Il s'agit à la base d'un film dont nous découvrons l'histoire. Pas de bulles, moins de jeux de mots et calembours mais une bonne histoire qui donne envie d'aller voir le film. Un livre pour les inconditionnels de nos fameux gaulois. Une idée cadeau pour les enfants qui ont vu le film et apprennent à lire.
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C'est un livre dessins-textes, il n'y a pas de bulles.
La fille de l'impératrice de Chine, Fo Yong, fait appel à Astérix pour sauver l'empire du milieu ( El Reino Milenario) du coup d'état fomenté par le prince Dang Sin Kuing ( Dancing Queen ?)
Abraracourcix refuse, mais Karabella ( Belle Tête, Bonnemine ) le fait fléchir.
Naturellement, Astérix tombe amoureux de la princesse et Obélix de sa garde du corps, Wang Tah.
Au même moment, alors que Cléopâtre fait une scène à Jules César, un lieutenant lui présente le bras droit de Dang Sin Kuing qui s'appelle Chi Ki Ting, qui est petit ( Chiquitin = petit ). César part en Chine.
Grâce au Titanix, les Gaulois arrivent en Chine, parcourrent la grande muraille en pousse-pousse, et arrive sur le front.... où ils retrouvent Dang Sin Kuing et ... César....
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"Doudou, je te ramène un livre en espagnol de Santander?
-- Non, mon Amour, pas un livre, je n'ai pas le niveau !...Ah, une BD peut être !
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Cet Astérix est très sympa sans plus. A mon avis, les dessins sont toujours super ( Fabrice Tarrin ), mais le texte d'Olivier Gay, tiré du film de Guillaume Canet ne vaut pas le scénario de René Goscinny.
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La sortie du film l'empire du milieu porté par Guillaume Canet n'en finit pas de susciter des réactions. Autant les critiques sont acerbes, autant le film rencontre un bon succès. C'est dans ce contexte que sort l'album du film.
Il ne s'agit pas d'un album classique, mais bien d'un hors série comme ce fut le cas pour les films d'animation. Le pari a été pris de respecter les dessins de la série de bande dessinée. Il faut bien saluer cette bonne idée. Il n'est pas question ici d'avoir affaire à des extraits du film, ce qui est un choix judicieux.
Les dessins sont ici le point fort et à peu de choses près le seul intérêt de cet album. C'est un vrai plaisir de retrouver, Astérix, Obélix, Idéfix, Epidemaïs (bien qu’intermittent) et de les voir évoluer dans un mode différent : celui de l'empire du milieu. L'on pourra s'étonner que l'album soit aussi court, tant le plaisir de se plonger dans l'univers est ici... graphique !
Pour ce qui est du scénario : il n'y a rien de nouveau sous le soleil levant. Nos gaulois vont allez à l'autre bout du monde pour sauver une impératrice, à la demande de sa fille, accompagnée de sa garde du corps. Comme de bien entendu, Astérix et Obélix tomberont, chacun amoureux... L'histoire est classique : voyage (avec la confrontation obligatoire avec les pirates), l'arrivée sur place, une petite quête sur place et la confrontation avec les romains.
Les dialogues et les échanges jouent à fond la carte des jeux de mots plus au moins inspirés. L'un des fils rouge (Astérix décide d'arrêter le sanglier) s'achève comme l'histoire, d'une manière attendue. Beaucoup d'attentions (la présence des femmes), sont ici trop consensuelles, comme si elles étaient là pour éviter toute critique.
En somme voici un album dont la lecture est dispensable. L'album vaut surtout pour la qualité et l'exotisme des dessins.
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je ne sais pas si je n'avais pas la tête à lire une BD aujourd'hui ou autre chose mais j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire! Pourtant le rythme est soutenu de la première à la dernière case.
Les dessins de Fabrice Tarrin sont excellents mais je crois que tout simplement je n'ai pas adhéré au scénario.
Dommage !
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On est un peu déçu dès le début, car déjà on ne reconnait pas le caractère du plus rusé du village, Astérix, dont 'intelligence n'est égalé dans le village que par Panoramix... Franchement non on ne le reconnait pas... Et on cherche qui est Fu YI, après tout Cléopâtre a existé, alors il aurait paru évident de s'inspirer d'un personnage historique, et bien il semblerait que non, puisque le seul personnage que l'on trouve n'est ni du bon sexe, ni de la bonne époque (https://en.wikipedia.org/wiki/Fu_Yi)... et c'est issu d'un film, de Guillaume Cannet, qui a déjà massacré deux films basés sur des histoires vraies : L'affaire Farewell, en l'édulcorant, alors qu'il y a tant d'anecdote comique.... il a préféré tiré vers quelque chose de plus classique en matière d'espionnage, dommage, et son film sur Japeloup n'a pas fait l'unanimité et même vexé le célèbre partenaire humain du cheval... qui ne s'est pas reconnue et ne connaissant pas personnellement Pierre Durant, je ne peut pas juger... mais inventé une fille qui n'a jamais exister pour voler la vedette au cavalier célèbre n'était certainement pas du meilleure goût.. donc déjà à la première page, je n'ai pas envi de voir le film... déjà que je n'aime pas les adaptations en film d'Astérix... dommage... parce que là, on entre dans une des cultures que j'aime bien : celle de la Chine ancienne... c'est un peu dommage... Et si l'on trouve le graphisme assez élégant, on regrette que ce ne soit pas réellement un format B.D. avec des cases et des bulles... cela manque...
Cependant il reste quelques règles classique : un appel au secours et voilà Obélix Asérix (et bien sûr Idéfix) qui partiront... voyageurs infatigables un album bien trop gamin, un manque d'humour à la Uderzo.... bref, on voit bien qu'on a fait le film... sans se soucier de faire B.D., mais surtout on a essayé de plaire aux enfants en oubliant que Astérix mais c'est aussi pour les grands... bref un rende vous manqué en Empire du Milieu, c'est un peu dommage... mais cela plaira sans doute au plus petits sans vraiment les initiés vraiment à ce que sont les album d'origine hélas.... et même quand on essaie de faire allusion à Audiard... et bien cela ne passe pas... pourtant, cela devrait passer dans un tel contexte... De vague référence aux arts martiaux, à Sun Tzeu qui tombe comme un cheveux dans la soupe... brutalement hélas sans finesse... car oui... c'est tout un art d'imité Goscinny et Udero, n'y arrive pas qui veux...
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Alors que le comte de Chzmpignac a découvert une mystérieuse crypte sous son château, Seccotine débarque avec l'offre d'un riche homme d'affaire tibétain. Et voilà Spirou et Fantasio embarqués dans la recherche d'une momie népalaise.
Revisite de Spirou par Yann et Tarrin, on retrouve beaucoup de référence aux aventures de notre jeune groom. Un peu trop peut-être... c'est riche en rebondissements mais cela part franchement dans tous les sens et on a un sentiment de ni queue ni tête à toute cette épopée loufoque.
Le dessin garde un trait clair et rond classique.
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Pour moi, une chose est sûre : les aventures de Astérix et Obélix rendent mieux en bande dessinée qu'en texte. J'ai plus de mal à rentrer dans l'histoire.
Avec cette formule, il y a moins de mouvement et donc les personnages en sont moins attachants, l'histoire est décousue, et on ne retrouve pas l'humour des BD (j'ai ri une seule fois - cfr citation).
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Un nouveau tome de Le Spirou de...
Une aventure loufoque sympathique. On voyage au Népal entre légendes de Côme et des momies égyptiennes. C'est drôle, il y a des bonnes idées, ça fourmille d'informations et d'éléments. Ca a tendance à partir un peu dans tous les sens.
On retrouve tous nos personnages emblématiques, Spirou et Fantasio évidemment, le comte de Champignac, Seccotine et Spip. Tous drôles et attachants.
Les dessins sont classiques pour Spirou et agréable.
Une aventure agréable. Pas révolutionnaire.
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Une vraie déception que ce livre dessins-texte. L’idée était pourtant intéressante et en accord avec les célèbres aventures de nos deux héros.
La chine! César en recherche d’exploit pour impressionner Cléopatre, des combats contre les romains et le méchant Prince Deng Tsin Qin et une romance entre Fu Yi/Asterix et Tat Han/Obelix.
Malheureusement à l’arrivée le résultat laisse à désirer. L’excès de jeu de mot ne suffit pas à faire sourire le lecteur.
Le film était peut être meilleur mais la lecture de cet album ne va pas m’inciter à le visionner.
Retour aux albums classiques conseillés dont le dernier!!!
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Du bon et du moins bon dans ce premier tome des aventures d'un lémurien adolescent.
L'humour est bien présent tout au long de l'album, le rythme est soutenu tout le long des 45 planches, on ne s'ennuie pas. le graphisme, même s'il est simple, colle bien avec le thème et le choix des différents animaux pour représenter chaque ado est plutôt original.
Le négatif est dû à des facilités scénaristiques qui ne parviennent pas à éviter certains clichés. Le thème de la colo a déjà été pas mal traité, notamment au cinéma et il es donc assez difficile de se montrer original. Ce sont finalement les personnages adultes qui sont les plus étonnants dans leur outrance malhonnête assumée.
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C’est le troisième album de la série “Une aventure de Spirou et Fantasio par…”, c’est Yann et Tarrin qui s’y collent. Si beaucoup d’albums de cette série dénotent de la série originale, ce n’est pas le cas de celui-ci qui au contraire, tant graphiquement que scénaristiquement, y est tout à fait fidèle, le trait de crayon est dans la lignée des Franquin, Fournier, Janry ou Munuera, ainsi que la colorisation, simple et lumineuse.
Les personnages sont traités avec beaucoup de respect pour la série,mais avec mais en accentuant leur caractères avec une pointe de dérision et d’humour vis à vis de leurs modèles classiques, semant un certain trouble qui apporte un plus, j’aime en particulier le personnage de Séccotine, qui manipule avec espièglerie nos deux héros. L’intrigue est dense et le rythme soutenu, on va, en une soixantaine de pages, découvrir les sous-sols de Champignac, faire un tour dans le passé, voyager dans l'Himalaya et risquer quelques acrobaties en Zorglumobile, la température de cette aventure fait des hauts et des bas, c’est assez rocambolesque mais bien intense.
Cette aventure n’est pas la plus grosse surprise des “aventures de Spirou et Fantasio par…”, c’est sûr qu’on est loin de l’audace d’Emile Bravo, mais j’ai aimé cet aventure en partie pour cette fidélité à la série originale, aussi pétillante que dans ses meilleurs albums.
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Je suis un peu déçu par cette aventure de Spirou et Fantasio, normalement je le relis plusieurs fois mais là, ce n'était pas le cas.
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Décidément lorsque des auteurs s'attaquent à Spirou, ils ont des idées inhabituelles.
Mais cette fois ci, je trouve que Yann et Tarrin ont eu une idée intéressante : jouer sur les ancêtres du Comte de Champignac. On peut dire que pour une fois, le personnage principal est le Comte.
Un ancêtre en avance sur son temps lorsqu'il s'agit de science, un animal étrange et une petite promenade dans un coin du globe. Tous les ingrédients d'une bonne aventure.
L'apparition de Seccotine ajoute un plus : toujours opportuniste, flairant LE reportage et apporte une note glamour à notre Spirou (peut être et enfin) montrant que c'est un homme avec des attentes et des désirs.
Même si dans l'album "La machine qui rêve", le lecteur n'avait déjà pas une petite idée sur la relation toujours ambigu entre Seccotine et Spirou.
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Retrouver le couple de héros gaulois dans un nouvel album reste un petit plaisir. Mais je me suis demandée à quel public pouvais être destiné ce livre : il y a certes le scénario assez classique des aventures de Astérix, mais il y a parfois des petits détails qui me semblaient beaucoup plus destinés à des adultes.
Mais, c'est sans importance, j'ai fait ce voyage avec eux et ça m'a bien amusée.
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Comment dire... Je suis un très grand fan d'Astérix, depuis mon plus jeune âge, quand à l'école, on était soit Tintinophile, soit Astéricien.
Donc, je suis très content de voir un nouvel album sortir, même s'il est à ranger dans les hors-séries, mais en même temps déçu du "produit" proposé.
Il y avait matière à réaliser un véritable album, de bins gags, de belles péripéties, de belles scènes avec notre ami Jules, mais cette version avec un dessin par page, et un simple texte qui lui sert de support... Je reste sur ma fin.
Donc sans m'y attarder plus longtemps, je dirais qu'à l'instar d'Obélix qui attend qu'on lui serve un sanglier, la vue d'un assiette sur laquelle repose la carcasse d'un pigeon doit le laisser sur sa faim...
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Je ne sais pas qui du film ou de cette bande dessinée est né en premier mais ils ont donc exactement la même histoire.
Passée la déception de ne pas avoir un album à bulles, j'ai aussi mis de côté la déception de connaître déjà entièrement le scénario car j'avais vu le film ( pas de chance vu le peu de fois où je suis devant une TV !).
On a beau y retrouver nos personnages favoris et bien connus il n'y a pas le même plaisir avec ce style de mise en page.
Je l'ai lu en quelques minutes, sans grand plaisir mais bon ça reste sympa.
En revanche je n'irais pas l'acheter c'est certain, merci la bibliothèque.
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Un classique de la Bande-Dessinée francophone.
Nous disons francophone car il y a un véritable héritage BD dont dépend ce titre et bien d'autres, et qui dépassent nos frontières.
Nous faisons référence à la fameuse BD franco-belge, sorte d'école" spirituelle et artistique? dont l'influence rayonnera longtemps sur des générations d'artistes à venir.
Qu'est-ce que la BD franco-Belge?
ALLO WIKI?
... "La bande dessinée franco-belge désigne une bande dessinée, essentiellement francophone, publiée par des éditeurs français et belges.
Par extension, il désigne l'ensemble des styles et des contextes éditoriaux communs aux bandes dessinées d'Europe francophone, après la Seconde Guerre mondiale.
Bien que la France et la Belgique aient chacune des auteurs reconnus de bande dessinée auparavant, la bande dessinée désignée sous le terme « franco-belge » éclot réellement dans l'immédiat après-guerre lorsque des périodiques édités en Belgique, dont les principaux sont Le Journal de Tintin fondé en 1946 par Raymond Leblanc et Le Journal de Spirou, conquièrent le marché français. La concurrence que se livrent ces journaux ainsi que le rythme de parution hebdomadaire va entraîner un bouillonnement créatif et plusieurs auteurs vont émerger à cette période. Les milieux et les marchés de la bande dessinée en France et en Belgique francophone deviennent dès lors indissociables.."
C'est la floraison francophone de la BD.
Et notre Astérix dans tout ça?
Il arrive dans la revue suivante, "Pilote"...
"Pilote est un magazine hebdomadaire de bande dessinée français publié d'octobre 1959 à octobre 1989. Dans ses premières années, c'est un magazine jeunesse diversifié qui outre de la bande dessinée publie des nouvelles, romans, jeux, blagues et reportages en tous genres. La bande dessinée prend cependant une place de plus en plus importante au milieu des années 1960 et occupe plus de 80 % du périodique dès la fin de la décennie."
"...Pilote a eu une influence déterminante sur la bande dessinée française et sur le marché éditorial français, les fondateurs de L'Écho des savanes, Métal hurlant et Fluide glacial en étant issus.
C'est dans cette revue qu'ont été créées de nombreuses séries à grand succès, au premier rang desquelles Astérix d'Albert Uderzo et René Goscinny, Tanguy et Laverdure de Jean-Michel Charlier et Uderzo puis Jijé, Achille Talon de Greg, Blueberry de Jean Giraud et Charlier et Valérian de Jean-Claude Mézières et Pierre Christin.".
MERCI WIKI!
Nous retrouverons de providence cette joyeuse association France et Belgique puisque l'histoire d'Astérix nous ramène à l'époque de la Gaule occupée par les troupes romaines.
Nous sommes en l'an 50 avant Jésus Christ.
La Gaule, rappelez-vous, ce territoire couvrant la France, la Belgique et plus loin encore, se voit disputée par de nombreux clans de plusieurs horizons, c'est l'invasion dite barbare.
Arrivera après une puissance du Sud, très équipée, plus organisée et très entraînée. Ill faudra compter sur la participation de l'Italie qui veut étendre son empire et aussi en finir avec tous ses hommes non éduqués qui ne parlent pas latin et leurs cultes à plusieurs dieux .
Dans l'aventure d'Astérix, ces forces de la grande Rome monothéiste ont posé leur valise sur le secteur du village de notre héros et ces derniers sont le dernier rempart avant que l'occupation ne soit totale.
Les auteurs René Goscinny et Albert Uderzo laissent le caractère trop sérieux au vestiaire et nous convient plutôt à un moment de lecture récréatif avec l'Histoire.
Les gaulois du village d'Astérix se couchent, se lèvent et de tant à autres décochent des taloches monumentales aux romains.
Il y aura des rituels auxquels les lecteurs seront habitués, dont l'éternel scène de fin sur un banquet réunissant le village entier et où le casse-pied de barde trop bavard se verra à chaque fois accroché à un arbre et bâillonné.
Ces gaulois (la désignation réduite à ce village) sont quasi invincibles grâce à la formule de potion magique du druide Panoramix.
L'aventure est lancé par le duo de compère à moustaches, des potes qui traînent, trinquent, se battent ensemble et parfois se chamaillent sévèrement.
On cherchera longtemps la femme qui saura les séparer, Obélix aussi le pauvre l'attendra également.r tout petit (tout ce qui est petit est mignon)
On ne peut pas dire qu'Astérix soit vraiment d'une personnalité très complexe. Il est brave, sympathique, mignon car il aussi petit qu'Obélix est très grand (tout ce qui est petit est mignon, c'est connu). Cela suffira à charmer le jeune public. Notre gros Obélix est très attachant, ronchon, gourmand, à point qu'il est tombé dans le chaudron magique quand il était petit. Il est donc fort de façon permanente contrairement aux autres qui doivent recourir à la potion magique.
Goscinny s'amusera des suffixes gaulois en IX comme "Vercingétorix" et usera de nombreux jeux de mots pour chaque nom de personnage, transformant nos mots usuels: Obelisque/ Obélix, Asterisque/ Astérix, Assurance tout-risque/ Asurancetourix...Les lieux romains et leur personnages ne seront pas en reste avec le clin d'oeil au Latin: le fort de Petitbonum par exemple/ Petit bonhomme.
Nous en apprendons aussi sur les vrais noms de région et de pays de l'époque, la Bretagne pour la Grande-Bretagne, l'Hispanie pour l'Espagne et les Normands viendront des pays du Nord.
L'Hexagone gardera une marque de ses passages et affrontements guerriers.
Axtérix aura indirectement cet aspect didactique dans le ludique.
Les aventures d'Astérix et Obélix ("c'est moi le gros, c'est toi le petit...", la chanson de Laurel et Hardy fonctionne aussi ici) traverseront les générations, de nouveaux jeunes lecteurs seront initiés et les grands lecteurs continueront d'y rester attachés, stimulant les auteurs de cette BD franco-Belge à écrire aussi pour les adultes.
Astérix survivra à ses auteurs, glissant d'une table à dessin à une autre, respectant les ingrédients de la "formule magique" de cette BD qui fit longtemps recette dans l'édition.
Le cinéma s'en mêle également, reprenant récemment le relais sans qu'il y ait de livres à adapter, grâce à Louis Clichy et au comédien-réalisateur Alexandre Astier (Kaamelott). Le livre ici présent est donc à l'inverse de l'usage une adaptation du film.
La version offrira une version intéressante en ce sens qu'il ne s'agira pas d'une BD, malgré son format, mais d'un roman.
Pour la première fois, la BD amènera à la lecture des romans et c'est Olivier Gay, auteur du "Noir est ma couleur", qui s'y colle. Il détient une bonne expérience des novélisations en Bibliothèque rose et verte avec Hachette jeunesse, et il est à gagé qu'il soit aussi un bon fan de l'univers d'Astérix.
Quid de notre aventure et "du secret de la Potion Magique", alors?
Elle résume et respecte l'intrigue de l'animé, le Druide Panoramix se fait du souci car il n'a pas de successeur.
Avec lui, le savoir des druides et la formule de la potion magique disparaîtra peut-être si on ne lui trouve pas un futur remplaçant.
Cela met en effet aussi en évidence le problème de sécurité du village qui ne pourra plus se défendre contre les romains.
Le message volera au delà du village, la sélection des remplaçants sera drôle et cela donnera aussi lieu à des perfidies pour acquérir le secret.
L'issue sera étonnante et les nouveaux auteurs apporteront une touche de modernité qui devrait plaire à tous les jeunes publics.
Ceux qui ont vu l'animé pourront s'y replonger avec délice, ceux qui ne l'ont pas encore vu auront probablement envie de le voir par la suite.
Les parents inviteront leurs rejetons à lire avec plaisir ce volume spécial hors série car Astérix n'offrira pas que de la BD -dite parfois trop facile à lire- mais aussi du roman grand format.
Une offre très riche du coup avec des passerelles culturelles très diverses.
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(...)Yann et Tarrin choississent, dans LE TOMBEAU DES CHAMPIGNAC, l'option de l'hommage baroque. Le scénario accumule les intrigues, les coups de théâtre et les clins d'oeil (la Turbotraction, Champignac, la zorglonde etc...) à un rythme effréné, voire essouflant (la trèèèèèèèèès longue nuit dans le manoir de Champignac), tandis que le dessin est un hommage permanent à Franquin, singeant ses planches ultra-dynamiques. Si le duo d'auteurs essaie lui aussi de dépoussiérer le rapport aux femmes de Spirou, c'est sur un mode beaucoup plus timide que leurs deux prédecesseurs, avec toujours Seccotine dans le colimateur.
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