AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

2.98/5 (sur 195 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Créhange, Moselle , le 25/11/1959
Biographie :

Fabienne Jacob est une écrivaine française.

Elle à grandi à Guessling-Hémering où elle a vécu jusqu’à ses 17 ans. Elle n’eut pas le français comme langue maternelle mais le Ditsch qu'elle à longtemps pratiqué.

Elle a enseigné à Mayotte avant de rejoindre Paris où elle a exercé diverses professions avant de se consacrer à l'écriture.

Elle est l'auteure d'une œuvre romanesque qui explore le corps, la sensation et l'origine.

"Les après-midi, ça devrait pas exister" (2003) est lauréat du Prix Renaissance de la Nouvelle 2005.

Son roman "Corps" a été très remarqué par la critique. Il a obtenu le Prix Thyde Monier 2010 de la Société des gens de lettres et a figuré sur la sélection du prix Femina.

"L’Averse" (2012) a reçu le Prix des Lecteurs du Var 2013 et "Mon âge" (2014) - nommé au prix Femina - le prix Georges Sadler de l’Académie Stanislas 2016.

Elle est également auteure de nombreuses publications de nouvelles dans des recueils collectifs.

Fabienne Jacob effectue plusieurs résidences en France et à l’étranger et anime des ateliers d’écriture auprès de tout type de public.

+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Fabienne Jacob   (12)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

L'interview complète : https://www.web-tv-culture.com/emission/fabienne-jacob-ma-meilleure-amie-53002.html En sept romans, Fabienne Jacob s'est fait un nom en littérature. Dans ses romans, la femme y tient toujours le premier rôle, et l'auteure de reconnaitre qu'elle est souvent présente dans ses personnages. Mais Fabienne Jacob, c'est surtout un style, une écriture, un rythme, une musicalité qui font d'elle une amoureuse des mots et une besogneuse, travaillant et retravaillant cette matière pour atteindre son but. Au-delà de ses intrigues, elle n'a pas son pareil pour décrire une émotion, un paysage, un instantané de vie. Depuis son premier titre, « Les après-midi, ça devrait pas exister » paru en 2005, elle poursuit un joli chemin littéraire où la nostalgie s'entremêle à la tendresse, à l'humour ou aux larmes mais avec toujours cette écriture sublime. Sélectionnée à deux reprises, notamment pour son roman « Corps » en 2010, Fabienne Jacob aime s'isoler pour écrire, se couper d'un monde dans lequel elle ne trouve pas toujours sa place, en travaillant en résidence d'auteur. Mais elle apprécie aussi de partager sa passion en animant des ateliers d'écriture. Dans ce nouveau roman « Ma meilleure amie », voici trois jeunes filles installées à Paris pour leurs études dans un appartement qu'elle partage et qu'elle ont baptisé Campo. Toutes trois viennent de l'Est de la France. Il y a Sambre, la lumineuse, qui se rêve comédienne, Rosie, qui profite De La vie dans cette nouvelle ville fascinante qu'est Paris. Et puis il y a Helga, la narratrice, peut-être la plus fragile, la plus discrète qui secrètement admire la belle Sambre et son charisme inégalable. Mais un jour Sambre quitte l'appartement. Rosie et Helga vont devoir apprendre à se construire et à entrer dans la vie adulte, quand s'enfuient les illusions. Au-delà de cette histoire d'amitié dans laquelle chacun trouvera résonnance, Fabienne Jacob nous offre aussi le joli portrait d'une femme d'aujourd'hui qui, parfois malgré elle, a tracé son chemin puisant sa force dans les aléas De La vie sans rien oublier de ses rêves de gamine et de ses engouements d'adolescence. On s'attache à ces trois jeunes filles pleines d'enthousiasme à l'aube de leurs vies de femmes. Mais surtout, on ne laisse happer par l'écriture fine et poétique de Fabienne Jacob qui à travers ces pages prouve, une fois de plus, son amour pour la littérature. « Ma meilleure amie » de Fabienne Jacob est publié chez Buchet-Chastel.

+ Lire la suite
Podcasts (1)


Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
La tiédeur confuse des corps et des draps, les mouvements hasardeux des membres dans la nuit, et tout à coup, dans les plis d'aube buter sur de l'infiniment doux, de la peau humaine, le miracle de la peau humaine, l'organe le plus soyeux de la création, mais nom de Dieu d'où peut bien venir cette douceur?
Commenter  J’apprécie          240
Dût-elle y laisser ses économies, jamais elle ne vendra cette maison.
C'est précieux dans une vie,un endroit qui échappe à la ruine.(p.198)
Commenter  J’apprécie          220
Que s'est-il passé pour que je n'aie ni mari ni maison? Et surtout que s'est-il passé pour que je n'en conçoive ni tristesse ni amertume ? Je n'ai pas la réponse, je me pose la question seulement quand je suis dans un jardin.(p.154)
Commenter  J’apprécie          170
Je n'aime pas les arrangements entre les gens j'aime que les gens aillent au bout de leur vie je n'aime pas quand les hommes et les femmes contractent des arrangements entre eux. Après on le sent dans leurs appartements au milieu des l'odeur âcre de l'eau des fleurs qu'on a oublié de changer, au milieu des couches des enfants des puzzles renversés sur la moquette des cubes qui traînent dans les séjours, chaque vase chaque jouet suinte par la suite cette ose cet arrangement. Dans cette maison i y a eu un arrangement, dans cette maison les gens n'ont pas vécu leur vie complètement.
Commenter  J’apprécie          140
Elle connaît le chemin, je sais pas comment, au début on reste sur le sentier ensuite elle connaît, on ne peut pas comprendre comment elle est Else, elle ne se perd jamais, elle est comme chez elle dans les sous-bois qui se ressemblent tous, elle trouve son chemin dans les ronces pleines de mûres, les branches en travers il faut les écarter avec soin, sinon c'est le boomerang, elles surgissent, c'est un surgissement à chaque pas, une jungle, la forêt est un surgissement et un bruissement, une cage verte pleine de craquements, de griffures, rayures, un pas devant l'autre, on progresse seulement si les obstacles on sait en faire des alliés, les feuilles crissent sous les pas, ça fait un beau bruit, inquiétant mais beau, rien n'est tranquille dans la forêt, on pense à la paix mais c'est la guerre, la forêt la guerre, tellement la vie y est cachée, terrée, pour vivre heureux vivons cachés, une devise de guerre, la forêt, quand on passe, cent mille petits animaux de rien, planquez-vous, les voilà qui passent, les deux, ou si c'est tranquille c'est un piège, une feinte pour qu'on les laisse tranquilles, pour qu'on trace notre route sans les voir, en réalité cent mille paires de petits yeux nous observent, cent mille tentacules infimes, antennes, pattes, des branches en travers encore, mais continuer de marcher, marcher, vers le plus profond des bois, là où la forêt fabrique du secret vert en pagaille.
Commenter  J’apprécie          120
La vulgarité aura bientôt fait son oeuvre sournoise de dévoration, le moindre secret traqué, extorqué au fond des gorges au fond des ventres, les portes des chambres à coucher toujours ouvertes, rien à cacher, rien à désirer. Ce monde immédiat, tout, tout de suite, dis-moi tout, montre-moi tout.
Commenter  J’apprécie          120
« J’étais devenu la mascotte des soldats, je leur apprenais des mots en arabe, ils me racontaient des blagues. » (p. 103)
Commenter  J’apprécie          120
En les photographiant, Eva prend aux enfants une chose qu’ils ont au fond d’eux et qui n’a pas de nom, qui irradie du fond de leur être, on ne sait pas exactement où, se fraye un chemin dans le noir et qu’elle finit par faire remonter au grand jour. Quand ça apparaît sur la bouche et dans les yeux des enfants, ça porte enfin un nom, un nom qui dit bien que ça sort, que ça sourd l’Expression. Quelque chose qui nous appartient en propre, une combinaison unique de mille traits qui nous différencient du voisin, mais quand cette chose éclate sur la page du magazine Lamb, les autres, ceux qui la regardent, se l’approprient et la reconnaissent aussitôt comme leur. De singulière, l’expression devient universelle. Cette chose possède aussi un autre pouvoir, celui de faire affluer à la seconde chez celui qui regarde la photo des désirs, des souvenirs et des sensations par centaines.
Commenter  J’apprécie          100
... la dernière appellation en date : français issu de l'immigration. Quand il est arrivé, ça avait de la gueule, bougnoule, au moins ça sonnait ! Et au moins on savait à quoi s'en tenir. Maintenant ces mots sont interdits par la loi mais la loi ne peut interdire les pensées qui ne s'entendent pas.
Commenter  J’apprécie          110
Le dialogue avec l'éternité fait moins vieillir que celui avec le siècle. Les scientifiques et les laboratoires pharmaceutiques devraient les étudier, au même titre que les paysans des vallées crétoises ou de lointaines vallées chinoises , mais va donc extorquer son secret à une bonne sœur. P.124
Commenter  J’apprécie          110

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fabienne Jacob (289)Voir plus

Quiz Voir plus

Katherine Pancol ou Anna Gavalda

La consolante ?

Katherine Pancol
Anna Gavalda

10 questions
6 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}