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3.73/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Journaliste d'expérience, spécialiste de l'écologie et de l'environnement, Fabienne Broucaret a collaboré avec de nombreux magazines de presse comme "Avantages", "Le Nouvel Observateur", "Le Figaro", "Quelle santé".
On peut la retrouver sur son blog, sportissima, qui traite du sport féminin, sa thématique de prédilection:
https://sportissima.fr/


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Sébastien Bernard et Bruno Clément sont les auteurs de Prenez la parole : 10 séances d'autocoaching pour oser défendre ses idée. Accompagnés de Fabienne Broucaret, directrice de la collection de la collection My Happy Job, ils ont proposé un webinair pour vous aider à : - développer les compétences clés pour clarifier vos idées - structurer votre histoire - mettre en scène votre présentation - incarner votre projet - impliquer le public - gagner en confiance. Le livre Prenez la parole est un livre pas à pas, riche d'une double expertise des auteurs et de conseils accessibles et adaptés au monde de l'entreprise d'aujourd'hui. Vos 10 séances d'autocoaching : 1. Personne ne m'écoute 2. Je n'arrive pas à me faire comprendre 3. Je ne sais pas raconter les histoires 4. Je n'arrive pas à en placer une 5. On me pose des questions pièges 6. Tout le monde a oublié ma présentation 7. Ma présentation est moche 8. J'ai plein de chiffres à présenter 9. Je n'ai pas confiance en moi 10. J'ai le trac Retrouvez notre actualité autour de Prenez la parole et la collection My Happy Job sur : • Facebook : https://fr-fr.facebook.com/Editions.Vuibert • Instagram : https://www.instagram.com/editionsvuibert • Twitter : https://twitter.com/editionsvuibert • Linkedin : https://fr.linkedin.com/showcase/vuibert

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Niveau salaire, les écarts demeurent importants. Au football, sur les 250 joueuses de première division, 100 sont sous contrat, dont seulement 50 % à temps plein. Elles touchent en moyenne 3 500 euros brut par mois, hors primes. A titre de comparaison, les clubs de la ligue de football professionnel rassemblent 975 joueurs professionnels pour un salaire mensuel moyen de 49 000 euros en ligue 1 et de 9 500 en ligue 2. Au volley, sur la saison 2014-2015, les filles gagnaient en moyenne 2 634 euros brut mensuel, les salaires allant de 1 200 à 10 000 euros. Au basket, le salaire moyen s'élevait à 4 677 euros brut mensuel la saison dernière, contre 10 300 euros pour les joueurs de la Pro A en 2013. Au handball, le salaire moyen d'une joueuse professionnelle à temps plein s'élevait à 2 000 euros pour la saison 2008-2009, contre 2 922 euros pour la saison 2015-2016. Le plus haut salaire est passé, sur la même période, de 4 220 euros à 9 800 euros.
Mais la plupart des femmes qui évoluent dans les compétitions de l'élite nationale ne sont pas professionnelles et n'ont aucun dispositif social ou sportif qui leur permette de poursuivre dignement et durablement leur carrière sportive. C'est notamment le cas de touts les joueuses de rugby. Gaëlle Mignot, qui occupe le poste de talonneur en club de Montpellier et en équipe de France, raconte : " Quand on travaille toute la semaine, que l'on s'entraîne midi et soir, que l'on joue le week-end, le plus compliqué, c'est la récupération : on n'en a tout simplement pas ! On case les séances du kiné à 7 h du matin, on rentre vers 22h, ce sont des journées de marathon. Les situations de chaque joueuse sont hétérogènes, ce qui donne un niveau de jeu très disparate dans le championnat.

Oui, les femmes sont juste incroyables !
Alexandra Perthus, 29 ans, et Laura Di Muzio, 26 ans, jouent toutes les deux au rugby à Villeneuve-d'Ascq. Leur entreprise, bien-nommée " Ladies Are Juste Amazing ", vient en aide aux sportives de haut niveau. Comment ? En leur dénichant des partenariats économiques qui leur permettront de mener plus sereinement leur carrière. Une problématique qu'elles connaissent très bien elles-mêmes pour avoir évolué en équipe de France pendant plusieurs années. " C'est une véritable gageure de parvenir à répondre à toutes les obligations d'une grande sportive tout en construisant sa vie professionnelle ", synthétise Alexandra Perthus. Pour le moment, les deux entrepreneuses s'occupent de joueuses de rugby, mais elles espèrent étendre bientôt leur activité à d'autres sports.
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En 1972, le marathon de Boston est le premier à accepter officiellement les femmes. Avant cela, leur participation était clandestine. Bobbi Gibb, en 1966, puis Kathrine Switzer, en 1967, sont ainsi les premières à le boucler, cachées dans leur survêtement pour ne pas être démasquées. Pendant la course, les organisateurs on bien essayé de les exclure. En vain. ....

Samata Revithi, marathonienne avant l'heure.

Le Baron Pierre de Coubertin était formel : il ne voulait pas de femmes aux premiers Jeux olympiques modernes à Athènes en 1896. Venue dans la capitale grecque chercher un travail, Stamata Revithi va en décider autrement. Agée de 30 ans, elle se rend au petit village de Marathon, lieu de départ de la course éponyme, comme les 17 autres participants. Le lendemain matin, avant le début de l'épreuve, le prêtre chargé de dire une prière pour les athlètes refuse de la bénir car elle n'est pas officiellement autorisée à concourir. Le comité chargé de l'organisation a en effet refusé sa participation. Officiellement, elle est rejetée pour ne pas avoir respecté le délai d'inscription...

La jeune femme ne renonce pas pour autant à l'idée qui lui trotte dans la tête. Le lendemain, elle entreprend de courir les fameux 42,195 kilomètres en solitaire. Partie à 8h du matin, elle arrive à 13h30 devant l'enceinte du stade panathénaïque. Même si elle n'est pas autorisée à y entrer, l'essentiel est ailleurs : elle a réussi à démontrer à ces messieurs qu'une femme était tout aussi capable qu'eux de boucler un marathon.
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A Rennes, en mars dernier, les clubs de volley, de rugby et de basket se sont unis pour initier "Les sports s'emm'elles" et mettre en place un pass gratuit permettant d'assister à trois matchs de haut niveau. "L'idée a germé suite à une photo que nous avons réalisée dans le cadre de la promotion de nos matchs en déplacement, se souvient Anne-Sophie Demoulin du Stade Rennais Rugby. Allant à Montpellier, ville connue pour ses performances sportives, nous avons sollicité plusieurs clubs pour qu'ils se joignent à nous sur une photo multisports rennais. Le résultat a dépassé nos espérances t le bon moment passé ensemble nous a donné l'envie d'en vivre d'autres. Ayant, de plus, entendu parler du projet "Dame de sport" de Nantes, nous nous sommes lancées dans l'idée de proposer un mois du sport féminin rennais, moyen de passer un nouveau moment de partage tout en essayant de nous faire connaître. A nos yeux, il s'agit d'une première étape dans notre volonté de travailler ensemble au développement de nos clubs et de nos pratiques." A Bourges, Pierre Fosset, le président du Tango Bourges Basket, entend bien que la salle du Prado, flambant neuve, serve à d'autres équipes féminines : " Nous avons effectué de gros travaux, et je souhaite que le sport féminin, au-delà de notre club, en bénéficie. Nous avons déjà accueilli l'équipe de France de Basket, mais nous n'allons pas nous arrêter là ! ".
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Ce WWT comprend 35 jours de compétition mêlant courses d'un jour et courses par étapes. Il a démarré par les Strade Bianche en mars pour se conclure en septembre avec la Madrid Challenge by La Vuelta, course féminine disputée en lever de rideau de la dernière étape du Tour d'Espagne. Les 20 meilleures équipes féminines au classement de l'UCI sont automatiquement invitées à participer à l'intégralité des épreuves, alors que les organisateurs peuvent élargir le peloton avec des invitations. Dans un communiqué, Brian Cookson, président de l'UCI, estime que "le lancement du WWT est une avancée décisive pour le cyclisme féminin. Accroître la notoriété et le professionnalisme du cyclisme féminin était l'un de mes engagements de campagne. Je suis donc ravi que nous ayons pu trouver un accord qui voit le nombre de jours de course augmenter de plus de 60 % avec un peloton qui participera à 17 événements à travers l'Europe, les Etats-Unis et la Chine." Parmi eux, la Flèche Wallonne et le Giro, mais aussi une course d'une journée en France, le Gran Prix de Plouay en Bretagne.

" Donnons des ELLE au Tour "
Le club de Courcouronnes, dans l'Essonne, est 100 % féminin, une rareté dans le cyclisme français. Il a vu le jour en septembre 2014 pour " combattre les inégalités " dans cette discipline où les licenciées peinent à dépasser les 10 %. Son projet phare ? " Donnons des Elle au Tour ". Après une première édition dans un relatif anonymat l'an dernier, huit cyclistes passionnées, de bon niveau amateur, vont à nouveau emprunter le parcours du Tour de France cet été, une journée avant les professionnels masculins, sur un parcours similaire. Une initiative soutenue par la FDJ et la Fédération française de cyclisme. Dans le cadre de son plan de féminisation baptisé " Elles à Vélo ", cette dernière a signé un partenariat avec le club pour l'année 2016. " Demander le retour du Tour féminin, c'est un acte militant ", résume Claire Floret, la présidente.
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Au-delà des retransmissions sportives, de nouvelles émissions ont également émergé, notamment sur Eurosport pour qui le sport féminin représente 25 % des programmes. Après " Femmes de foot " en 2014, la chaîne a lancé en mars dernier " VoxWomen Cycling Show ", un magazine de 24 minutes sur la saison cycliste féminine. Au menu : des interviews, vidéos coulisses et résumés des courses du WWT. On notera enfin la création des l'émission " Demain je m'y mets " sous la houlette de Géraldine Pons pour inciter à la pratique et initier des débats : " Ce magazine aborde le sport sous l'angle de la santé et du bien-être, tout en réfléchissant à son rôle dans la société. Cela attire un nouveau public féminin, mais le financement de ce genre de programme, qui n'est pas centré sur le haut niveau, reste compliqué.

En kiosque, peut mieux faire

D'un point de vue quantitatif, le sport féminin reste largement sous-représenté dans les articles des journaux, mais également dans la couverture photographique. Cela est particulièrement vrai pour les pratiques traditionnellement " masculines ". L'analyse des rubriques sportives montre que l'Equipe (8,9 %), Le Monde (8,8 %) et Le Figaro (6,9 %) ne consacrent qu'une faible par de leurs articles au sport féminin. En 2014, parmi les 100 personnalités sportives françaises les plus citées dans la presse écrite, seulement deux sont des femmes : Alizé Cornet et Caroline Garcia, deux joueuses de tennis. Tous sujets confondus, les femmes représentaient 19 % des personnalités les plus citées.
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Les bastions masculins devraient ainsi continuer à se réduire au fil des éditions. Comme en témoigne la proposition de la Fédération internationale de canoë pour atteindre l'égalité hommes-femmes aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Des épreuves féminines de sprint s'ajouteraient au calendrier, tandis qu'une compétition de slalom C-1 remplacerait celle de C-2 chez les hommes. La liste complète comprendrait six épreuves dames, et autant chez les messieurs, avec la possibilité d'inscrire jusqu'à 11 athlètes de chaque sexe. La proposition doit être entérinée par le CIO après les JO de Rio. En attendant, les femmes ne peuvent prétendre à l'or olympique qu'en kayak. En 2012, les dames n'avaient qu'une épreuve pour briller en slalom, contre trois pour les hommes. En sprint, deux tiers des 12 catégories étaient masculines. La Fédération internationale de boxe amateur (AIBA) veut également accroître la présence des femmes aux Jeux olympiques et espère ajouter deux nouvelles catégories féminines au programme des JO de Tokyo en 2020. Actuellement, les boxeuses peuvent concourir dans trois catégories, contre 10 pour les boxeurs.
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