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Critiques de Fanny Britt (165)
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Faire les sucres

En vacances sur l'île de Martha's Vineyard, Adam, un célèbre cuisinier québécois, s'initie au surf. Un jour, il percute Célia, une baigneuse, boit la tasse, mais s'en sort sans dommage. La jeune femme, genou broyé, risque de rester handicapée…

Convaincu qu'il a frôlé la mort, Adam s'interroge sur le sens de sa vie. Il délaisse son restaurant, ses émissions de télé et sa compagne pour s'investir dans une érablière et produire du sirop d'érable.



L'autrice délivre ici un roman qui peut paraître léger, mais qui est en réalité une satire au vitriol des prétendus bobos (bourgeois bohêmes), dont Adam est le parfait exemple : autocentré, il oublie son environnement, épouse(s) et enfants, pour se lancer dans un projet qu'il ne pourra réussir qu'en exploitant ceux qui détiennent le savoir-faire. Oubliée, celle qui ne pourra peut-être pas soigner correctement son genou…

Les personnages sont un peu caricaturaux, juste ce qu'il faut : le bobo tellement imbu de lui-même qu'il n'n voit plus les autres, sauf pour le servir ; Marion, l'épouse un peu trop soumise qui soudain se libère, follement ; les sucriers qui ont cédé la propriété, mais pas les ennuis… Une brochette d'individus qui ne fait pas toujours rêver.

Que dire de l'écriture ? Déjà, que ce doit être une prouesse pour une dramaturge d'écrire un roman presque sans dialogue… Ensuite que c'est un livre québécois qui utilise peu les particularités linguistiques du français parlé là-bas ; j'ai trouvé ça dommage… Enfin, que le style ne cherche pas à dérouter le lecteur, lui facilitant l'accès à l'intrigue. On finit par en oublier qu'il s'agit d'un roman choral : un trio où Adam et Marion accaparent le devant de la scène, reléguant Célia dans l'ombre ; un symbole du roman...

Pour terminer, après avoir écouté l'autrice et son accent savoureux, je crois qu'une version audio du roman, enregistrée là-bas, pourrait être amusante…



Merci à Babelio et à Flammarion de m'avoir fait découvrir cette autrice et son roman.
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Jane, le renard et moi

Roman graphique, belles images et beaux messages concernant le harcèlement dont sont victimes les ados.



C’étaient des amies, mais aujourd’hui elles écrivent des messages haineux sur les murs de l’école. Hélène est seule, triste. Heureusement pour elle il y a la lecture, elle se laisse emporter par Jane Eyre et parfois par le soleil qui brille quand même… Et peut-être trouvera-t-elle d’autres amies...



Comme elle, je voudrais que toutes les histoires finissent bien comme Jane Eyre.



Je voudrais que tous les enfants puissent apprivoiser les renards comme le Petit Prince.



Je voudrais aussi nous soyons toutes des « Géraldine », celles qui tendent la main aux autres.



Et finalement, dans ce roman, on parle des victimes, celles qui s’en sortent, mais je ne peux pas m’empêcher de m’interroger sur les autres filles, les harceleuses. Pourquoi? Pourquoi cet acharnement à faire mal? Et est-ce qu’adulte elles en gardent une conscience coupable?



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Faire les sucres

Un roman de vie contemporaine à plusieurs volets.



Celia vit à Martha’s Vineyard, une île pour les touristes. Celia travaille avec sa mère qui tient une boutique où ils vendent le « taffy » qu’elles cuisinent.



Adam est un grand cuisinier et restaurateur, devenu vedette de la télé. Sa femme Marion est dentiste. C’est un couple amoureux en vacances aux États-Unis. Il fait beau sur la plage. Adam essaie le surf. Il n’est pas très habile, il fauche une jeune fille et vient près de se noyer. La fille est blessée au genou et Adam n’a finalement qu’avalé un peu trop d’eau. Rien de grave en apparence, mais son destin en sera changé, avec son couple qui se défait, ses ambitions qui vacillent et une érablière qui s’ajoute à sa vie.



Un bon roman qui plonge dans différents univers, dans la mer ou le chant choral, mais aussi dans les odeurs suaves du sucre qui cuit, avec l’eau qui coule des érables et la douceur des les bonbons au caramel salé.

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Jane, le renard et moi

'Jane, le renard et moi' est un album touchant, délicat et beau qui parle de souffrance, d'amour des livres et d'espoir... Il raconte l'histoire d'une petite jeune fille, Hélène, victime de harcèlement de la part de celles qui étaient il y a peu ses meilleures amies, et qui se réfugie dans la lecture de Jane Eyre pour trouver du réconfort.



Je ne sais pas à quelle tranche d'âge parmi les grands enfants ou les adolescents ce livre s'adresse, mais il a sans aucun doute ému mon cœur d'adulte pas si tendre. Par ses dessins d'abord, pleins de douceur et de subtilité, toujours beaux, alternant le noir et blanc aux moments de désespoir et la couleur quand l'espoir pointe son nez, qu'il ait les traits de Jane Eyre, d'un renard ou d'une nouvelle copine...



Par sa justesse ensuite, car il nous fait véritablement vivre l'adolescence d'Hèlène, ses difficultés à grandir et à s'intégrer, sa solitude au collège, ses complexes, ses relations avec sa famille qui sont très bonnes mais ne suffisent pas à la rendre heureuse. Cela passe notamment par une foule de petits détails très soignés et de formules qui font mouche, comme la 'grosse saucisse' qui essaie les maillots de bain ou les copines qui perdent leur nom de famille...



Challenge Petits plaisirs 9/xx
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Faire les sucres

Un brin déçue , la traversée de l'Atlantique et un ressenti différent de ce côté-ci de l'océan ou plutôt un ressenti personnel tout en demi-teinte.

Un beau sujet, la crise de la quarantaine. Lui , Adam, divorcé, deux grands enfants, est un cuisinier de renom qui s'est fait une jolie place dans les médias télévisuelles, l'argent ne manque pas Elle, Marion, sa compagne depuis 10 ans, est chirurgien dentiste, son empathie légendaire est réputée et appréciée. Ils n'ont pas d'enfant.

Et puis il y a l'accident de surf, Adam a chuté, bu la tasse et cru mourir... Il a entrainé dans sa chute une jeune femme qui se retrouve elle avec un genou très abimé... Cet accident semble avoir chamboulé Adam qui se met à geindre perpétuellement sur son sort, mettant en péril l'harmonie de son couple, sa situation professionnelle. Marion lui tient la main mais risque de se lasser.

J'allais oublier Adam tombe en "amour" devant la famille Sweet et sur un coup de tête rachète leur érablière... enfin sauvé!.

Voilà pour la trame de ce roman que j'ai trouvé bien mièvre. Deux personnages principaux fort peu sympathiques, l'un à l' égo surdimensionné , se comportant comme un enfant capricieux qui a cassé son jouet ou qui n'a pas tout de suite là ce qu'il veut et fond en larmes.. Horripilant vraiment.

Elle, jolie femme, devenue à son corps défendant la bonne pâte, bienveillante, et qui découvre que l'égoisme est plaisant, que la méchanceté est grisante et qu'il est temps enfin de vivre comme elle l'entend. Pathétique .

Quant à la victime de l'accident, Célia, quelle importance a t'elle pour ce couple ? Aucune ..

Un roman qui me laisse un gout doux-amer en bouche, que j'ai lu à l'aune d'une rencontre avec l'auteure . Je remercie vivement les éditions Flammarion et Babelio pour cette opportunité.





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Faire les sucres

Livre audio.



Deuxième livre de l'auteure et deuxième déception... Une fois de plus la couverture et surtout le titre m'ont attirée mais j'ai trouvé le récit fade, d'une grande platitude.

On suit de nombreux personnages dans leurs pensées les plus intimes qui se répètent indéfiniment et jamais n'évoluent vraiment. Chacun dans son individualisme, très égocentré. Seule le personnage de Célia a quelque chose d'attachant, hélas c'est celle qui a le moins d'espace dans ce roman!

J'aurais aimé en apprendre davantage sur l'érablière et "faire les sucres" mais c'est très secondaire, hélas encore une fois.



Je crois que je ne renouvellerai pas l'expérience avec cette plume...
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Faire les sucres

Après avoir écouté des milliers de pages de classique du 18e et 19e siècle, j’avais envie de quelque chose de plus contemporain.



En cherchant sur internet, j’ai trouvé cette application oHdio d’une radio Québécoise, j’ai décidé de tenter ma chance et d’écouter / lire : « Faire les sucres ».



Une histoire assez banale de double crise de la quarantaine / cinquantaine qui part d’un accident où l’un des protagonistes a craint de se noyer. S’il s’en sort indemne physiquement, il va blesser une jeune femme.



La suite c’est une longue déprime pour Adam qui décide d’acheter une érablière (comme il aurait acheté une autre vie).



Quant à sa femme, qui se dit très amoureuse et une sorte de fille trop gentille, lors de la déprime de son mari, elle va partir dans une crise d’adolescence. Elle va cumuler les aventures et faire la nique à ses parents.



Quant à la jeune fille blessée, on saura peu de chose d’elle…



J’ai aimé l’accent et le style Canadien.

L’histoire est rapide et non sans intérêt.



En revanche, tous les personnages m’ont exaspérée car ils sont tous une caricature… Adam et son hyper égocentrisme. Marion (la seconde femme d’Adam) et son côté jeune fille de bonne famille qui découvre la sexualité. Célia (la blessée), jeune fille noire qui refuse de demander de l’aide à qui que se soit. En tant qu’Américaine, j’ai des doutes sur la crédibilité de ne pas demander de dommages et intérêts, ne serait ce que pour payer ses soins médicaux.



Bref une respiration agréable entre deux classiques mais rien d'indispensable.

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Jane, le renard et moi

Un dessin au crayon simple, de genre album jeunesse plutôt que dans les canons de la BD, Le dessin est gris, au crayon, avec des nuances pastel, un peu palotes, à l’image de la vie d’Hélène, moquée, ostracisée à l’école. Elle n’a pas d’amies et se réfugie dans la lecture de Jane Eyre de Charlotte Brontë, dans les pages où elle nous raconte la vie de Jane Eyre, les couleurs surgissent enfin, éclatantes, comme si la vie n’était que dans les romans. Et puis une sortie scolaire va bouleverser sa vie, c’est une histoire de rencontres, une histoire touchante, sur les relations vraies, traitée avec poésie et pudeur. J'ai aimé le graphisme original et sensible, j'ai aimé ce que raconte la couleur, j'ai aimé la façon d'aborder le sujet du harcèlement, de la confiance en soi, j'ai aimé l'orientation du récit choisissant une dérive poétique pour le faire évoluer, bref... Touchant et beau...
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Faire les sucres

« Celia a pensé : c’est ainsi que la fin du monde arrive. À bord d’une planche de surf, sur les épaules d’un touriste imbécile ».

La fin d’un monde, c’est en effet ce que Adam Dumont et ses proches vont connaître dans « Faire les sucres » : un accident et ce sera le jeu de domino – ou plutôt de massacre – pour un couple pourtant soudé en apparence, orchestré par une Fanny Britt fine psychologue. Cela pourrait être triste, en vrai c’est d’un pathétique un peu cynique, et c’est un vrai régal à lire.



Adam Dumont provoque ainsi un accident de surf lors du splendide voyage à Martha’s Vineyard que sa compagne Marion lui avait organisé pour le détendre – c’est loupé ! – pendant lequel il faillit se noyer (en réalité il a avalé un peu d’eau), après avoir percuté et abîmé le genou de Celia, une jeune femme du coin. S’il se remet physiquement assez vite, il n’en va pas de même de son mental, puisqu’il sombre dans une dépression assez sérieuse dont il n’arrive pas à sortir autrement qu’en se plaignant, et en achetant sur un coup de tête une érablière, officiellement pour diversifier ses affaires – il est un chef cuisinier assez en vogue, avec plusieurs restaurants et une émission télé –, en vrai parce qu’il est obsédé par la famille qui s’occupe de la production de sirop d’érable, cherchant en eux une espèce de salut à son enfance défaillante. Fini le cuisinier séducteur hype, place à une espèce d’enfant geignard qui se repose d’autant plus sur sa compagne Marion, une femme dévouée et proprette sur elle dont le souci a toujours été de plaire à tout le monde, au détriment de ses envies, et même de ses pensées (« Marion n’aimait pas entretenir des pensées négatives envers sa ville, et elle s’empêchait de le faire en s’accrochant avec vigueur à chaque indice lui permettant de croire que la réalité correspondait – dépassait même – le rêve » ; ce passage pouvant d’ailleurs être rapproché de son couple et de sa vie, du moins au début).



Le contrat implicite sur la base duquel le couple s’est construit étant donc fissuré, on observe une espèce de déséquilibre qui ne peut pas durer. Marion, si gentille, si parfaite, si en maîtrise d’elle-même, finira par péter un câble (on ne pouvait que trop le lui conseiller) et découvrir l’égoïsme, la méchanceté et le plaisir rien que pour soi : « Marion a cessé de brasser la soupe, épatée par l’aisance avec laquelle elle avait formulé cette méchanceté. Elle comprenait […] qu’un changement s’opérait en elle. Elle ne pouvait pas savoir s’il était provoqué par la transformation d’Adam depuis l’accident, mais elle ne pouvait s’empêcher de constater que, loin de vouloir jeter la faute sur la jeune inconnue de la plage par qui la crise était arrivée, elle ressassait plutôt une fureur contre lui, sa faiblesse, son égocentrisme, son manque de résilience. Lorsqu’elle s’y abandonnait, le mépris la traversait comme un torrent, et elle restait éberluée par le discours si construit, si impitoyable qu’elle formulait sans peine. Comme si elle s’y préparait depuis toujours. »



Les pires travers cachés en Marion et Adam ressortent donc : méchanceté et égoïsme comme exutoire pour la première, lâcheté et auto-apitoiement pour le second. Adam n’affronte rien, ne sait pas communiquer, et attend que les autres arrangent les choses pour lui à sa place et le comprennent alors que lui-même en est incapable. Curieusement je n’ai ressenti ni compassion, ni sympathie pour ces personnages en plein burn-out, et dont le mode de vie bobo est en pleine explosion. Peut-être parce qu’ils n’ont aucune envie de le reconstruire, sans pour autant savoir où ils vont ? Peut-être parce qu’ils n’ont aucune compassion eux-mêmes pour Celia, qui d’ailleurs assez symboliquement, n’a d’autre place qu’en début et fin du roman, de manière séparée, pour montrer combien leurs vies sont aux antipodes les unes des autres ? Ou tout simplement parce que Fanny Britt n’en a pas non plus, qu’elle se délecte des misères de ces deux personnages un peu vains, occupés seulement d’eux-mêmes, qui sont complètement perdus quand leur cadre et leurs certitudes se fissurent. J’y ai lu une critique en filigrane de cette frange de la société, privilégiée, qui ne regarde rien d’autre que son nombril, au mépris des autres, moins fortunés mais plus clairvoyants, et qui ne supporte pas la réalité qui sourd du choc entre ces deux mondes.

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Les maisons

Une femme rencontre au hasard un amour de jeunesse, mais pas n’importe lequel, un amour dont elle ne s’est jamais consolée et qu’elle a continué à porter dans son cœur et dans sa tête. Malgré une vie bien remplie, avec un mari aimant et trois enfants, elle est prête à tout envoyer promener pour retrouver son amour… ou sa jeunesse…



On est témoin de la vie intérieure de Tessa, une personne qui a toujours eu du mal à croire en elle-même. Son enfance avec sa mère divorcée, toujours fatiguée, son adolescence et ses premières amours, sa vie de femme et de mère, des joies et des drames. Des anecdotes du quotidien ancrent ses réflexions, comme le regard sur le corps qui vieillit, lorsqu’elle doit choisir un maillot de bain et qu’elle n’a plus le ventre plat de ses vingt ans.



Un court roman, une belle plume et une émotion juste, un agréable moment de lecture.

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Les maisons

Un roman tendre et sensible mêlant passé et présent de Tessa, jeune maman et agente immobilière, que la rencontre avec un ancien amour va plonger dans de profonds questionnements.

C'est un texte doux et plein de réflexion intelligentes sur la vie telle qu'elle est et telle qu'elle aurait pu être.

La qualité d'ecriture est indéniable et j'ai parcouru ce petit livre avec grand plaisir.

Encore une jolie découverte venue du Québec...
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Jane, le renard et moi

Jane Eyre est pauvre et triste. Elle n’a pas de parents et mène une vie misérable, mais sa grâce lui permet malgré tout d’être aimée comme elle le mérite.



Le renard est peureux et fragile. Son poil est d’un roux flamboyant, mais ce sont surtout ses yeux à la tendresse surhumaine qui le distinguent et le transforment en animal poétique.





Et moi je suis une saucisse enrubannée dans des maillots de bain trop petits, mais c’est mon imagination et le pardon que j’accorde sans concession à mes semblables qui me donneront le droit d’atteindre la grâce de Jane Eyre et du renard roux.



Isabelle Arsenault à l’illustration trace des ambiances feutrées qui transcrivent la monotonie d’une vie qui, sans être inconfortable, n’est que très rarement traversée de moments de plaisir ou de bonheur. Quelques touches de couleur, discrètement relevées à l’aquarelle, soulignent parfois le soulèvement d’une émotion qui n’ose pas se montrer envahissante. Fanny Britt ajoute à ces expressions graphiques des textes qui se lisent en murmurant, retranscriptions discrètes du monologue d’une petite fille qui peine à s’intégrer socialement parce qu’elle est trop réservée, trop complexée, certainement trop sensible. Elle se perd dans la lecture de Jane Eyre pendant que ses camarades chahutent dans le bus qui doit les conduire jusqu’en Angleterre pour le voyage scolaire de fin d’année ; elle se mire dans le regard d’un renard roux tandis qu’une petite fille surgit derrière elle à grands cris pour faire fuir l’animal. Alors que les autres semblent vouloir l’extraire de son monde imaginaire et poétique, Hélène s’y accroche et suit un chemin de maturité qui lui permettra non seulement de trouver sa place parmi les siens, mais de ne pas renier sa charmante personnalité.





Tout aussi mignon et rêveur que son personnage, l’album Jane, le renard & moi sera l’occasion de retrouver une part de son enfance, qu’on lira comme un souvenir nostalgique qui s’éteint peu à peu.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Jane, le renard et moi

Roman graphique qui parrle d'une petite fille mise à l'écart par ses camarades de classe plus assurées et plus populaires qu'elle. La petite fille trouve du réconfort dans la lecture du roman de Charlotte Brontë, Jane Eyre, qu'elle raconte à sa façon - en le mettant en perspective avec son quotidien.

Puis lors d'une sortie scolaire elle aperçoit un renard, qui ne sera pas celui de Saint-Exupéry !



C'est une histoire mignonne dans l'ensemble, mais sans plus. Les éléments que sont Jane et le renard ne sont pas assez approfondis à mon goût, certes le format BD ne le permet pas nécessairement.

Les parallèles sont poétiques et adoucissent la réalité crue du quotidien qui n'a rien de romanesque. Mais il m'a manqué quelque chose pour faire naître une étincelle, rendre cette lecture marquante.
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Les maisons

J’ai découvert ce titre sur Babelio à la lecture de plusieurs avis et j’étais très tentée. La couverture est attrayante également, ce qui ne gâche rien. Pourtant j’ai eu du mal à « entrer » dans l’histoire, cela m’a coûté des efforts pour persévérer dans cette lecture et au final je suis plutôt déçue avec l’impression d’être peut-être « passée à côté ».



Rien ne me plaît vraiment dans cette histoire racontée de façon décousue, au cours de laquelle je perdais souvent le fil, et qui me semble bien fade. Ça manque de relief tout ça. A la fin j’ai pensé « tout ça pour ça ? »

Et le style est ma foi bien simple.



Bref un livre qui sera vite oublié, dommage.

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Jane, le renard et moi

Un album québécois délicat, évoquant notamment le mal-être des jeunes et le harcèlement scolaire.

Le dessin est doux et le propos intelligent.

Pas de véritable intrigue dans cet album qui parle simplement de la vie simple d'une jeune fille, de ses difficultés, de ses complexes, mais aussi de son refuge auprès des livres et de sa famille.

Le ton est sensible et invite à la tolérance.

A découvrir, pour les jeunes et les moins jeunes...
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Jane, le renard et moi

Le pitch est simple, une pré-ado est mise de coté par ses camarades de classe qui semblent l’avoir prise en grippe. Hélène ne comprend, bien sur, pas pourquoi ses anciens amis deviennent ses tortionnaires, elle va même juste à se remettre en questions, jusqu’à penser que c’est parce qu’elle est trop grosse, pas assez brillante que les autres la dénigrent. Elle glisse lentement dans la tristesse. Heureusement, la lecture de Jane Eyre lui apporte du réconfort, lui permet de s’évader en s’identifiant à l’héroïne. Evidemment ce n’est pas le roman qui la sortira de sa solitude, mais c’est grâce à lui qu’elle gardera la tête haute.



Au premier abord ce roman graphique ne semble pas tendre avec les adolescents et pourtant, au fil des pages j’ai été très touchée par la douceur, la tendresse qui se dégage du ton de Fanny Britt et des illustrations d’Isabelle Arsenault. Les thèmes du harcèlement scolaire, de l’intimidation et des complexes sont traités avec énormément de délicatesse, servis à merveille par le travail d’Isabelle Arsenault, tout en finesse avec une utilisation des couleurs simplement superbe !



Cette BD est un petit bijou à mettre entre toutes les mains. Tout y est pour en faire un véritable coup de cœur.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Faire les sucres

Ce roman ne m'a pas embarqué et je suis restée à quai.

J'aimé le personnage de Marion qui essaye de rester digne alors qu'elle n'est pas en accord avec elle même.

Adan c'est l'enfant gâté de l'histoire.

Célia n'a vraiment pas de chance.

C'est bien écrit mais...

Le Canada et la sucrière sont là pour poser le décor sinon l'histoire pourrait se dérouler ailleurs.
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Faire les sucres

Adoré ! Un couple vers la cinquantaine, elle dentiste, lui chef cuistot pas mal célèbre (aux manettes d’une émission de télé), tout va presque bien, bobo attitude et privilèges en masse et puis BAM, un événement enraie la belle mécanique et les voici de plus en plus désemparés, soumis aux bousculades de leurs petites et grandes décisions… Un roman contemporain bien ancré dans son époque (terminé d’écrire pendant le confinement, se situant « avant », loin de cette anxiogène situation sanitaire) qui nous emmène au Québec pour notre plus grand plaisir, dans des tons doux-amers. Première lecture pour #QuebecEnNovembre !
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Jane, le renard et moi

Derrière cette couverture délicate se cache un petit bijou de BD, d’histoire, de sensibilité, de… plein de qualités !



Hélène se trouve bien trop grosse. Elle a bien intégré les remarques désobligeantes et incessantes que ses « copines » d’école lui envoient. Tout ça à cause d’une robe fabriquée maison par sa mère et portée fièrement alors que la mode en est passée. Et voilà comment le harcèlement peut se déclencher : à partir d’un rien (enfin c’est mon regard d’adulte). Alors pour échapper à ce quotidien de souffrance, Hélène se réfugie dans les livres et particulièrement dans l’histoire de Jane Eyre, cette fille au physique banal qui maîtrise ses émotions et qui parvient à sortir de sa condition d’orpheline.



L’histoire imaginée par Fanny Britt est pleine de sensibilité, de délicatesse par rapport à cette très jeune fille, ses relations aux autres, à sa maman, à son corps. Le dessin d’Isabelle Arsenault est léger sur la page : dans les tons gris et sépia quand il accompagne Hélène, il s’orne de feuillages tout en rondeur et de couleur quand Jane Eyre, l’héroïne d’Hélène vient lui apporter du réconfort. C’est aussi l’occasion de découvrir cette héroïne et d’avoir envie de (re)lire son histoire. Quant au renard… je vous laisse le découvrir dans ces pages pleines de finesse !
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Les maisons

Ça se lit comme on écoute une rencontre de passage entre deux trains ou deux avions. Je l'écoute dire je sais pas quelle vie je mène ni pourquoi, et je me dis qu'elle pourrait louper le bonheur censé érodé par la routine.

L'agente d'immeubles croise des vendeurs - souvent une séparation -, des acheteurs - optimistes en diable - et se compare à eux. Elle se trouve mauvaise, mais elle écoute leurs malheurs et leurs espoirs.

Tessa pratique l'introspection continue, un brin cynique, souvent caustique, pas dupe de cet humour qui masque un malaise à être contente de ce qui est et avide d'imprévu fantasmé.

Le parler québecois affleure souvent, ajoutant au charme de phrases courtes, de saynètes apparemment anodines et de gens déjà rencontrés quelque part. Les sauts d'époque m'ont parfois largués, j'ai eu envie de sauter quelques longueurs, mais finalement, j'ai écouté son histoire jusqu'au bout, à distance de ces à-peu-près existentiels dont j'ai passé l'âge. Le talent alerte, les tournures enjouées, bien senties de l'auteure m'ont donné un aperçu (et à réfléchir) de l'érosion sentimentale contemporaine et des façons de l'apprivoiser. J'ai croché pour un bon bout de temps.




Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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