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Citation de Lilou08


Avant l’extinction des feux, l’Anglais Ben Higgins, lui, songeait à la journée écoulée, qui ressemblait à toutes les autres. Les confinements successifs pendant l’épidémie de Covid, les deux années précédentes, le faisaient sourire : beaucoup s’étaient plaints de leur condition, mais que diraient-ils s’ils vivaient enfermés dans ces boudins d’aluminium pendant six mois, à quatre cents kilomètres de la Terre ? Au milieu d’un fatras d’outils, d’écrans, de câbles qui bouchaient l’espace vital ? Les modules ne faisaient que quatre mètres de diamètre, et leur encombrement les rendait plus étroits qu’une artère tartinée de cholestérol. Quand un astronaute planait d’un nœud à l’autre, il lui fallait ondoyer entre une forêt d’obstacles. Et lorsqu’il s’agissait d’atteindre un vaisseau Soyouz arrimé à l’un des ports, mieux valait rentrer son ventre et viser juste. Seuls les sous-mariniers pouvaient comprendre ça.
Comme Porchnev, le Britannique broyait du noir.
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