a été fait sur du mot “conte”, qui plutôt qu’au caractère enfantin, fait surtout référence à la présence d’une morale. Non pas qu’une manière de penser soit imposée, au contraire ces contes ont pour but de nous ouvrir l’esprit, d’élargir notre champs de vision. A titre personnel c’est le dernier des trois récits proposés que j’ai préféré, peut être parce que plus réaliste et m’ayant provoqué une empathie plus forte. La beauté de l’écriture d’Evelyne Lagardet n’est plus à prouver, avec toujours des mots choisis avec le plus grand soin et caractéristiques de ce style si fluide.

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La maison Rozenbaum

Superbe couverture pour un très beau texte…



À travers l’histoire de Sarah et Albert, c’est non seulement celle d’un incommensurable amour entre deux rescapés des camps de la mort qui est relatée, mais aussi les drames qui se jouent dans certaines maisons de retraite et les égarements liés à la maladie d’Alzheimer…



Sarah présente les premiers signes de la maladie d’Alzheimer ; c’est pourquoi ses fils décident de lui faire intégrer une maison de retraite très réputée : la maison Rozenbaum. Voilà pour la raison officielle. Officieusement, ce sera aussi pour eux l’occasion de se débarrasser de leur « beau-père », cet Albert qui leur a « volé » leur maman. Ce dernier n’a en effet jamais officialisé sa relation avec Sarah, il ne peut donc même pas prétendre rester dans leur appartement, si tant est qu’il l’eût désiré.



« Que pouvait-elle faire ? Animal piégé pour la seconde fois de son existence. » [p. 25]



« Un jour peut-être, lorsque le mal aurait entièrement accompli son œuvre, sa mémoire lavée des chagrins et des joies laisserait place à l’éternité de l’instant. » [p. 162]



Ce récit allie harmonieusement Histoire, émotion et humour. Histoire car si la mémoire immédiate de Sarah flanche, des flashs du passé resurgissent de temps à autre sans crier gare et ce passé, ce sont aussi des pages sombres de l’Histoire. Émotion car la douleur de la séparation envisagée est palpable ; à cette souffrance s’ajoutent les mauvais traitements infligés aux personnes âgées par certains membres du personnel, tant il est évident que la rentabilité est devenue le maître-mot dans le chef de quelques-uns. Humour enfin car le petit groupe de résidents rassemblés autour de Sarah et Albert est bien décidé à résister, comme ils ont réussi à le faire par le passé ; les comploteurs facétieux s’organisent…



« La tête remplie de projets d’avenir, de complots, d’espérances, les Cabaleurs de la rose s’embrassèrent sur le pas de la porte. » [p. 187]



Un roman touchant que je vous recommande très chaleureusement…
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La maison Rozenbaum

Ce livre m'a ému.

C'est à la fois une grande et belle histoire d'amour et d'amitié, mais aussi le combat de résiliants face à un système qui essaye de les anéantir.

Comment résister à la maladie et à l'enfermement dans ces nouveaux ghettos que sont les maisons de retraite ? C'est le combat que vont mener Sarah et Albert, entourés de toute une ribambelle de personnages hauts en couleur, tant du côté des bons que des mauvais.

L'auteure nous embarque grâce à son style plein de poésie et son histoire poignante, mais sait aussi nous faire rire au détour de situations où ses personnages nous surprennent.

Bref, un livre très bien écrit, documenté, riche, drôle et terrible.



Un livre qui nous réveille le coeur.
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La maison Rozenbaum

Roman magnifique !

A lire absolument, à tout âges !
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La maison Rozenbaum

En entrant dans La maison Rozenbaum, je me préparais à l’histoire d’amour d’un couple qui avait traversé le temps depuis les drames vécus lors de la seconde guerre mondiale. En effet, Sarah et Albert se sont connus dans les camps. Lors de leurs retrouvailles après la guerre, ils ne se sont plus quittés. Et c’est donc tout naturellement qu’ils iront s’installer en maison de retraite ensemble.



C’est forcée par ses fils que Sarah y entre tout d’abord. Diagnostiquée en début d’Alzheimer, elle s’est laissé convaincre que ce serait le mieux pour elle. Ses 2 garçons Bobby et JR en profitent pour l’isoler de son compagnon, Albert, avec qui ils ont vécu depuis toujours mais dans la haine. Celui-ci ne se laissera pas faire et trouvera vite une solution pour rejoindre sa bien aimée.



Dès lors, nous découvrons cette maison de retraite dédiée à accueillir les anciens déportés. Et le couple déchante très vite car cette maison n’a rien d’un havre de paix. Tout ce que l’on peut entendre de nos jours en mal sur les maisons de retraite est évoqué ici, de la maltraitance pure mais savamment dissimulée. Et le parallèle est très vite fait entre les traitements dans les camps et en maison de retraite. Et franchement oui, ça revient au même ! L’état d’esprit n’est pas le même mais les actions si. C’est donc un roman assez révoltant qui amène par petites touches, page après page, le comportement anormal des soignants de cette maison de retraite dont la principale préoccupation est l’argent. Tout est donc adapté pour faire de l’argent, avoir un maximum de décès pour faire entrer de nouveaux pensionnaires à un meilleur prix, facturer des soins à la sécurité sociale dont ne bénéficient pas les anciens, limiter le nombre de douches qui prennent du temps, etc.



Albert et Sarah, aidés par les amis qu’ils se feront très vite sur place, vont tenter de combattre cela, avec aussi peu d’armes qu’ils n’en avaient contre les nazis dans les années 40. Le récit est d’ailleurs parsemé des souvenirs des années de guerre de tous les personnages. Le parallèle entre déportation et placement en maison de retraite est très bien amené, c’est juste et intéressant.



C’est un roman que je tenais à finir une fois débuté parce qu’il m’a apporté quelque chose, parce qu’on ne doit pas fermer les yeux sur ces problématiques. Et parce que lire cela, même si ce n’est qu’un roman, fait bien peur lorsqu’on pense à nos proches qui sont déjà (ou qui seront) en maison de retraite. Néanmoins, je n’ai pas réussi à m’absorber complètement dans l’histoire. Il m’a manqué un je ne sais quoi pour m’attacher totalement aux personnages, c’est un roman qui, au final, a suscité assez peu d’émotions en moi.
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Un rêve français

Je ne suis pas tout à fait objective sur ce bouquin, qui raconte l’histoire (romancée) de de l’un de mes aïeux. M’appuyant sur l’avis des personnes de ma connaissance l’ayant lu, toutes l’ayant aimé, voire adoré, je peux pourtant affirmer qu’il s’agit d’un excellent cru.

Pour écrire ce livre, Evelyne Lagardet a investigué pendant dix ans, multipliant les recherches et les rencontres afin de s'imprégner totalement de l’univers qu’à connu son grand-père à l’époque. Et cela se sent. Pourtant aucune lourdeur dans le texte, juste une écriture douce et légère qui laisse à peine transparaître toute la profondeur cachée derrière les mots. Un pur délice.

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