Jeune monde, vieux monde. Toute cette semaine, « À l'air libre » a donné la parole à une jeunesse bousculée, acculée et lessivée par une crise du Covid-19 qui n'en finit pas.
Lundi, nous nous rendions à Cahors, avec des jeunes dont l'entrée sur le marché de l'emploi vire au calvaire. Mardi à Lyon, avec des étudiants à bout de nerfs, cloîtrés dans leurs chambres Crous, réduits à tenter de suivre des cours avec des connexions internet déficientes. Mercredi dans le Nord, c'est une bande de copains, séparés par la crise, qui nous ont expliqué leurs états d'âme. Jeudi enfin, à la Base à Paris, un lieu ouvert au moment des grandes mobilisations pour le climat, nous avons constaté que malgré l'ambiance morose, certains se projettent encore dans l'avenir. Leur avenir. Et celui de la planète.
En face, les soubresauts du très vieux monde. Lundi, puis jeudi,
Fabrice Arfi est venu faire le point sur la condamnation de
Nicolas Sarkozy pour corruption. Sur l'événement lui-même d'abord, puis sur la prestation hallucinatoire de l'ancien chef de l'État au JT de TF1.
Le très vieux monde, c'est aussi celui qui fait monter, inlassablement, la petite musique de l'islamisme… le rappeur Médine, attaqué par la députée
Aurore Bergé, lui a répondu lundi dans « À l'air libre ». Des mots qui font du bien.
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