La confiance doit être mieux enseignée. Le développement de la qualité relationnelle,par l'anticipation de ses processus de dégradation, compose le liant du pacte social. C'est un choix, entre la promotion d'une politique sécuritaire et celle d'une politique porteuse de l'idée de liberté.Néanmoins, même si les conservatismes s'exacerbent parfois, on assiste à des évolutions rassurantes sur tous les plans.
Derrière l'accusation de manipulation, il y a l ' idée qu' une personne pense que l'autre est animé d ' une intention malveillante à son égard . Ce mécanisme du prêt d 'intentions est un facteur déclencheur d 'émotions négatives et est toujours présent d a ns l es relations conflictuel les. Le soupçon, l'accusation de mensonge, fonctionnent selon ce principe.
De même que la contrainte, le jugement peut être bien ou mal perçu selon
que la relation est fondée sur la confiance ou non . Un jugement positif dans
une relation d e confiance sera vécu comme d e l a reconnaissance. Dans une
relation d e méfiance, il sera interprété comme une flatterie hypocrite.
Le droit définit les limites de l'acceptable et du répréhensible selon les conceptions d'hier. Il édicte les motivations du passé. Or, une relation n' est pas rigide. Au nom d'expériences vécues comme négatives, contraires à la bienséance, à la probité ou à d'autres repères communs à une époque, il impose des règles. Et les juristes s'affrontent face à la complexité parfois anachronique des différends . C'est un monde de tiers qui vit de l'adversité. Un monde de tiers devenu aussi complexe que sa création, l'organisation judiciaire, elle-même de moins en moins adaptée à rétablir des liens de communication apaisés. La nécessaire évolution des professions du droit me paraît d'actualité . . .
Un peintre peut coucher sur sa toile une variété infinie de couleurs, de formes, de représentations,réelles ou imaginaires, avec seulement trois couleurs de base : le rouge, le bleu et le jaune. Nous, nous avons neuf éléments de base de
la relation à l'information. Trois en réception, trois en traitement,trois en émission. Tu imagines la richesse de nos possibilités pour . communiquer . . .
Dans le premier cas, l'homme serait un loup pour l'homme, il faudrait vivre en défiance, sinon en méfiance, préparer la guerre pour vivre en paix, et seule une approche gestionnaire de l'agressivité pourrait favoriser la paix sociale ; dans le second cas, la société est mise en oeuvre par les humains dans une quête de mieux vivre ensemble.
La notion de vérité est très relative en matière de relations humaines. Chacun a raison selon son point de vue.
La neutralité, c' est sa distance par rapport à la solution. C'est la garantie qu'il n'interviendra pas pour influencer les personnes dans la recherche de leur solution. Il pourra les aider à imaginer toutes les solutions possibles, mais il ne les orientera pas vers l'une ou l'autre.
Parfois, on cherche à séduire,à émouvoir, à attendrir. Quelquefois même on se met en colère dans l'espoir d'intimider. Bref, on est dans une recherche de domination, parfois sans même en avoir conscience. Et l'autre fait pareil,
sans en avoir conscience non plus.
Discuter avec quelqu'un qui a des propos et des émotions conflictuels, cela pompe de l'énergie .