Citations de Fabien Vehlmann (237)
SUFFIT !
... Pour ma part, j'ai toute confiance en Grince-Matin.
Il choisit toujours ses marmots avec le plus grand soin.
Je sais qu'il les zieute pendant des jours...
... il les esgourde...
... il les hume...
... pour ne sélectionner que les plus extraordinaires et les plus goûteux.
- Comment ça se fait que ton père avait ce flingue ?
- Je sais pas…mais il disait souvent que les métiers de la banque, c’était la guerre !
« [...] la médecine se construit précisément sur la souffrance et les cadavres... Un scientifique n'est jamais qu'un bourreau qui torture pour le bien du plus grand nombre. »
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres. Adieu, vive clarté de nos étés trop courts.
- Si tu crois que c’est marrant d’appeler tout le bottin…Allô, bonjour désolé de vous déranger, mais je voulais savoir si vous aviez aussi disparu, merci…
Toute idée neuve est toujours la bienvenue.
"_Cette nuit, j'ai rêvé que j'avais retrouvé mon arme.
_Tu parle de quoi ?
_D'un revolver que j'ai eu assez longtemps...avant qu'Achille, un guerrier de Néosalem me la prenne.
_Oh...et cette arme, tu l'as beaucoup utilisée ?
_A peine une ou deux fois en fait ! Mais elle me rassurait."
" - Dans la kabbale, le chiffre sept "zayin" correspond au triomphe, à la victoire totale.
Sept représente l'intégralité et l'achèvement. C'est après sept jours que le monde est devenu complet... D'ailleurs, c'est toujours en sept jours que les choses réellement importantes doivent être accomplies.
Sept est le glaive qui permet d'abattre un cycle et d'en entamer un nouveau.
- ... Et dans le livre de l'apocalypse, sept anges annoncent la fin du monde !
- Ne mélangez pas tout, il s'agit là de grossières superstitions catholiques."
- Tu sais pas ou je pourrais trouver des couteaux ? Y’en a plus dans les cuisines…Ils n’étaient pas très consciencieux dans cet hôtel quand même !
"_Gouverner par la peur est une stratégie dangereuse, Saul.
_Seulement si elle n'est pas accompagnée de justice. Et je serai juste avec mon peuple."
- Et pour tuer la bête ?
- Je ne sais rien à ce sujet, à part qu'il ne faut pas utiliser de lance : le venin remonterait le long de la hampe et te tuerait aussi sec !
- Mmh... Ce serpent me paraît vraiment très dangereux.
- On dit que c'est son amour pour lui-même qui le rend à ce point mortel pour les créatures qui l'approchent.
(p. 26)
Mourir de "Malemort" ? C'est mal-bol !
_Alors, tu as des nouvelles de Fantasio ?
_Euuuh...oui, mais...son dernier mail est un peu déconcertant. A ma question sur le titre du prochain numéro, il répond : "Casserole batave bâton coulé coulé coulé"
_GÉNIAL ! Surprendre le lecteur est le propre des grands visionnaires de l'édition. Lance l'impression !
"_Ça fait des jours que t'arrêtes pas de r'garder tout l'temps derrière nous en poussant des cris flippants !
_HAAN !
_Ben, tu sais quoi ? Ça me stresse ! Voilà, chuis stressé !! Alors, tu fais u effort pour m'expliquer c'qui t'fait peur, ou sinon j'reste par terre pour toujours !!
_POF !"
-Elle a dû penser que si Anton avait pu disparaître des Limbes, alors toi aussi tu pouvais subir ta mort dernière ! Et que même si elle échouait cette fois-ci, elle reviendrait encore et encore, jusqu'à parvenir à te tuer définitivement. Et sans doute a-t-elle raison, Saul...car qui peut prétendre échapper pour toujours à sa propre fin ?"
A Saint-Laurent du Maroni [en Guyane], le directeur [du bagne] nous a fait un discours pas piqué des vers.
"Evadez-vous, allez-y... Quand vous aurez essayé, si vous avez survécu à la forêt ou aux requins, l'envie vous sera définitivement passée."
(p. 13)
Vous savez, tous les Allemands ne soutiennent pas Hitler. Certains préféreraient qu'il meure plutôt que de le voir entraîner notre pays à sa ruine. Alors si vous avez besoin de matériel de précision, j'ai un cousin à Nuremberg qui pratique la « chasse au gros gibier », de temps à autre... Je vais vous donner son adresse...
Courage Spip ! Pense aux interviews que tu feras pour "l’écho des forets" à ton retour…
"_Car ce qui fait consensus entre nous - le plus petit dénominateur commun de nos imaginaires si différents - c'est bien la réalité !"
Face à une situation extraordinaire, il ne faut plus se fier à l'instinct mais à l'esprit d'analyse.