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Critiques de Fanie Demeule (44)
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Highlands

Bon, je dois avouer que c'était parti pour être un bon gros coup de coeur mais qu'au fil des pages, c'est devenu de plus en plus flou. La structure est intéressante, on a trois points de vue différents, trois femmes dont les problèmes et les doutes les poussent en Écosse, plus précisément dans les Highlands, et qui vont s'y débattre avant d'obtenir des réponses.



Les paysages à couper le souffle sont admirablement retranscris, c'est le point fort de ce court roman. Ça, les dialectes, périples et autres folklores minutieusement rapportés par l'auteur qui connait visiblement très bien cette région et passe de l'anglais au français avec facilité.



Mon principal problème vient du changement de point de vue. Le livre est court, les chapitres brefs et chaque changement de pov arrive trop vite à mon goût, au point de nous laisser dans la frustration et le manque d'information.



Dommage, toute la première partie est passionnante, on tourne les pages à toute vitesse, on dévore les passages qui mettent la nature au premier plan, on s'interroge sur ce qui lie (forcément) ces trois femmes, leurs secrets, leur mystère, les moments d'ombre et de lumière qui se succèdent, l'instant où leurs destins vont entrer en collision... Et puis, ça retombe. Le voile se lève et je suis restée un peu dubitative. J'ignore si ça vient des réponses apportées ou de la manière dont elles sont présentées. J'avoue que je suis passée à côté de la portée du message. Certains actes m'ont parus incompréhensibles, certaines personnalités trop complexes. Le mélange de réel et d'iréel – quoique subtil – n'a pas aidé.



L'autre problème vient aussi de l'intrigue ou plutôt des intrigues et des personnages dont j'avoue n'avoir pas saisi toutes les motivations. Sans parler de la fin qui m'a laissée sceptique.



Pour conclure, ça reste une belle lecture, écrite dans un style magnifique, qui ravira les amoureux de l'Écosse qui veulent en apprendre plus. Mais attendez-vous à une histoire sombre et complexe assez inattendue.
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Condoléances

Je sais que je le mentionne souvent, mais que voulez-vous… j’adore lire des recueils de nouvelles. Cela me permet de découvrir de nouvelles plumes ou bien de redécouvrir mes auteurs favoris sous un angle différent.



Le sujet peut paraître bien sombre en regardant le titre de ce recueil. Ce n’est jamais aisé de parler de la mort. Et cela est d’autant plus difficile en ce temps de pandémie. Certains redouteront de lire ces nouvelles, mais je tiens à préciser que je n’ai aucunement senti de lourdeur au cours de cette lecture. Voici deux nouvelles qui ont retenu mon attention :



Tourlou! de Rosalie Roy-Boucher

J’ai découvert la plume de cette auteure en lisant le recueil D’autres mondes. Cette fois-ci, l’auteure a réussi à me sourire en créant deux protagonistes attachants. Mademoiselle Désilets doit aider Raynald Tremblay. Effectivement, ce dernier voudrait que ses funérailles sortent de l’ordinaire. Plus d’une fois, je me suis retrouvée à sourire en lisant cette nouvelle. La fin est tout simplement parfaite et le tout est abordé avec délicatesse malgré les brins d’humour qui parsèment le texte.



S’en tenir au texte de David Goudreault

Depuis le temps où l’on parle de cet auteur, il était plus que temps que je découvre sa plume. Et ce n’est pas du tout ce à quoi je m’attendais! C’est la deuxième nouvelle du recueil et je dois avouer que j’ai ressenti quelques frissons face à la violence que j’y ai retrouvée. Il est vrai qu’il m’en faut peu car je suis une grande froussarde, mais en lisant ces quelques pages, je me suis demandée jusqu’où l’auteur pouvait aller en écrivant un roman. Cette nouvelle est très sombre et le héros est vraiment machiavélique. Chose certaine, ma curiosité est piquée. Il va falloir que je découvre les romans de cet auteur.



J’ai vraiment apprécié ce petit recueil. Certaines nouvelles sont touchantes, alors que d’autres m’ont fait sourire. Il y en a vraiment pour tous les goûts. J’y ai fait de bien belles découvertes.


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Monstres et fantômes

Ce recueil de nouvelles d'horreur a la particularité de n'avoir été écrit que par des femmes – par quinze autrices québécoises –, qui sont généralement sous-représentées dans ce genre littéraire.



Les textes réunis sont un peu éclectiques, ce qui en fait une lecture un peu inégale, mais diversifiée! Il y en a pour tous les goûts! J'ai aimé certaines histoires, tandis que d'autres m'ont moins plu, mais l'ensemble de l'exercice m'a semblé assez réussi. Les autrices ont su apporter une touche féminine à leurs histoires – mais, dans ce cas-ci, n'allez pas croire que féminité rime avec douceur et sensibilité! le titre serait par ailleurs à revoir, selon moi, car il y a beaucoup plus de gore, de torture porn et de tueurs psychopathes que de fantômes dans ce livre!



Coeurs sensibles s'abstenir!
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Roux clair naturel

Le commentaire de Martine :

Nous entrons dans un bon thriller alliant mensonge, amour et honte, la narratrice nous crée une ambiance de suspense avec elle-même, son chum et sa famille. Tout ce que peut enclencher son obsession pour sa couleur de ses cheveux, c’est une jeune femme qui idéalise que la couleur des cheveux a une influence sur la vie, l’amour, le désir, etc., elle est convaincue que si la vérité est révélée à son chum, leur relation sera terminée.

Elle s’est fabriqué un idéal qu’elle doit toujours mettre énormément d’énergie afin de garder secrètes les teintures qu’elles posent sur ses cheveux, le fait d’avoir caché toutes les photos d’elle a différents âges afin que le secret soit préservé. Elle construit autour de sa personne un fossé avec ses amis qui ne veulent pas être complice, et elle contrôle les membres de sa famille aussi. Tout au long de ma lecture, je découvrais une manipulatrice, mythomane, sociopathe qui a fait de sa vie un manège qui pourrait la mener jusqu’à la folie.

Fanie Demeule, avait présenté l’anorexie dans son premier roman Déterrer les os, et dans ce deuxième, elle opte encore pour des comportements déviants psychologiques. C’est une histoire prise dans un engrenage qui apporte un suspense qui montre tout au long des pages, ce qui stimule le lecteur dans sa lecture et qui alimente l’intrigue pour qu'on s’imagine un récit qui va se terminer abruptement. Comme à son habitude Fanie Demeule écrit avec justesse et finesse, elle trace des portraits pour ses personnages qui sont complexes, mais à qui, on s’attache.

C’est une belle lecture et j’adore la plume de Fanie qui ose écrire et démontrer la perversité et la complexité des comportements humains. Elle dépeint honnêtement des caractères variés, de plus, elle stimule l’addiction à son histoire. Je vous recommande les deux romans de cette jeune auteure québécoise qui promet de grandes œuvres, c’est certain.
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Déterrer les os

Dans un style minimaliste (texte fragmenté, phrases courtes,chapitres encore plus courts) l'auteur aborde de manière originale le problème des troubles alimentaires, de l'enfer de la haine du corps et arrive avec succès à nous faire entrer dans la tête d'une jeune anorexique.
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Highlands

Ce livre s’est glissé dans ma liste d’envies sur recommandation de Stéphane Dompierre dans un podcast Radio Canada. Je m’y suis plongée sans chercher à en savoir plus et j’ai été profondément surprise de la direction prise par l’ouvrage. L’écriture est limpide et poétique, on se sent profondément attachés aux personnages et les événements nous émeuvent. L’élément fantastique s’insinue doucement et reste une interrogation jusqu’au bout du récit (répondant ainsi parfaitement aux exigences du genre: « le fantastique se distingue du merveilleux par l'hésitation qu'il produit entre le surnaturel et le naturel, le possible ou l'impossible et parfois entre le logique et l'illogique »). J’ai été touchée, émue et dérangée par cette lecture. Je suis certaine que cette sensation continuera à m’habiter et à contribuer à ma réflexion. Une autrice intéressante dont je vais vais certainement continuer à explorer l’univers.
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Highlands

Chaque chronique que j’écris est un peu comme si je dévoilais la personne que je suis. Mes goûts, mes attentes, mes appréciations. J’aime sortir de ma zone de confort et chaque fois que je lis un roman ou un recueil de nouvelles de La Shop, j’explore un peu plus.



En lisant Highlands, j’ai vraiment eu l’impression de partir en voyage sur une terre que je ne connaissais pas du tout. L’auteure sait nous faire voyager via les mots et ce fut un élément que j’ai grandement apprécié.



La structure du roman est intéressante. Elle est scindée bien évidemment via les trois femmes, mais également via les villes de ce pays. Cela ajoute un élément très intéressant puisque j’ai pu découvrir les us et coutumes de l’Écosse. La description de ces montagnes m’a grandement charmée.



Un autre élément que j’ai apprécié au cours de cette lecture, c’est l’authenticité qu’on y retrouve. L’auteure joue entre le français, l’anglais et les dialectes que l’on retrouve en Écosse. C’est singulier et j’ai trouvé que cela démontre une grande marque de respect.



Le principal bémol quant à moi vient essentiellement des personnages. Je n’ai pas réussi à bien saisir leurs personnalités. L’aura de mystère qui les entoure est dense et le fait que le roman soit si court, ne permet pas d’aller en profondeur. Certaines scènes m’ont laissé perplexes et je n’ai pas tout saisi.



Dans l’ensemble, ce fut une jolie découverte des Highlands et j’ai apprécié la plume de cette auteure. Il manquait un petit quelque chose pour que je sois totalement charmée, mais je dois avouer que ce roman m’a complètement sortie de ma zone de confort!
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Highlands

J'ai découvert ce roman de Fanie Demeule grâce à une opération Masse Critique Québec de Babélio et je ne peux que remercier l'équipe Babelio pour cette découverte !

De toute évidence, ce n'est pas un livre ni une autrice vers lesquels je me serais tournée sans cette opération et pourtant j'ai passé un moment de lecture particulièrement intense et plutôt déstabilisant.



L'autrice m'a donnée l'impression de ne pas vouloir se conformer à des règles convenues tout en usant d'un style d'écriture très maîtrisé.



Je serai bien en peine de faire un résumé de ce livre sans recopier tout simplement la 4e de couverture, c'est donc vers celle-ci que je vous oriente si vous voulez en connaître davantage sur l'histoire.



Je vais donc me concentrer sur mes sentiments suite à la lecture de ce livre.

Le premier mot qui m'est venu à l'esprit en tournant la dernière page est "insaisissable": depuis lors, il me hante, m'obsède, voire me dérange... mais tout cela dans un sens bizzarement positif !



Ce roman est à la fois très ancré dans la réalité tout en mêlant des aspects de science-fiction de façon particulièrement habile. Ce mélange si bien géré ne me permet pas de démêler le vrai du faux, ou plutôt le réel de l'irréel.



Ce flou ponctué de moments très sombres et d'autres plus heureux et tendres, m'a inspiré parfois de la peur, ou de la tristesse, comme à d'autres moments des envies de voyage et de découvertes.

Le final est, quant à lui, à la fois horrible et magnifique, en somme à l'image de l'entièreté du livre.



Il me faudrait donc une lente relecture pour saisir toutes les subtilités de ce roman et pouvoir l'apprécier à sa juste valeur.

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Roux clair naturel

La jeune auteure talentueuse Fanie Demeule nous propose un livre très original : Roux clair naturel. Le personnage se teint les cheveux en roux pour garder son copain qui adore les rousses. Elle multiplie les manigances pour empêcher sa famille et ses amies de vendre la mèche.



Le récit d’environ 130 pages est bien mené. Un vrai petit suspense à la Hitchcock, car la narratrice n’a pas d’autre choix que de cacher la vérité. En effet, son ami lui a bien dit qu’il ne tolérait pas le mensonge. Or, comment lui avouer qu’elle se teint les cheveux sans admettre avoir menti?



Ce dilemme la pourchasse tout au long de ce roman fort bien écrit, amusant et philosophique. Car les questionnements sont multiples : le rôle de l’apparence dans notre société; les mensonges qui cimentent la vie sociale; les jardins secrets dans un couple.



Une auteure à découvrir.
Lien : Http://andreracicot.ca/lecture
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Déterrer les os

J'ai rapporté du Québec ce bouquin sans trop savoir de quoi il retournait. Il n'y a pas de quatrième de couverture à lire, puisqu'il n'y a rien au dos, hormis cette phrase :

"Quand est-ce qu'on sait quand c'est fini?"

Impossible donc de se faire une idée avant lecture. Tellement évident lorsqu'on referme le livre!

Et justement, comment en parler?

Mettons qu'il s'agit d'une sorte de huis clos entre la narratrice et elle-même, entre elle et son corps, ce tricot de chair trop large, ce poids trop lourd à porter, cette mue dont il faut se débarrasser.

Ce court roman traite de l'anorexie mais sans jugement de valeur ni misérabilisme. Il ne se veut pas non plus un décrypteur du mécanisme bien que l'on glisse avec la narratrice vers cette maladie.

Il ne s'agit pourtant pas d'un cauchemar. Du moins il n'est pas là on le croit.

Le sujet est ici amené comme une limonade sans eau, ni sucre.

Et cette acidité on la retrouve dans l'écriture. La plume est incisive, mais pas corrosive. Elle percute mais ne brise pas. Définitivement, elle tranche dans le lard.

Et surtout, elle est éminemment poétique.
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Mukbang

Troublant. Percutant. Dérangeant. Mukbang est un portrait instantané des diverses dépendances engendrées par les écrans.



Mukbang est un phénomène sur le web qui a pris naissance en Corée du Sud et qui consiste à avaler des quantités phénoménales de nourriture devant une caméra. Celui-ci avait d'abord pour objectif de briser l'isolement des personnes vivant seules en leur permettant de manger tout en regardant ces vidéos. Dans ce roman, on va suivre Kim, une jeune adulte qui est accro aux écrans depuis son plus jeune âge et dont la vie va complètement chavirer lorsqu'elle commence à faire des vidéos de mukbangs.



Je dois admettre que ce roman est tout à fait génial de par son originalité car l'auteure a visiblement fait une recherche impressionnante sur tous les phénomènes contemporains liés aux différentes dépendances créées par internet. De plus, le roman est ponctué de codes QR à découvrir à chaque page et je me suis fait prendre au jeu d'en visionner plusieurs, comme si je devenais accro à mon tour. On expérimente concrètement le côté addictif de visionner des vidéos. Vraiment troublant.



Ce fut une lecture très difficile pour moi, par le fait d'assister, impuissante, à toute cette déchéance humaine qui se déroulait sous mes yeux. Une grande tristesse et un profond désarroi m'ont habitée tout au long de cette lecture, à un point tel que j'en avais parfois la nausée.
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Roux clair naturel

Superbe roman sur l’obsession, sur le mensonge et sur les conséquences qu’ont nos actions. Je découvre cette auteure, qu’on m’a grandement conseillée, et je n’ai pas été déçu. Le roman est court mais le rythme du texte est rapide. On a affaire à des courts paragraphes puissants qui sont remplis de sous-entendus. On découvre peu à peu comment l’obsession de la narratrice gruge lentement mais sûrement sa vie. Quand on pense qu’elle peut s’en sortir, elle se replonge dans son malheur, seul sentiment de sa vie adulte qu’elle connaît. Ça l’a réconforte de se savoir avalé par l’obscurité... Très noir.



Très belle plume, roman très bien conté; il n’y a pas grand chose de négatif à dire sur ce texte. J’en aurai pris encore... J’ai hâte de lire le reste de son œuvre. Très encourageant pour la littérature québécoise.
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Épidermes

Le commentaire de Martine :



Quatorze écrits qui sont vivants, qui nous relatent des événements reliés à des sentiments, à des émotions, à des rencontres, à des besoins, à des souvenirs, à des moments remplis d’imagination que les auteurs partagent avec le lecteur.

Un recueil qui s’imprègne dans la peau, qui démontre différentes façons de démystifier et de manipuler la peau. On y retrouve des poèmes, de courts textes, des nouvelles qui se démarquent par des récits réalistes, oniriques et imaginatifs. C'est une belle lecture, l’ensemble des écrits est bien rythmé et maintenu du début jusqu’à la fin.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Déterrer les os

Ce livre est un roman angoissant et oppressant.

Nous suivons la vie de la narratrice inconnue (autofiction?) dès sa tendre enfance jusqu'à sa vie adulte.

Nous parcourons certaines étapes charnières de sa vie et certains moments particulièrement importants de manière positive ou négative.

C'est à travers sa relation avec la nourriture, avec son corps, avec les hommes et avec sa famille et amis que nous allons comprendre comment elle a sombré dans son trouble alimentaire et psychologique.



C'est puissant et bouleversant.
Lien : https://youtu.be/QhAH6pCmvqk
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Monstres et fantômes

Je ne sais pas ce qu'elle a trouvé dans ce livre mais je crois que Chantal Guy du journal La Presse à surévalué les talents des dites auteures. Comme très souvent au Québec, on prône les bonnes critiques partout, c'est rare que des journalistes ce mouille sur les oeuvres. Moi, depuis je remarque une certaine constance, vous vous demandez sûrement laquelle. Eh bien ! Les Québécois n'aiment pas l'horreur, la vraie celle qui donne des cauchemars et des nuits blanches. Non, nous c'est la version pour enfant malgré des sujets très adultes. Je viens de terminé, cet ouvrage où je me suis ennuyé un autre constance. Il y a sûrement deux nouvelles qui peuvent se définir dans le titre soit: celle de Le poids et St Kilda. Le reste, on a parle pas tellement il n'y avait rien d'intéressant ni de marquant. Pour le poids cela ma rappeler les documentaires sur les fantôme que j'ai lu tel que Ces fantômes qui hantent notre monde de Diane Canwell et pour St Kilda on dirait une sorte de mélange entre la créature du Mothman ou La prophétie des ombres de John A. Keel et le film de Jeepers Creepers sorite en 2001 avec l'acteur Justin Long. Là vous aller me dire, mais il n'aime pas les femmes qui écrivent de l'horreur ma pareil. Erreur sur toute la ligne mes amis, il y a pas plus qu'on le croit en voici quelques exemples pour ceux en manquent d'idées: Jeanne Kalogridis qui a écrit Le Pacte avec le vampire, Brigitte Aubert avec Ténèbres sur Jacksonville, Susan Hill avec L'ombre du tableau, Jennifer McMahon avec Les visiteurs de l'autre rive, plus deux qui m'ont marqué Elizabeth Hand L'Éveil de la lune et Cathy Cash Spellman avec Les griffes du Diable. Si un jour, vous le voyez sur les tablettes, vous aurez deux choix qui s'offrent à vous; le lire ou le laisser prendre la poussière.
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Highlands

Roman court que je n'ai pu lâcher. Ce fût une lecture perturbante par moment, sombre à d'autres et lumineuse quand je ne m'y attendais pas.



Seul petit bémol, je ne suis sûre d'avoir bien compris le sens de l'histoire. En refermant le livre, je reste dans le flou. Tout le contraire des sentiments forts que cette lecture a éveillé en moi. Je pense que c'est le genre de récit que l'on lit et relit au court de sa vie et qui nous font à chaque poser de nouvelles questions, découvrir de nouvelles choses. Sur nous principalement, mais aussi sur la vie.
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Je suis celle qui veut sauver sa peau

Le commentaire de Martine :

Au fil des quinze nouvelles, Fanie Demeule analyse et examine tous les recoins de la peau. Celle que l'on veut sauver, celle qui meurt, celle qui souffre, celle que l'on brutalise, celle qui transmute, etc. Elle nous raconte des histoires qui mettent en scène beaucoup de souffrance, elle comporte la vie et la mort, elle en parle honnêtement, sincèrement et de façon réaliste. Pour certains, on pourrait dire que ce sont des histoires horrifiques, mais moi, je pense que cela amène une consistance intéressante des récits qui pourraient entrer dans l'univers des cauchemars ou bien des histoires d'esprits tordus.

J'ai adoré ma lecture, c'est un recueil qui m'a fait passer un agréable moment de lecture, pour moi, qui aime les histoires qui font peur, qui épouvantent, qui ébranle et surtout qui font réfléchir. C'est tout ce que m'ont offert ces quinze nouvelles, c'est pourquoi, je dis que c'est un voyage extraordinaire dans l'imaginaire glauque de Fanie Demeule.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Mukbang

Roman choral qui débute par l'histoire de Kim, mukbangeuse québécoise qui tente d’accroître sa popularité. Puis tour à tour, un restaurateur, une mère et une cousine endeuillée prendront le relais du récit. Ce roman, à mon avis, se veut être une critique de cette société de consommation de contenus; peu importe le contenu.

Un autre roman excellent de cette autrice qui sait tenir son lecteur en haleine. Comme dans ces 2 premiers romans, nous retrouvons encore les thèmes de l'obsession et des secrets.

Une excellente écriture, des dialogues puissants et une histoire qui vaut la peine d'être lue. Une très belle plume québécoise qui ne déçoit pas.
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Mukbang

Au départ, c’est pour le concept de roman illustré de codes QR que j’ai été attirée par ce livre. J’étais intriguée et curieuse du résultat. Je n’avais aucune idée du sujet qui était traité, je ne lis jamais les quatrièmes de couverture.



Les dix premières pages m’ont déstabilisée. Trop de codes QR, une lecture trop entrecoupée d’écran, un écran rallumé qui peut se mettre à prendre toute la place, tout le temps. J’ai décidé de poursuivre en choisissant les codes QR à ouvrir, un de temps en temps. Et j’ai réussi à entrer très vite dans le texte. Parce que l’écriture est fluide, mais surtout parce que j’ai été captivée par le sujet : l’addiction aux écrans. À ce moment-là, j’ai trouvé le concept vraiment génial : nous faire vivre l’addiction aux écrans pour entrer dans la tête de Kim, cette enfant puis jeune fille puis jeune femme qui ne décroche jamais. Dès la maternelle, elle a aimé les ordinateurs et la télévision ; à l’adolescence, la découverte de Youtube a été une révélation pour elle. Son rêve, devenir youtubeuse professionnelle, se réalisera, bien à ses dépens malheureusement.



Cette première partie est comme une course folle, une course au succès, où j’ai foncé tête baissée sans voir venir l’inéluctable…



La suite du roman est elle aussi vertigineuse, puisque, sous forme d’un roman choral, ce sont les proches de Kim qui témoignent de leur impuissance puis sombrent à leur tour, comme aspirés par leurs écrans, en quête de réconfort, de vengeance, de réponses…



Je reste très enthousiaste face à cette œuvre même si elle a un côté démoniaque : c’est une spirale infernale qui m’habitera longtemps et que je recommanderais aux parents de grands ados.



Merci à l'éditeur Tête première via Masse Critique Spéciale Québec pour cette découverte très originale.

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Projet P

"Différent de ce que je lis habituellement. C'est loin d'être un coup de coeur, j'ai même sauté une histoire parce que c'était interminable ... Trois ou quatre histoires qui se lisaient bien et où je me suis identifié. Mais sans plus malheureusement!"
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