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Citations de Fannie Flagg (367)


Elle était restée vierge de peur qu'on ne la traite de putain ; elle s'était mariée par crainte de l'appelation « vieille fille » ; elle avait feint l'orgasme, redoutant de passer pour frigide ; elle avait eu des enfants pour ne pas être accusée de stérilité ; elle n'avait pas été féministe pour éviter l'épithète de lesbienne...
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C'est drôle de penser que, des années durant, on s'efforce de trouver un sens à la vie, alors qu'il s'git simplement de l'apprécier
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après ça, quand je suis rentrée chez moi, j'ai dit à mon amie Mrs. Otis qu'il ne nous restait plus qu'à attendre de claquer... Elle m'a répliqué qu'elle préférait dire "s'éteindre". La pauvre, je n'ai pas eu le coeur de lui dire qu'on n'était pas des lumières et que, de toute façon, péter les plombs, s'éteindre ou claquer, c'était du pareil au même.
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Les hommes ! Il est aussi difficile de vivre avec que de s'en passer.
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La libération des femmes est arrivée trop tard pour moi. J'étais déjà mariée avec deux enfants quand j'ai découvert que je n'étais pas obligée de fonder une famille. Je pensais que c'était mon devoir. Qu'est-ce que j'en savais?
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Pourquoi écrire de la fiction? Et pourquoi en lire? Dialoguez avec n'importe quelle personne de plus de soixante ans , et vous obtenez un roman bien meilleur, certainenemt plus intéressant que n'importe quelle fiction de n'importe quel écrivain. Pourquoi même essayer?
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On cherchait à manger en arrivant à Wilmington, un bon steak bien garni avec tout ce qu’il faut. Le serveur du restaurant, avec son costume de pingouin, nous balance : « Les femmes en pantalon ne sont pas acceptées. » Réaction de Willy : « On accepte les coups de pied au cul ? » Ce qu’elle nous a dit à nous, pas à lui, nous sommes censées être polies en toutes circonstances.
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Quand le jour arrive où tes propres enfants te regardent avec d'autres yeux, où ils deviennent plus que tes enfants, mais des êtres à part entière, alors ça vaut la peine de supporter les rides et les kilos en trop.
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-Vous voyez ce grand champ là-devant ?
-Oui, m'dame.
-Il y a des années, c'était le plus beau lac de Whistle Stop... En été on venait s'y baigner et y pêcher... On pouvait faire des promenades si on voulait. (Elle secoua la tête avec tristesse.) C'est sûr qu'il nous manque.
Smokey contemplait le champ d'un air perplexe.
-Qu'est-ce qui s'est passé ? Il s'est asséché ?
Elle lui offrit une cigarette, lui donna du feu.
-Non, c'est pire que ça. C'était un mois de novembre, et un vol de canards s'est abattu en plein milieu du lac. Oh, ils étaient nombreux, une bonne cinquantaine, et alors qu'ils barbotaient tranquillement cet après-midi-là, il s'est produit un drôle de truc. La température est tombée si vite, mais si vite, que tout le lac a gelé... une masse de glace dure comme la pierre... en quelques secondes. Oui, juste le temps de compter jusqu'à trois...
Smokey la regarda, éberlué.
-C'est vrai ?
-Et comment!
-Ça les a tués raide les canards, alors.
-Non, pourquoi ? Répliqua Idgie. Ils se sont envolés et ont emporté le lac avec eux. Et de puis ce jour-là, ce lac doit se trouver quelque part en Géorgie...
Smokey se tourna vers elle et, comprenant qu'elle l'avait bien fait marcher, il éclata si brusquement de rire qu'il manqua s'étrangler, et Idgie dut lui taper dans le dos.
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" Personne veut de moi, avait-il dit. Je vais rentrer, prendre son fusil et me faire sauter la cervelle. Qu'est-ce que ça peut faire? Je suis bon à rien, de toute façon. J'ai rien pour moi, rien à moi."
...
"Donne-moi ta main" , lui avait-elle dit.
Elle avait saisi son pouce, pressé la pulpe sur le tampon, puis sur le bout de papier, et elle lui avait montré le résultat.
" Regarde. C'est ton empreinte digitale, elle est unique au monde. Personne n'a eu la même avant toi, et personne ne l'aura après."
...
A ta place, j'éviterais de me tuer, je serais plutôt curieux de savoir ce que l'avenir me réserve.
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Elle avait besoin de parler à quelqu’un, quelqu’un en qui elle avait confiance et qui ne répéterait rien à Lenore. Sookie décrocha le téléphone sur la table de chevet et composa le numéro de Dena Nordstrom, sa vieille copine de fac, qui habitait maintenant dans le Missouri. Dena répondit à la première sonnerie.
– Dena, c’est Sookie.
– Sookie ! Bonjour…
– Dieu merci, tu es là. Tu n’imagines pas ce qui me tombe dessus.
– Il est arrivé quelque chose à Earle ?
– Non.
– Aux enfants ?
– Non.
– À ta mère ?
– Non… À moi !
– Qu’est-ce qu’il y a, ma chérie ? Tu es malade ?
– Pas malade, non. Polonaise !
– Quoi ?
– Oh, c’est toute une histoire… Un type qui me téléphone du Texas, qui me dit que je ne suis pas celle que je pense, comme si j’avais le moindre doute. Et hier, on me porte une lettre qui affirme que je suis une enfant adoptée, que Lenore n’est pas ma vraie mère, ni papa mon vrai père. Ça n’est pas tout : j’ai un an de plus que je croyais. Je ne suis même pas Lion. Toute ma vie, je me suis trompée d’horoscope.
– Attends… Tu es sûre de ce que tu avances ?
– Oui, sûre. Octobre, c’est la Balance.
– Non, non… cette affaire d’adoption.
– Tout est écrit là. J’ai les documents sous les yeux. Le 31 juillet 1945, M. et Mme Alton Krackenberry ont adopté une petite fille dénommée Ginger… Jurdbberlnske… enfin, bref, un bébé polonais. C’est moi. Ou c’était moi. Ma vraie mère est native du Wisconsin et, par-dessus le marché, je suis sûrement catholique. C’est des fanatiques du baptême, ces gens-là.
– Oh là là… Et qu’en dit Lenore ?
– Je ne lui en ai pas parlé.
– Et aux enfants, tu leur as dit ?
– Non. Tu es la seule personne, avec Earle, qui soit au courant. Comme tu es mariée à un psychiatre, je savais que tu comprendrais. Je me sens désemparée, trahie. Lenore sait que je ne suis pas sa vraie fille, et quand je pense à tous les trucs qu’elle m’a forcée à faire, toute cette comédie… Elle me donnait mauvaise conscience parce que je ne lui ressemblais pas. Évidemment que je ne lui ressemblais pas, c’est impossible ! Grâce à elle, j’ai depuis l’âge de seize ans ma carte de l’Union des filles de la confédération6. Alors que je ne suis même pas du Sud ! Je suis une Yankee, du Nord ! Le pire, Dena, confia Sookie entre deux sanglots, c’est que je ne suis pas une Kappa non plus.
– Comment ça ? Bien sûr que si !
– Non. C’est une imposture. Je vais devoir me démettre. Si on m’a acceptée, c’est par égard pour Lenore. Il va falloir que je rende mon badge et tout le reste.
– Ne dis pas de bêtises, Sookie, tu es devenue Kappa parce que tu étais appréciée. On a été recrutées ensemble, tu ne te rappelles pas ?
Sookie n’écoutait plus et poursuivit sur sa lancée.
– Mon Dieu, même mon entrée au Selma Country Club était une imposture. J’avais dit à Lenore que je ne voulais pas être une débutante, mais elle n’a rien voulu savoir et je me suis ridiculisée. Qu’iront penser les gens quand ils découvriront que je ne suis ni une Krackenberry ni une Simmons, mais une enfant illégitime, une orpheline polonaise, yankee par-dessus le marché ?
– Eh, une seconde ! Pourquoi serais-tu illégitime ?
– Parce que sur mon acte de naissance, il y a la mention « père inconnu ».
– Oh, écoute, les gens ne se soucient plus vraiment de ce genre de chose, à notre époque.
– Moi si. J’ai l’impression d’être une usurpatrice, une arriviste, une parvenue. C’est à mourir de honte. Je me vois dans le miroir, à l’instant, et je suis rouge tellement j’ai honte.
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Peut- être devrait - elle s'intéresser à la réincarnation, comme Irene Goodnight ? Irene avait juré sur la Bible que Ling- Ling , son pékinois, était la réincarnation de Ralph, son mari décédé, revenu la tourmenter. Il ronflait exactement comme lui et il la regardait de la même façon. Pas de quoi s'extasier, vraiment.
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Stump, tu ne voudrais pas venir chez moi et tirer sur ces vieux merles qui sont toujours sur le câble du télephone ? Je ne veux pas que tu leur fasses mal, je veux seulement que tu les effraies... tu comprends, je me demande s'ils ne sont pas là pour écouter mes conversations télephoniques... avec leurs pattes.
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De nouveau, la tristesse la submergea. Sans tante Elner, le monde allait prendre un coup de vieux.
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Volontairement, elle avait perdu tout contact avec la plupart de ses vieux amis. Il était plus simple de ne pas les voir. Sans doute les décevait-elle autant qu'elle se décevait elle-même, et ils étaient trop gentils pour le lui dire.
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Chaque matin, au réveil, elle relisait le petit carton qu'on lui avait donné avec la pochette distribuée aux nouveaux fidèles de l'Eglise d'unité. Elle l'avait collé sur le miroir, au dessus du lavabo de la salle de bains.

BONJOUR !
C'est moi Dieu,
Aujourd'hui, je m'occupe
de tous vos problèmes.
Alors, allez en paix
et bonne journée !
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Écoutez, ma chère, on en a si peu, des atouts, dans la vie - surtout nous, les femmes... Alors, quand vous disposez d'un sésame pour une porte, il faut l'ouvrir. C'est ce qui arrive ensuite qui est réellement important, et il n'y a pas de honte à exploiter ce que le bon Dieu a choisi de nous donner.
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Vous pouvez toujours me demander qui s'est marié en quelle année et avec qui et même comment était la robe de la mariée, neuf fois sur dix je pourrai vous le dire, mais jamais, au grand jamais, je ne saurais vous dire quand je suis devenue vieille. Ça m'est tombé dessus sans crier gare.
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Sa maison était un véritable capharnaüm - tableaux et photos accrochés aux murs sans rime ni raison, et ce perron encombré d'un épouvantable fouillis : pierres, coquillages, pommes de pin, nids d'oiseaux, vieilles plantes, ...Et cela ne s'améliorait pas ; hier, quand quand elle lui avait rendu visite, elle avait découvert une nouvelle horreur : des tournesols en plastique dans une cruche de très mauvais goût.
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C'était un mois de novembre, et un vol de canards s'est abattu en plein milieu du lac. Oh, ils étaient nombreux, une bonne cinquantaine, et alors qu'ils barbotaient tranquillement cet après-midi-là, il s'est produit un drôle de truc. La température est tombée si vite, mais si vite, que tout le lac a gelé... une masse de glace dure comme la pierre... en quelques secondes. Oui, juste le temps de compter jusqu'à trois...
Smokey la regarda, éberlué.
-C'est vrai ?
-Et comment!
-Ça les a tués raide les canards, alors.
-Non, pourquoi ? Répliqua Idgie. Ils se sont envolés et ont emporté le lac avec eux. Et de puis ce jour-là, ce lac doit se trouver quelque part en Géorgie...
Smokey se tourna vers elle et, comprenant qu'elle l'avait bien fait marcher, il éclata si brusquement de rire qu'il manqua s'étrangler, et Idgie dut lui taper dans le dos.
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