A l'évocation des villes italiennes, ce sont immédiatement de beaux monuments, des fresques et des sculptures qui nous viennent a l'esprit. L' Italie renferme effectivement une quantité inestimable de chef-d’œuvre artistiques. Mais ce qui fait la particularité de ces villes, c'est que ce ne sont pas des villes-musées, mais des villes bien vivantes, appartenant au présent et même au futur.
Il écrit ce même jour à sa fille Christine : "Ce matin, nous fûmes tous debout de bonne heure. Alexandrie s'étalait devant nous, ses mosquées et ses palmiers lui donnant un caractère différent de tout ce que j'avais vu jusqu'ici. Immédiatement au-dessus s'élevaient les ruines de l'ancienne ville réduite à une masse de détritus alors qu'il y eut une époque où 600 000 habitants y demeuraient..."
Aorès avoir soigneusement planifié le voyage qui devait le tenir éloigné de son pays pendant près d'un an, David Roberts quitte Londres le 31 août 1838. Ayant fait escale en France, en Italie, à Malte et dans les Cyclades, il arrive à Alexandrie le 24 septembre.