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Critiques de Fabrice Riceputi (8)
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Ici on noya les Algériens

Le 17 octobre 1961, une manifestation pacifique d’Algériens a été brutalement réprimée par la police parisienne, sous les ordres du préfet Maurice Papon. Onze mille personnes sont arrêtées et plus de deux cents autres seront noyées, étranglées ou abattues. Pourtant, le bilan officiel ne fera très longtemps état que de deux morts. Pendant trente ans, Jean-Luc Einaudi, éducateur qui se fait chercheur, enquêtera sur ce crime d’État. À son tour, Fabrice Riceputi retrace cette bataille intellectuelle, judiciaire et politique contre un mensonge d’État.

(...)

L’impressionnant et rigoureux travail d’enquête de Fabrice Riceputi rend hommage à celui, acharné et obstiné, de Jean-Luc Einaudi. Il met aussi et surtout en évidence l’origine colonial d’une tradition brutale et racisée du maintien de l’ordre à la française, ainsi que sa continuité, tout comme celle des pratiques du déni et du mensonge d’État.



Compte rendu complet sur le blog :
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Ici on noya les Algériens

Même en Algérie, pour des raisons plus politiciennes qu'historiques, on avait, jusqu'à un certain moment, mis entre parenthèses le drame vécu par les dizaines de milliers de manifestants Algériens (trente mille ?), ayant défilé pacifiquement (sans armes et parfois accompagnés de leurs familles dont les enfants...) au cœur de Paris... pour, alors, seulement dénoncer le couvre-feu imposé à la seule communauté par le Préfet de Paris de l'époque (Michel Debré farouche partisan de l'Algérie française, étant alors Premier ministre de Charles de Gaulle)... le sinistre Marcel Papon (celui-là même qui avait envoyé aux camps de concentration nazis, massivement, les juifs de France... et qui, par la suite, récupéré, devint, en tant que Préfet,durant la guerre de Libération nationale, le bourreau du Constantinois). Nommé à Paris en tant que Préfet de police, en mars 1958, il avait été alors chargé de mettre sur pied des unités de harkis dirigés par des officiers supérieurs des Sas, «importés» d'Algérie, qui devaient «combattre», tout en s'appuyant sur la police et la justice locales, par tous moyens (eux aussi «importés» comme la torture et les exécutions sommaires), la «rebellion».



Date : 17 octobre 1961. 20h30. A cinq mois de la fin de la guerre. Onze mille personnes sont raflées, brutalisées (par dix mille agents bien armés) et détenues dans des «camps de regroupements» improvisés. Plusieurs centaines de personnes (dont le petite Fatima Beddar, âgée à peine de 15 ans, retrouvée plus tard noyée dans le canal Saint Denis) sont frappées à mort et «noyées par balles» dans la Seine. Bilan OFFICIEL : Deux (2) morts... Un mensonge d'Etat... qui va durer plusieurs dizaines d'années. En realité, 246 décès dont 74 non identifiés... tous les crimes ayant abouti plus tard à des «non-lieux».



En France même, ce fut la chape de plomb sur les archives policières et judiciaires... pour protéger entre autres la police (et l'armée puisque les harkis «détachés» faisait partie de l'armée) et, aussi, Maurice Papon. Mais voilà qu'un «simple citoyen», n'ayant pas vécu la guerre (né en 1951), simple éducateur à la Protection judiciaire de la jeunesse, va se faire chercheur, en «héros moral» (Mohamed Harbi), «Pionnier de la mémoire de la guerre d'Algérie» (Catherine Simon). Jean -Luc Einaudi (décédé en mars 2014), durant trente ans, va surmonter une foultitude d'obstacles : omerta, archives verrouillées, menaces, procès (dont un intenté par.. Maurice Papon duquel il sortira vainqueur grâce à ses révélations qui «enfoncèrent» le Vichyste protégé par l'amnistie liée à la guerre d'Algérie,)... pour faire connaître et reconnaître le «crime d'Etat». Lequel avait été suivi, le 8 février 1962 par le massacre (neuf morts, tous «Français») au métro Charonne (une ‘manif' non violente anti-Oas et pour la paix initiée, entre autres, par le Pc et la Cgt). Son premier livre (Il en a fait paraître 17 pour la plupart consacrés à la guerre d'Algérie), paru en octobre 1991, La bataille de Paris, dédié à Jeannette Griff, neuf ans, déportée de Bordeaux à Auschwitz en septembre 1942 et à Fatima Bedar, «allait modifier radicalement le rapport de force dans l'affrontement entre le déni officiel et l'exigence de vérité» (Edwy Plenel, 23 février 2021) . Un déni, qui hélas perdure bien que, depuis la massacre du 17 octobre est rappelé au souvenir des visiteurs par une plaque apposée sur un des quais de la Seine, celui faisant face à la Préfecture de police. Hélas, si les Français savent lire, peuvent-ils comprendre les drames racistes, esclavagistes et colonialistes ? On en doute.

Un livre incontournable pour bien savoir ce qui s'est passé en octobre 61 à Paris... et pour comprendre les pratiques, actuelles, du contrôle racialisé. Pour connaître, aussi, les luttes menées, hier et aujourd'hui encore, par des intellectuels (chercheurs universitaires, journalistes, hommes de foi...) français en faveur de l'Algérie et de la Communauté algérienne résidente en France.
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Ici on noya les Algériens

J'ai eu le plaisir de lire le livre de #fabricericeputi "Ici on noya les algériens" paru chez @lepassagerclandestin.editions grâce à une #massecritique chez @babelio



Paris, le 17 octobre 1961, des milliers d'Algériens s'habillent de leurs plus beaux vêtements pour manifester contre le couvre-feu qui leur est imposé par Maurice Papon.



La réponse face à cette manifestation pacifique est effroyable ! 11 000 personnes (c'est plus marquant en chiffres) sont arrêtés et des centaines sont jetées dans la Seine "noyées par balles" !!



Le lendemain, le bilan officiel ne fera état que de 2 morts !



C'est à ce moment là que Monsieur Jean-Luc Einaudi, simple citoyen et éducateur de profession, va passer son temps libre à surmonter les obstacles, à éviter les bâtons qu'on lui met dans les roues, pour faire éclater la vérité !



C'est cette bataille intellectuelle, judiciaire, politique que retrace aujourd'hui #fabricericeputi dans un récit documenté mais surtout glacial !



Je n'étais pas née quand cette catastrophe humanitaire (car il s'agit bien de cela) a eu lieu et je n'ai pas souvenir de l'avoir apprise au collège. Et je comprends pourquoi aujourd'hui !



L'état a toujours caché cette fameuse soirée du 17 octobre 1961 ! Jusqu'à ce que Jean-Luc Einaudi se batte contre vents et marées pour démontrer qu'il y avait bien eu crimes d'Etat ce soir là.



Il a enquêté en interrogeant les Algériens, en se démenant sans cesse.

Grâce à un archiviste qui a dénoncé la rafle des juifs de juillet 1942 retrouvée dans des archives non répertoriées officiellement , la 1ère "Affaire Papon" voit le jour en 1981.



Ce n'est qu'à partir de l'année 2011 que le Président François Hollande reconnaîtra cette effroyable tragédie.



Un livre qui m'a bouleversée au plus haut point !



"Sous le pont Saint-Michel coule le sang"
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Le Pen et la torture : Alger, 1957, lutter ..

Un ouvrage court -134 pages- mais néanmoins approfondi sur un aspect précis de la guerre d'Algérie : le Pen et la torture.

A partir du 7 janvier 1957, compte tenu de l'engrenage de violence aveugle qui met Alger à feu et à sang, le pouvoir politique incapable de maintenir l'ordre remet à l'armée les pouvoirs de police, en vertu de la loi dite des "pouvoirs spéciaux". de cette date jusqu'à la fin mars 1957, date de son départ d'Alger, Jean-Marie le Pen, jeune député de Paris et engagé volontaire au 1er Régiment Étranger de Parachutistes (REP), a-t-il commis des actes de torture ?



Grâce aux ouvrages déjà existants sur ce sujet, aux archives qu'il a consultées, et aux nombreux témoignages qu'il a recueillis tant en France qu'en Algérie, Fabrice Riceputi a construit un récit qui se lit avec intérêt, une carte d'Alger illustrant utilement ses explications. Un ouvrage fidèle à l'image de journalisme d'investigation associé à Mediapart.



Sur ce que l'histoire retiendra comme "la bataille d'Alger", il est établi que des actes de torture ont été pratiqués. le vote ultérieur de plusieurs lois d'amnistie par le Parlement est d'ailleurs révélateur d'une volonté d'effacer le passé et d'absoudre les éventuelles responsabilités. Que Jean-Marie le Pen ait personnellement pratiqué la torture, le récit nous indique que c'est vraisemblable, mais que ça n'est pas prouvé.



Si l'ouvrage met en lumière ces faits, il reste discret sur les causes qui les ont produits. C'est une de ses limites. A ce titre, on ne peut pas oublier les propos d'Albert Camus en décembre 1957 lors de la remise de son Prix Nobel de Littérature : "J'ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s'exerce aveuglément dans les rues d'Alger, par exemple, et qui un jour peut frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice". L'autre limite de l'ouvrage réside dans le fait que, lorsqu'un historien analyse une période plus d'un demi-siècle plus tard, le regard et le jugement qu'il porte sont nécessairement différents de ceux du protagoniste qui a été plongé au coeur de l'action à l'instant T. Dernière remarque, le titre de l'ouvrage est : le Pen et la torture - Alger 1957, l'histoire contre l'oubli. Or, il est référencé sur Babelio sous un titre différent : le Pen et la torture - Alger 1957, lutter contre l'oubli. Pourquoi cette différence ?

Ouvvrage lu dans le cadre de l'opération Masse critique.
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Le Pen et la torture : Alger, 1957, lutter ..



Le mois de décembre 1956 marquera le début d'un chapitre controversé de l'histoire de Jean-Marie Le Pen, qui, bizarrement. sera absent de ses mémoires récentes.



Engagé volontaire à Alger, celui-ci participe activement aux premiers mois de l'opération visant à éradiquer le nationalisme algérien, plus connue sous le nom de la "bataille d'Alger".



Comment savoir s'il a pratiqué la torture lors de cette période ? Ce qui est indéniable, c'est que Le Pen lui-même, l’a revendiqué ses actions à son retour en France.

Pour ensuite nier ces allégations, une fois ses premiers succès électoraux obtenus, poursuivant en diffamation quiconque allait osait exhumer ce passé douloureux.



Dans son ouvrage, Fabrice Riceputi rassemble pour la première fois l'ensemble d'un dossier historique éparpillé jusqu'ici par divers•es talentueux•ses historien•es et chercheurs•es.

Il examine la crédibilité des sources accusant Le Pen ainsi que celles tentant de le dédouaner : récits de victimes et de témoins, (rares) rapports de police, enquêtes journalistiques et archives militaires…



Pour parfaire son ouvrage et reconstituer une chronologie et une géographie, il ira séjourner en Algérie à l’aide de ceux qui connaissent ces lieux par cœur.

L’auteur met en lumière les racines idéologiques colonialistes, souvent négligées d'un parti politique qui se retrouve aujourd'hui aux portes du pouvoir.



Cette analyse approfondie est un éclairage crucial sur un aspect peu exploré de l'histoire de Le Pen et de la guerre d'Algérie.

En examinant les implications politiques et idéologiques des actions de Le Pen et en les replaçant dans leur contexte historique, l'auteur nous invite à réfléchir sur les leçons à tirer de cette époque pour notre société contemporaine, et ce qu’on lui souhaite…



Ouvrage reçu dans l’opération Masse Critique, très bonne lecture et découverte.
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Ici on noya les Algériens

Ce livre retrace la lutte de Jean-Luc Einaudi, témoin malgré lui des meurtres commis le 17 octobre 1961.

il n'aura de cesse de vouloir faire la lumière sur ce que le président de l'époque, M. Papon et son gouvernement essaient de cacher.



Cette lecture me paraît nécessaire et indispensable pour honorer l'investissement sans faille de cet homme qualifié d'historien malgré lui, et des pauvres victimes de ce sombre 17 octobre 1961.





Pour la mémoire de ces personnes, les témoins qui ont essayé de se faire entendre tel que Jean-Luc Einaudi, et les victimes qui manifestaient pacifiquement, il me semble presque qu'il s'agit d'un devoir de reconnaissance de lire ce livre .



Cet homme qui s'est jeté à corps perdu dans cette bataille, espérant ainsi obtenir une décision de justice, n'avait rien à y gagner. Il y avait même tout à y perdre et pourtant il a fait le choix de ne jamais se taire face à ce massacre de masse.

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La bataille d'Einaudi ou comment la mémoire d..

Le crime a un nom et une adresse





Voici un livre bienvenu sur l’écriture de l’histoire et les silences, les mensonges ou les falsifications des historien-ne-s, des « politiques » ou des pouvoirs publics. Sur ce sujet, dans sa préface de Gilles Manceron,rappelle que « des archivistes et des universitaires enfermés dans un certain « entre soi », dans une sorte de fétichisme des diplômes et des institutions, ont également constitué des obstacles au travail historique ».



17 octobre 1961. Le travail de Jean-Luc Einaudi. Un parcours dans le temps. En prologue, la cour d’assises de Bordeaux en octobre 1997, Maurice Papon, Vichy, l’Algérie, la préfecture de Paris… Le mensonge d’Etat de 1961, le massacre au « faciès », l’impunité du notable de la Ve République, « ce retour fracassant doit sans conteste beaucoup à un homme Jean-Lu Einaudi. C’est ce combat pour la connaissance historique et la reconnaissance politique d’un crime raciste colonial d’Etat que ce livre entend retracer. Un combat qui s’étendit sur trois décennies ». Crime d’Etat et responsabilités politiques…



Fabrice Riceputi nous présente le citoyen-chercheur Jean-Luc Einaudi, les histoires du 17 octobre 1961, le sinistre Maurice Papon, les mensonges et les tentatives d’« abolir le crime », les procédures judiciaires, les combattant-e-s pour la vérité, les politiques de gestion des archives, les témoignages des vaincu-e-s, les effets de l’amnistie…



Son récit fait ressortir, entre autres, « la dissimulation consubstantielle au crime d’Etat », le massacre au faciès, le refoulé de la guerre d’Algérie, les vérités de l’Etat et ses falsifications, le refus d’ouvrir les archives, des archivistes sanctionné-es pour avoir témoigné, les silences et les mensonges des un-e-s et des autres, l’évitement des responsabilités politiques…



« Je persiste et signe.En octobre 1961,il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de l’ordre agissant sous les ordres de Maurice Papon »



Hier et aujourd’hui, le 17 octobre 1961, demain les massacres de Setif en mai 1945, la répression à Madagascar, le massacre de Thiaroye près de Dakar, la « disparition » de Maurice Audin, les exactions au Cameroun… L’Etat français, son armée, ses élus, sa police, ses historien-e-s… des crimes contre les peuples. « Dire tristement la vérité triste » sur les politiques coloniales de l’Etat français.



Le titre de cette note est inspiré d’une phrase de Bertold Brecht.




Lien : https://entreleslignesentrel..
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Le Pen et la torture : Alger, 1957, lutter ..

Dans ce livre l’historien Fabrice Riceputi fait la synthèse des recherches historiques et journalistiques sur le passé tortionnaire de Jean-Marie Le Pen durant la Guerre d’Algérie. A son retour d’Alger, Le Pen légitime l’emploi de la torture pour lutter contre des actes terroristes. Des mesures d’amnistie prises par l’Etat français à la fin de la guerre en mars 1962 renforcent cette impunité. L’ascension politique de Le Pen va le conduire à nier les faits de torture et à plaider la diffamation alors que le général Massu exprime des regrets et qu’Aussaresses avoue. Pour autant, aucune reconnaissance officielle de cette sombre page du passé colonialiste de la France n’est encore faite.



Fabrice Riceputi poursuit son récit en reconstituant le séjour de Le Pen à Alger entre le 28 décembre 1956 et le 31 mars 1957. A l’époque Le Pen est député poujadiste, réserviste ( il a servi en Indochine ) et volontaire pour rejoindre l’Algérie comme lieutenant au 1er Régiment Étranger de Parachutistes en pleine bataille d’Alger. Il occupe la fonction d’officier de renseignement. Fabrice Riceputi reconstitue pas-à-pas le séjour de Le Pen à Alger, la chronologie est rigoureuse, les faits qui la jalonnent proviennent de documents et archives officielles. C’est un travail d’historien complété par des investigations journalistiques à Alger pour de nos jours questionner des témoins directs. Ces témoins étaient jeunes à l’époque, aujourd’hui âgés ils se souviennent. Ce travail journalistique permet de reconstituer une carte des lieux d’arrestation principalement dans la Casbah et des centres de détention et de tortures situés dans les quartiers où est affecté le 1er REP, le Régiment du lieutenant Le Pen.



Fabrice Riceputi a questionné des témoins, il a également étudié les plaintes déposées auprès de la Préfecture de Police par des familles ayant assisté à une arrestation par des militaires puis restées sans nouvelles des disparus. Cette collecte de témoignages sur des disparus algériens se poursuit avec le site internet https://1000autres.org/ animé par Malika Rahal et Fabrice Riceputi . Le Pen a été confronté aux témoignages de ses victimes algériennes et a systématiquement remis en cause la véracité de ces récits. A la fin de son livre, Fabrice Riceputi démonte l’argumentaire des cinq principales dénégations de Le Pen.



Ce livre est le résultat d’un long travail d’historien enrichi par une minutieux travail journalistique. Fabrice Riceputi ne manque pas de rappeler d’autres travaux de recherches sur le passé colonial de la France, parmi eux ceux de Pierre Vidal-Naquet et Jean-Luc Einaudi que François Gèze a contribué à faire connaître.



Fabrice RICEPUTI – Le Pen et la torture . Alger 1957, l’histoire contre l’oubli . Parution le 19 janvier 2024, Éditions le passager clandestin en collaboration avec Mediapart. ISBN 978-2-36935-386-7 .



Merci à l'éditeur, le passager clandestin
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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