Evy Barnes

Je ne veux plus m’attacher, je ne veux plus souffrir. Seulement, cette fille m’obsède littéralement. Elle est tellement pétillante, elle fait ressortir en moi ce côté enfantin que j’ai enterré depuis Sacha. Quand je suis à ses côtés, plus rien n’a d’importance. Mais je sais aussi que je peux me brûler les ailes à nouveau et je ne suis pas sûr d’arriver à le supporter cette fois-ci.

Cette fille me plaît beaucoup trop. J’ai dû faire preuve d’énormément de self-control pour ne pas lui sauter dessus hier soir. Je connais trop bien ce genre de personne. Elle joue de son physique aguicheur pour obtenir les faveurs d’hommes pleins aux as. Je me suis toujours refusé à m’abaisser à ça et pourtant, hier, j’en ai presque oublié son statut. Elle est tellement magnifique, souriante et naturelle. Je déteste perdre le contrôle de moi-même. Je n’aurais peut-être pas dû m’en mêler...
Perdu dans mes pensées, je quitte machinalement mon appartement et rejoins le parking à grandes enjambées. J’ai rendez-vous dans mon restaurant de la Cinquième avenue avec les actionnaires dans vingt minutes. Arrivé au sous-sol, je cherche des yeux mon cabriolet, mais une voiture se gare à ma hauteur. Malik... Je lève les yeux au ciel en soupirant. Je n’ai aucune envie de le voir ou de lui parler après la soirée d’hier. Je continue à avancer en l’ignorant, mais mon ami descend sa vitre tout en roulant à pas d’homme à mes côtés.
 

Pensant que j’avais le dénouement, j’ai lu le livre avec beaucoup de recul… J’étais persuadé connaître la fin de l’intrigue.
Un diction dit « on ne juge pas un livre à sa couverture » et c’est exactement ce que j’ai fait, je me suis fait prendre à mon propre jeu.

L’intrigue est faite pour qu’on pense d’une façon pour mieux nous abattre à la fin et je salue le travail de l’autrice pour ça.

Des questions du début à la fin, du suspense du début à la fin.

J’aurais finalement apprécié ma lecture.

D’habitude, quand une femme nous plaît, on se la fait chacun son tour et on passe à autre chose. Cette fois, j’ai l’impression que tu es jaloux.
— Pourquoi le serais-je ? Je ne la connais même pas...
— Pour le moment… me rétorque Malik avec un petit rictus.
 
Je ne supporte plus cette conversation. Je n’en ai rien à foutre de cette fille et je vais le lui prouver. Je sors mon portable de ma poche et téléphone à Anne sur haut-parleur. Elle décroche à la première sonnerie. Évidemment, elle n’attend qu’un appel de ma part pour ouvrir les cuisses. Je ne suis même pas étonné.
 
D’habitude, quand une femme nous plaît, on se la fait chacun son tour et on passe à autre chose. Cette fois, j’ai l’impression que tu es jaloux.
— Pourquoi le serais-je ? Je ne la connais même pas...
— Pour le moment… me rétorque Malik avec un petit rictus.
 
Je ne supporte plus cette conversation. Je n’en ai rien à foutre de cette fille et je vais le lui prouver. Je sors mon portable de ma poche et téléphone à Anne sur haut-parleur. Elle décroche à la première sonnerie. Évidemment, elle n’attend qu’un appel de ma part pour ouvrir les cuisses. Je ne suis même pas étonné.
 

C’est dingue comme cette fille parvient à me faire douter de tout. Elle a débarqué un jour comme une tornade dans ma vie, et depuis, elle obsède chacune de mes pensées. Je ne sais pas ce qu’elle a fait pour que ça arrive, mais je ne peux plus lui résister. Le problème c’est qu’à chaque fois que j’entends son rire cristallin ou que je croise ses yeux d’obsidienne, mon cœur fond un peu plus pour elle.

— Mais tu sais quoi ? Quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, nous nous aimons plus fort que tout et nous passons toujours au travers ensemble, main dans la main. Tu souffriras encore. Parce que l’amour, ça fait parfois du mal. Mais je peux te promettre qu’avec la bonne personne à tes côtés, il y aura plus de moments de bonheur que de souffrance, continue-t-elle.

Prologue

Accroupie derrière la porte de la salle de bain, je tremble sans parvenir à contrôler mes mains. L'orage gronde à l'extérieur, mais le bruit incessant de la foudre ne couvre pas le son de mes dents qui s'entrechoquent. Je peine à garder le couteau de cuisine entre mes doigts. Mon palpitant cogne avec vigueur et ma peau semble se soulever à chacun de ses battements.

Le but était de faire du mal à Jake, de lui briser le cœur.
Au final, c’est le mien qui est en lambeaux. J’ai tout perdu dans cette histoire. Je pensais le rendre fou de moi, mais chaque fois qu’il riait c’est moi qui tombais amoureuse de lui.
Tel est pris qui croyait prendre, Juliette !

« Il m'a brisée et je ne sais pas si un jour, je pourrai avoir droit à nouveau à une existence normale. »

Ne vous méprenez pas, je ne suis pas amoureuse de Jesse. Je le considère comme mon meilleur ami avec parfois quelques extras, je ne vais pas le cacher. Physiquement, on s’entend assez bien, on a la même vision du sexe et on se fait parfois plaisir. D’ailleurs, nous avons toujours été très clairs sur notre relation et il n’y a pas d’ambiguïté entre nous. Il n’y a jamais eu qu’une seule règle : on ne s’embrasse pas ! Les baisers sont destinés à nos amoureux.
En pensant à ça, une petite idée me vient qui pourrait occuper le reste de la nuit. Je passe ma main sous son tee-shirt pour sentir ses abdos se contracter contre la paume de ma main. Je dessine le V de son buste du bout du doigt.