Citations de F. V. Estyer (151)
— Tu as besoin de retrouver ton souffle ? Ou tu veux que je t’offre le mien ?
Plus qu’un frère, j’ai voulu être son pilier. J’ai voulu lui montrer combien je l’aimais. Sauf que ça a dégénéré, et que j’ai perdu le contrôle.
Je voudrais me fondre en lui, fusionner avec lui, jusqu’à ne plus savoir où je commence et où lui finit.
La vérité, c’est que l’électricité qui nous entoure constamment finira par nous électrocuter.
Je veux me souvenir de toutes ces raisons pour lesquelles je t’ai aimé, pour lesquelles je t’aime encore, pour lesquelles j’aurai du mal à t’oublier.
Sois heureux. Même si ça me tue, que tu puisses l’être sans moi.
Quand la raison se bat contre l’envie, quand le corps lutte contre l’esprit, difficile de prendre une décision.
On ne peut pas aider quelqu'un qui ne veut pas l'être.
« Je revis mon rêve, dans lequel Noah me regarde, allongé, alangui, un sourire sur ses lèvres pulpeuses, ses yeux vert sombre brillants de luxure. Il ne me faut que quelques minutes pour jouir dans un râle, éjaculant sur mon ventre dans un soupir comblé. Mais cet instant est toujours suivi d’un autre, bien moins agréable. Celui où je me sens submergé par une vague de culpabilité, de convoitise. Par ce sentiment de ne fantasmer sur Noah que comme un simple objet de désir, de ne songer qu’au sexe sans me préoccuper de ce qui a de l’importance : sa fragilité, ses blessures, ses peurs.
Je chasse aussitôt ces pensées d’un revers de la main. C’est faux, je ne suis pas comme ça. Certes, je désire Noah. J’ai envie de lui. je voudrais pouvoir caresser sa peau, mordre sa chair, le voir onduler contre moi en gémissant. Mais pas seulement. Je veux aussi découvrir l’homme qu’il est. L’aider à s’en sortir. Etre la personne sur laquelle il peut compter, peu importe les circonstances. Je veux être l’amant, l’ami, le frère, tout à la fois. Ou n’importe quel rôle qu’il consentira à me donner. Je m’en contenterai sans me plaindre, bien que j’aie parfaitement conscience que je voudrai toujours plus. Je ne comprends pas vraiment mes sentiments, ni la rapidité avec laquelle ils ont éclos. De toute façon, je crois que ça n’a aucune importance. Parce que c’est mon élève. Parce que je n’ai pas le droit d’éprouver tout ça. Désirer Noah m’est défendu, mais à défaut, je peux toujours tenter de lui venir en aide. »
Il semble toiser la foule en disant « vous n’êtes rien. Vous n’avez aucun impact sur moi. Je me fous de votre avis, de vos regards, de votre haine. Je crache sur votre mépris et votre dégoût ». Il dégage ce charisme, cette assurance.
Pour le coup, j'ai eu tout le temps de réfléchir. De peser le pour et le contre. De me demander si tout ça valait la peine. Que je risque de me caser la gueule. Que je risque d'avoir mal. Est-ce vraiment une bonne idée ? De m'attendre à ce que Trent vienne à moi pour... Quoi au juste ? Prendre du bon temps ? Baiser ? A-t-il vraiment besoin de ça ? A-t-il vraiment besoin de moi . Et après ? J'avais besoin de Bianca pour me garder dans le droit chemin, pour me donner l'illusion d'avoir une vie normale. Et Voilà comment ça se fini. Dans la peine et le ressentiment. Et je n'ai plus envie de ça. Je n'ai plus envie d'une vie ou l'on est ensemble par dépit, par facilité. Je veux chérir et aimer. Je veux que chaque jour ne ressemble à aucun autre. Je veux quelqu'un qui puisse me comprendre, qui puisse m'accepter. Je veux ça et tellement d'autre choses encore. C'est complètement dingue. Jamais je n'aurais pensé avoir de si hautes aspirations. Pourtant, est-ce trop demander ? De rêver d'un quotidien fait d'amour et de rires, de soupirs de plaisir et de baisers dans le cou. De souhaiter me réveiller chaque matin un sourire aux lèvres en découvrant la personne allongé près de moi, le visage chiffonné par le sommeil. Je veux pouvoir profiter de chaque instant, partager mes joies et mes peines, mes désirs et mes craintes.
Je veux aimer, tout simplement. Pour de vrai. Je veux pouvoir être moi, sans concession, sans faux semblants. Toutes ses années gâchées que je retrouverai jamais, je veux les combler en vivant deux fois plus vite, deux fois plus fort. Et quand je songe à la personne avec qui je veux partager tout ça, un seul nom résonne, encore et encore.
Je veux lui hurler de partir. Je veux le supplier de ne plus m’abandonner. Je veux le frapper. Je veux l’embrasser. Je veux l’étreindre et le repousser tout à la fois»
Maudit pour avoir ôté la vie.
Je ne pourrai être libéré qu'à une seule condition.
La rédemption.
Mais qui serait suffisamment fou pour tomber amoureux de cet homme qui ne sait plus vraiment qui il est ?
Qui serait assez stupide pour aimer une bête ?
Je veux qu’il me fasse oublier par ses baisers tout le mal que je me fais.
Nous sommes peut-être seuls, mais nous sommes seuls à deux.
« Souvent, j'aimerais posséder des pouvoirs magiques, comme les héros des livres que je lis. Pas uniquement pour vivre des aventures hors du commun, mais pour échapper à ma vie. »
N’aies pas peur de la mort. Parce qu’elle ne sera jamais pire que cette putain de vie.
Tous mes muscles se détendent et je ferme les yeux. Je suis prêt. Prêt à plonger dans le néant. Prêt à accueillir le vide qui m’attend.
Ma respiration est lente, calme, mes pensées se brouillent et un sourire étire mes lèvres. Allongé sur mon lit, je me laisse dériver. Et j’attends, tout en sachant que cette fois, c’est inéluctable
– Tu crois qu’Aragorn, fils d’Arathorn, descendant d’Isildur, voudrait se joindre à nous ?
Oui oui, je sais, "garder la ligne, on le fait pour se sentir bien dans son corps, pour s'aimer soi-même". Mais moi ce que je préfère, c'est que les autres se sentent bien dans mon corps, ou blottis tout contre, peu importe. Je suis du genre altruiste, comme type
Je ne sais pas vraiment à quel moment je réalise ce qui est entrain de se passer. A travers le voile de l'orgasme, la langueur que je ressens, alors que je le serre fort dans mes bras, que mes mains caressent distraitement son dos, que nous partageons un moment doux et agréable , je me rends compte que je n'ai pas envie de le lâcher. Ni maintenant. Ni jamais.
Je suis épris d’un homme qui se délecte de la douleur.
Épris d’un monstre.