Le monde tournait ainsi. Il fallait des capitaux énormes pour tous les pays en développement et, quant aux pays développés, ils étaient pris d'une outrance de consommation qui s'alimentait à la dette. Les salaires étaient faibles, l'offre immense : tout le monde achetait à crédit. Le monde entier était sous perfusion de crédit, sans rien pour payer d'ailleurs, mais cela ne changeait rien. Il fallait que la roue tourne et tourne encore, jusqu'à ce que tout explose. (p. 208).