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Critiques de Fabio Genovesi (27)
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D'où viennent les vagues

En 3 jours, j’en ai lu 120 pages. Comme quoi, ce roman se refuse à moi. Au début, je trouvais les pensées des jeunes intéressantes. Ce qui m’a fait décrocher est cette femme qui fait l’amour avec un inconnu qui lui dit en partant : « Appelle-le Luca. ». Cinq ans plus tard rebelotte : « Appelle-la Luna. » Et voilà, comment elle devenue mère d’une albinos et d’un dingue de surf ! La narration, pour elle, est à la 2ème personne du singulier. S’y ajoutent des potes quadragénaires désabusés, un enfant de Tchernobyl. La plupart ont un parler de charretier et je suis toujours déroutée quand une description est expliquée en long et en large. L’Italie et la mer, cette fois, pas pour moi. Faut dire que j’ai lu avant L’empreinte et qu’après un tel ovni, on est très exigeant.
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D'où viennent les vagues

Livre dont la couverture m’avait séduite il y a quelques mois. Il était alors question d’un séjour en Italie, mon pays de prédilection.



Quel désenchantement … Personnages sans relief et sans passion (sauf Luca peut-être mais celui-ci disparait vite du roman), langage cru, intrigues de téléfilm, récit choral où l’auteur ne s’est même pas donné la peine de changer de style en fonction de l’interlocuteur. Non vraiment une mauvaise expérience.



Deuxième déconvenue de suite chez Dix-Dix-huit … Il fut un temps (certes lointain) où acheter un de leurs romans était l’assurance de lire un ouvrage de qualité. Je pense entres autres aux écrits déjantés de Richard Brautigan, aux sagas de Jorn Riel et aux fantaisies de Boris Vian, tous publiés chez cet éditeur et découverts à une époque où je n’avais aucune référence et où Babelio n’existait pas encore.



Je me suis demandé pourquoi encore gaspiller du temps avec ce livre en écrivant un billet négatif. Mon intention ici est simple et modeste: éclairer les Babéliotes qui partagent peu ou prou mes goûts littéraires dans le choix de leur prochaine lecture. Rien d’autre …

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La mer où l'on n'a pas pied

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions J.-C. Lattès pour l'envoi, de le cadre de la masse critique de septembre, du roman La mer où l'on n'a pas pied de Fabio Genovesi.

Fabio a six ans, deux parents et une dizaine de grands-pères. Il est le seul enfant de la famille Mancini, et les nombreux frères de son véritable grand-père, des hommes impétueux et dangereusement excentriques, se le disputent pour l’entraîner dans leurs diverses activités telles que la chasse et la pêche, et d’autres guère appropriées à un enfant.

Ce qui l'inquiète... c'est la terrible malédiction qui semble toucher sa famille : tous les hommes qui ne sont pas mariés à quarante ans deviennent fous ; ce dont témoigne sa collection de grands-pères...

Fabio grandit donc sans avoir de camarades de son âge, jusqu’à son premier jour d’école…

Jour après jour, de l’école primaire au collège, Fabio s’efforce de trouver un équilibre entre son monde intérieur, aussi riche et vaste que son imagination, et le monde extérieur, bridé par d’innombrables règles et dominé par la loi du plus fort...

Oh là là ! Que cette lecture fût laborieuse ! Pourtant La mer où l'on n'a pas pied me tentait énormément, j'ai même sauté de joie en découvrant que j'allais le recevoir.

Malheureusement j'ai un peu déchanté à la lecture car je trouve que cet ouvrage est vraiment très lent. Il manque de rythme et il ne se passe pas réellement grand chose.

On découvre le petit Fabio. Il a six ans quand il rentre à l'école et découvre qu'il est différent des enfants de son age au niveau du nombre de grands-pères. Lui, il en a une dizaine ! Alors ses nombreux grands-pères deviennent ses tontons (ce qu'ils sont, en vrai).

L'enfant découvre aussi qu'une terrible malédiction pèse sur sa famille, ce qui le perturbe, il aimerait en savoir plus..

L'enfant grandit doucement, sous nos yeux.. C'est sympathique, certains passages m'ont plus toutefois je trouve l'ensemble assez moyen.

Je ne sais pas si cela vient de la traduction mais je le répète : cela manque cruellement de rythme. C'est poussif, il y a des longueurs. Ce n'est pas désagréable à lire, loin de là, mais je n'ai pas réussi à accrocher réellement.

Petite déception donc, ce qui est rare avec des romans reçus grâce à Babelio.

Je ne suis pas certaine d'en garder un grand souvenir, et je ne mets que la moyenne : 2.5 étoiles.
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La mer où l'on n'a pas pied

La mer où l'on n'a pas pied Fabio Genovesi J.C Lattès #LaMerOùlonNaPasPied #NetGalleyFrance



Je vous présente Fabio, l'unique enfant de la tribu Mancini et quand je parle de tribu c'est le terme adapté.. Quel autre gamin peut se prévaloir d'une dizaine de grand-pères? Aldo, Aramis, Athos, Adelmo et Arno sans compter leurs amis sont comme des pères, des oncles pour notre Fabio !

Alors Fabio essaye de composer entre le village Mancini où il est chez lui et le monde inconnu de la ville, de l'école où personne ne l'apprécie et où il se sent si seul...

Comme je me suis sentie bien en compagnie de Fabio et de sa famille un brin déjantée! Tout m'a plu, l'écriture tout d'abord de Fabio Genovesi servie de belle façon par la traduction de Nathalie Bauer, l'histoire touchante, émouvante, drôle, loufoque bien souvent. le ton sonne juste, Fabio n'est qu'en enfant et l'auteur a su faire parler un enfant. Alors bien sur Italie oblige, le duel parti communiste face à l'Eglise catholique romaine ne se fait pas attendre et que voulez-vous Don Camillo n'est jamais bien loin dans ma mémoire ..

Un roman que je me réjouis d'avoir découvert loin de l'effervescence de la rentrée littéraire, un roman à découvrir et à savourer

.Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce périple italien.
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Le calamar géant

L'italien Fabio Genovesi nous convie sur les traces du Kraken, ce monstre marin apparu pour la première fois dans les chroniques scandinaves du moyen-âge et popularisé par le récit du capitaine de l'Alecton, un navire français qui croisa sa route en 1841. Mais les témoignages ne manquent pas pour décrire et surtout amplifier les capacités destructrices de ce calamar géant qui hante les profondeurs des océans. Alors, légende ou réalité, contes de marins, hallucinations ou hystérie collectives : les histoires traversent les siècles et les continents, affolent les braves gens et les savants. Au nom du rationalisme qui décrète que ce qui est incroyable est impossible et que ce qui est improbable ne peut être accepté, on a longtemps refusé de croire à cette légende. Et pourtant les calamars géants (enfin, un peu géants) existent bel et bien et servent même de nourriture privilégiée aux cachalots.

Mais le roman de Fabio Genovesi va bien au-delà de l'aventure scientifique pour mettre en exergue notre habituelle incrédulité face à l'inconnu : «Nous sommes sur une terre où les dinosaures ont existé, donc tout est possible ici-bas». Il truffe son récit d'anecdotes savoureuses sur sa famille et sa jeunesse, explique comment les histoires en général accompagnent notre vie, raconte l'incroyable aventure de Mary Anning, paléontologue autodidacte qui découvrit un squelette d'ichtyosaure, ou celle, plus tragique, du pauvre naturaliste Pierre Denys de Montfort. Il émaille également son récit de considérations amusantes sur la place des animaux dans notre vie, sur le peu de considérations faites aux femmes savantes et sur la difficulté de faire cohabiter la religion et l'évolution des espèces.

Un récit étonnant, optimiste, amusant, curieux : bref, une réussite !



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D'où viennent les vagues

Fabio Genovesi dit qu’il vient d’une région de fables où « même les choses moches ont un éclairage doré qui les rend magiques » et que l’on peut « naître vieux et devenir jeune en vieillissant ».



Réjouissante vision de la vie qu’il partage avec nous dans son beau roman choral D’où viennent les vagues, qu’il situe dans un village du bord de mer, fondé au début du vingtième siècle par les employés d’une usine d’armement sur des marais entre mer et montagne, devenu station balnéaire huppée et destination touristique internationale. (...) C’est une histoire de l’Italie d’aujourd’hui, raciste et intolérante, dévastée par le libéralisme, mais qui se réinvente malgré tout, solidaire jusqu’au bout, drôle et tendre quoi qu’il en soit. Une histoire comme on aimerait en lire plus souvent."

Kits Hilaire (Extrait) in DM


Lien : https://doublemarge.com/dou-..
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La mer où l'on n'a pas pied

Ce roman autobiographique est très touchant. C'est un roman car je soupçonne l'auteur d'être comme l'oncle Adelmo et d'être capable de donner une dizaine de versions véridiques et différentes du même événement. Je me suis laissée porter par sa verve, chaque chapitre est une pépite où il nous conte une anecdote qui fait terriblement sens.

Je remercie sincèrement l'amie qui m'a suggéré ce titre car ça a été une très belle découverte.
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Le calamar géant

Le kraken existe-t-il ? Ces récits insensés de marins qui reviennent de longs périples de solitude au milieu d'une immensité vide où rien ne se passe auraient-ils à voir avec quelque chose d'autre que l'affabulation et la fantaisie imaginative ?... mais quel besoin avons-nous d'observer, de mesurer, de savoir ? Quelles seraient les conséquences si nous décrétions, tout simplement, même sans l'avoir vu que le kraken existe et, tiens, pourquoi pas, même, que personne ne peut le voir ? Oh, rien, au mieux, un changement de civilisation, c'est tout...



***



On se laisse embarquer, c'est le cas de le dire, dans un récit aux abords un peu disparates, mais qui comme une rêverie se recompose de soi-même en progressant et finit par éclater de nouveau comme le bouquet final d'un feu d'artifice... puis survient le réveil - mais on comprend qu'il ne vaudrait mieux pas... tant pis...
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La mer où l'on n'a pas pied

Tout d'abord, je remercie NetGalley France et JC Lattes de m'avoir permis de découvrir cette famille si particulière.



Une plongée en Italie des années 80. Un petit garçon qui grandit au sein d'une famille à part.



A chaque fois que je lis un roman mettant en scène des enfants, je suis inévitablement touchée par leur naïveté. Fabio s'applique à faire le bien autour de lui. Il découvre la vie à travers ses yeux d'enfants. Il cultive ses centres d'intérêt, différents que ceux de ces camarades de classe, qu'il ne comprend pas toujours.



Cependant, du haut de ces 11 ans, ce petit garçon fait preuve d'une grande maturité et a compris l'essentiel. Il nous donne une vraie leçon de vie. Notre histoire se construit jour après jour pour former un tout, notre vie.



Ce roman nous offre une ode à la vie, toujours garder espoir, cultiver sa singularité sans vouloir se fondre dans la masse, ne pas chercher à être ce que l'on n'est pas, ne jamais abandonner.


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D'où viennent les vagues

Je n'ai pas vraiment adhéré à ce roman qui est pourtant un succès en Italie. Il m'a d'abord été difficile d'y entrer même si l'écriture est fluide. A chaque chapitre nous ne suivons pas les mêmes personnages qui vont peu à peu se croiser et se réunir; j'aime habituellement cette forme narrative mais dans ce roman je peinais à replonger à chaque fois dans l'univers de chacun. Les personnages sont atypiques mais je ne suis pas parvenue à réellement m'y attacher. J'ai cependant éprouvé davantage de plaisir dans la dernière partie du roman lorsque les personnages principaux entament leur voyage et la fin est belle. Pour conclure, je n'ai pas été embarquée par ce roman mais c'est un ressenti personnel et je comprends que les personnages puissent séduire d'autres lecteurs.
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La mer où l'on n'a pas pied

Fabio est un petit garçon de six ans qui vit au milieu d’une famille totalement fantasque au cœur de l’Italie. Fils unique, dépourvu de cousins, il est le seul enfant de la famille Mancini et une sorte de petit roi d’un univers très fermé qui compte dix grands-pères, un père taiseux qui répare tout sur son passage, une mère aimante qui veut absolument le protéger des réalités de la vie et une grand-mère qui vit dans le souvenir de son mari disparu.



Les grands-pères sont en fait des grands-oncles totalement excentriques et hors du monde et Fabio apprend grâce à eux plein de choses passionnantes que l’école ne lui inculquera jamais !



On suit Fabio de ses six ans à ses treize ans et l’histoire se déroule à hauteur d’enfant. Un enfant certes naïf mais qui porte un regard plein de pertinence sur le monde et l’absurdité de l’âge adulte.



C’est drôle, les situations rocambolesques voire invraisemblables, s’enchaînent, surtout dues à la présence de ces dix oncles tous plus barrés les uns que les autres et aux questionnements de Fabio sur la vie, la nature, les rapports humains.



A travers des événements douloureux ou plus légers Fabio traverse l’enfance accompagné de l’amour de se famille, légèrement en décalage par rapport aux autres enfants et en vivant des expériences qui vont faire naître chez lui une véritable vocation de conteur.

On aurait presque envie d’avoir la même enfance libre et heureuse que Fabio !



J’ai traversé ce récit avec tour un tour le rire aux lèvres et les larmes aux yeux. Grâce à la fantaisie et à l’humour de l’auteur, je me suis attachée à ce petit garçon et à sa famille. Même si je me suis demandée au cours des premières pages où le roman allait, je me suis finalement laissée transportée.



Ce récit démontre avec justesse que ce qui importe, plus que de vivre dans une norme étriquée, est de laisser leur place aux rêves et à la fantaisie.
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La mer où l'on n'a pas pied

Le petit Fabio est un enfant doté d'une drôle de famille. Il habite dans le village Mancini au sein de sa petite ville. C'est là qu'il vit avec ses nombreux grands-pères, ses parents, et sa grand-mère.

Sa vie est bien remplie mais l'école vient bouleverser sa joyeuse routine. Il doit s'adapter à un autre rythme tout en comprenant qu'une malédiction pèse sur lui. En effet, si ses grands-pères sont si bizarres, c'est parce qu'ils ont passé l'âge de 40 ans sans se marier. Fabio doit donc trouver la femme de sa vie et l'épouser avant 40 ans sous peine de devenir fou comme eux.

Entre petits drames et accidents de la vie, Fabio va devoir apprendre à grandir et à nager où l'on n'a pas pied.



Le résumé de ce livre m'avait autant intrigué qu'il m'avait plu. Faire la connaissance de Fabio et de sa famille a été pour moi une jolie bouffée d'oxygène. Ce roman raconte son enfance depuis son entrée à l'école primaire jusqu'au collège. En fil rouge, il y a la relation entre ce petit garçon et son papa. Ces moment touchants et très joliment racontés sont contrebalancés par les histoires avec ses nombreux grands-pères. Ceux-ci sont en fait les frères de son grand-père, qui lui est décédé.

J'ai vraiment adoré la fantaisie qui se détache de ses personnages. Au départ, on peut les trouver agaçants, grossiers et fous. Mais au fur et à mesure que le roman avance, on ne peut que les trouver attachants. Et surtout, même s'ils sont souvent maladroits envers Fabio, leur amour pour lui est indéniable.

Car l'amour est sans doute un des sujets principaux de ce livre. Celui que l'on se porte en famille, ou entre époux. Malgré les défauts, les différences, c'est toujours l'amour qui a le dernier mot. Et le plus beau qui est raconté dans ce roman est celui indéfectible de Fabio pour son père.

On trouve aussi de très belles réflexions sur l'enfance, les chemins que l'on choisit dans sa vie... A travers les portraits truculents de ses grands-pères, Fabio nous montre aussi que cette famille incroyable, dont il a parfois honte, lui apporte en fait la stabilité. Preuve que la "normalité" n'est pas toujours ce que l'on croit.

Il y a dans ce roman la fougue italienne, le soleil de Toscane et une douce nostalgie. Rien de déprimant, au contraire, j'ai beaucoup souri, j'ai été émue, et comme pour tous les livres que j'ai aimé, j'ai quitté Fabio et son incroyable famille à regret.



Pourquoi lire Là où l'on n'a pas pied ?



Regardez ce livre, rien que sa couverture est une invitation à rejoindre Fabio, à plonger avec lui.

Il y a l'Italie, et ce soleil d'été qui vient tout juste de nous quitter.

Il y a ces anecdotes, cette part d'enfance que l'on oublie trop vite.

Et il y a cette famille, improbable, bancale mais qui fonctionne pourtant si bien.

Il vous en faut plus ? Lisez...
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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D'où viennent les vagues

La couverture est alléchante : la mer, la plage, des jouets.

La quatrième de couverture aussi. L'histoire, les personnages semblent sympas.

Le début, raconté par Luna m'a fait sourire. Cette petite a un grand sens de l'humour et un bon raisonnement.

Quant à Luca, c'est l'enfant parfait dont toute mère rêve.

Alors pourquoi, au fil des pages, je sens peser, rôder même des choses indicibles. Le trouble m'envahit peu à peu au point même que je ne peux continuer ce livre.

Il m'oppresse, m'angoisse...

Quel dommage, une si belle écriture !

Mais on n'est pas là pour se faire du mal, n'est-ce-pas ?
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Appâts vivants

Muglione, petite ville désolée en pleine campagne dans les plaines de Pise

Fiorenzo 19 ans qui a perdu sa main quelques années plus tôt en cherchant à exploser avec un gros paquet de pétards l'énorme bestiole qui hante le canal puant des environs, le roman raconte son passage bouleversé de l'adolescence à l'âge adulte. Tiziana la trentaine, de retour dans sa ville natale, elle s'occupe d'un centre d'orientation pour les jeunes occupé par les vieux du coin depuis que l'unique bar de la ville a fermé, alors qu'avec son diplôme elle pourrait trouver un travail dans une ville européenne. Enfin, le jeune Mirko, qui va être le pivot de cette histoire pleine de passion et d'ironie, doué pour les études mais faisant tout pour ne pas réussir afin de plus subir la vindicte de ses camarades, devenu par hasard un jeune prodige du cyclisme sous la houlette du père de Fiorenzo, ce dernier va d'abord le prendre en grippe, le malmener, et devenir un père de substitution en lui apprenant la défaite qui lui redonnera le gout de la victoire.

Ce roman est plein de fraicheur, se tenant volontairement du côté de la vie alors qu'il décrit des personnages emberlificotés

dans des racines de douleur, l'auteur explore avec un mélange d'émotion et d'humour, différentes facettes de la perte : celle d'une mère complice et celle d'une main, de l'innocence enfantine et de la réussite. Il articule habilement l' éducation sentimentale, le fiasco de la première expérience sexuelle et le crépuscule d'un amour naissant. La dialectique entre la victoire et la défaite, la faiblesse et la force, et l'atterrissage parfois rude dans cette zone frontalière incertaine où l'on apprend à absorber les impacts négatifs venant du monde extérieur. Les scènes se déroulant dans la réserve du magasin de pêche, là où sont entreposés les appâts vivants, en offrent une représentation symbolique, cette pièce est une sorte de cocon protecteur, un refuge pour Fiorenzo puis pour Mirko, et en même temps une manière d'expérimenter la mort en côtoyant et écoutant, au coeur de la nuit, le bruissement des différentes espèces de ver...
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La mer où l'on n'a pas pied

Cette histoire est absolument charmante, pas dans le sens mignonne, mais plutôt le fait qu'on en tombe sous le charme. Le point de vue est celui d'un petit garçon italien, issu d'une famille étonnante, et on en suit les aventures, les oncles étranges, le papa qui sait tout réparer, zut je raconte ça comme une histoire pour gamins, mais ce n'est pas du tout le cas !
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D'où viennent les vagues

J'ai passé du bon temps en lisant ce livre. Ce que j'aime c'est qu'on change de point de vue à chaque chapitre, et malgré la multitude de personnages on arrive bien à les visualiser. J'aurais aimé que certains points soient plus développés et la fin me laisse un peu perplexe...je ne me suis pas tant attachée aux personnages que ça...Dommage ça aurait pu être vraiment mieux!

Le petit plus: le côté poétique de certaines scènes, un peu à l'image de la vie parfois. Le côté aussi réaliste et où les choses ne se passent toujours bien...J'ai eu vraiment du mal avec les personnages de Sandro et ses amis...Je les ai trouvés un peu insipides...Mon personnage préféré reste celui du "grand-père"!
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D'où viennent les vagues

Le roman de l'été... L'Italie, la mer, les copains.

On est déjà dans une bonne ambiance.

On rajoute un ado surfeur, une fille de la lune.

Une maman un peu folle, un orphelin attachant.

Un papy cinglé et un prof qui n'est pas prof...

Du soleil, du mystère et on obtient des personnages qu'on ne veut plus laisser.

C'est un peu du Anna Gavalda à l'Italienne.
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D'où viennent les vagues

La couverture m'a charmée et la 4e de couverture m'a intriguée.



J'ai passé un beau moment, vraiment.



L'écriture est très belle, j'avais envie de noter de nombreuses phrases qui m'ont parlé...mais je ne l'ai pas fait...il y en avait trop.



Le seul bémol est pour moi les propos assez crus tenus par certains personnages de cette histoire.



Et des personnages, il y en a. Et quelle galerie !!! Serena et ses deux enfants, Luca et Luna (une jeune fille albinos), un trio de potes quadragénaires et complétement paumés !!! Zot, le petit garçon de Tchernobyl et son "grand-père"...



Luna et Zot sont très attachants, tandis que les 3 potes sont plutôt agaçants...



C'est un roman doux amère, comme le dit très bien la 4e de couverture (et je suis rarement en accord avec une 4e de couverture !)



En bref...une belle découverte qui aborde des thématiques variées (amitié, famille, différences etc...).





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Appâts vivants

Recommandé par Jérôme, libraire de la librairie Charlemagne de Fréjus, Appats vivants de Fabio Genovesi, dont il m'a confié le soin de lire sa chronique le lundi 10 septembre à midi 17 sur RCF Méditerranée (105.1 ou internet) est selon lui: un roman libre, audacieux et implacable.

A lire et...à suivre!
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La mer où l'on n'a pas pied

Le clan Mancini fait l’objet d’une étrange malédiction : si les hommes de cette famille ne se marient pas avant quarante ans, ils deviennent fous !

C’est la terrible nouvelle qu’apprend Fabio alors qu’il va à l’école pour la première fois, il apprend aussi que les autres enfants ont deux grands-pères. Lui en compte une dizaine : hors normes, farfelus, loups solitaires, indépendants et il faut bien le reconnaître un peu fous.

Fabio est le seul enfant du clan, élevé par sa mamie nostalgique, ses parents aimants et la foule de grands oncles qui lui apprennent tout de la vie l’aident à développer son imaginaire.



Fabio est un garçon plein de vie et touchant, qui aime faire plaisir aux siens, qui apprend des autres et des livres pour se nourrir et grandir à sa manière. Lorsque son père tombe dans un profond coma, il cherchera par tous les moyens de l’en sortir pour le ramener à la maison. Pendant ce temps, la vie continue du primaire au collège : les règles en dehors de la maison, les premiers émois, les copains d’école, les fêtes où il n’est pas invité, les cours d’informatique, les sorties scolaires…



C’est une histoire tendre que nous propose Fabio Genovesi où la famille, l’amitié et l’amour priment avec une dose d’humour et de situations rocambolesques. Par les yeux innocents de l’enfance, on (re)découvre les étapes si importantes de la préadolescence, ces moments formateurs qui conditionnent à la vie future.

J’ai adhéré immédiatement à l’univers touchant de Fabio, son Italie, sa famille ses joies et ses peines, et c’est à regret que j’ai terminé ma lecture.
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