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Citations de Fanny Salmeron (37)


- L'amour : idiot et essentiel. L'amour: les épices et la lumière. L'amour : le réconfort et le supplice. L'amour : transforme ton coeur en Japon, des morceaux de volcan éparpillés dans un océan - et des milliers de séismes. L'amour : tout de même joli. L'amour: important comme les arbres. L'amour : un gramme de cocaïne dans un monde de putes.
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” Mais quel est notre pouvoir, quand on aime? Et quelles sont nos limites ? Infinies? Infinies, les limites, les barbelés entre les gens, c’est infranchissable. Se prendre dans les bras ne sert à rien, les frontières entre nous sont des précipices, chacun sur son continent. Et quand on est triste, quand on a peur, quand c’est bientôt la fin du monde, les autres avec tout leur amour, toutes leurs promesses, ils sont bien jolis mais il n’y peuvent rien. Frustrant d’aimer. Frustrant d’être attaché. Frustrant l’empathie. Inutlie, l’affection. Parfois on essaie d’aller plus loin, on croit que faire l’amour, la chair nue contre sa chair nue, alors les barbelés se détachent mais c’est faux. Se posséder ne donne rien. Jouir sous la peau de l’autre ne change rien. Frustration, toujours. Frustration d’être un autre. Vouloir être toi, bien sûr, être dans toi pour savoir ou te consoler, comment sécher les larmes depuis l’intérieur. Vouloir être toi, te connaître par coeur et savoir les formules pour te faire sourire. ça ne fonctionne jamais. On n’est jamais rien d’autre qu’un autre. Incapable inutile et les bras ouverts impuissants. On ne sert à rien. Je me reveille” Les étourneaux, Fanny Salméron
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Je dis que j'essaie de t'oublier mais c'est un mensonge. J'essaie simplement de disparaître et , avec moi, la cause de ton départ.
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Tu comprends, j'ai besoin d'un autre nous. De quelque chose de plus doux. De plus simple. Sans les complications du corps. Sans la sueur et sans la faim, sans toutes ces choses épuisantes. Juste les jolies lumières de l'amour élémentaire.
Je n'ai plus envie d'être amoureuse. De toute façon tu prends toute la place. Je veux juste aimer simplement. Sans plus jamais mêler le ventre à ça. p.88
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Parce que dans la solitude, il y a toute la place pour se dire "j'ai la trouille". Alors on se colle. On s'agrippe. Surtout ne pas trébucher. Ne pas quitter la meute.
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Le vide c'est moi. Moi c'est juste le trou béant de toi qui s'épaissit chaque jour au lieu de se guérir. C'est le manque des yeux dorés et du parfum de ta peau. C'est rien d'autre.
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"La place de l'Opéra attendait l'orage. Surplombées d'un ciel menaçant, les statues brillaient, dorées comme des phares. Il y avait des bus qui faisaient du bruit. Des voitures qui faisaient du bruit. Les gens, pas tellement. Les gens, ils regardaient autour d'eux, perdus pour la plupart ou dans l'attente d'un rendez-vous, énervés par le ciel électrique. On pouvait compter ceux qui sortaient de la grande bouche de métro au milieu de la danse des moteurs. Une île. On pouvait voir disparaître ceux qui y entraient. Envie de leur dire "n'entres pas". Mais personne n'a ce pouvoir.
Juste avant il y a eu ce silence d'une demi-seconde. Un silence d'un seul coup, toutes les mesures des bus, des voitures, des gens, coordonnées sur ce temps très bref. Un blanc irréel. Et puis. Le bruit de l'explosion s'est mêlé à celui du premier coup de tonnerre. Personne n'a su quoi en penser avant les premiers cris et la fumée."
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Les gares sont pleines de gens qui s'aiment, que la vie a séparé, et qui se retrouvent là, sur le quai.
Alors, et c'est très joli, à voir, ils se prennent dans les bras. Ils lâchent toutes leurs affaires pour se serrer fort dans les bras et j'imagine des histoires. Ceux-là qui s'étaient quittés fâchés se sont réconciliés. Ceux-là ne se sont pas vus pendant cinq ans. Ceux-là se voient pour la première fois après s'être séduits sur internet.
Il y a ceux qui se précipitent pour porter les bagages de celui qui arrive, et celui qui arrive fait semblant d'être fatigué pour faire plaisir.
Ceux qui se serrent longtemps.
Ceux-là qui se fichent des gens qu'ils empêchent de passer. Pour eux le temps s'est arrêté. Ils se serrent forts et longtemps, leurs corps se parlent, eux ne disent rien. Leurs corps collés se disent "je t'aime", "tu m'as manqué" " tu me manques encore, viens plus près".
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Les adultes passent leur temps à se venger en retard de leur propre enfance humiliante.
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Elle peut rester des heures entières le nez en l'air à s'émerveiller de voir passer des nuages joufflus sans jamais se lasser. Elle lui a dit un jour : "Le ciel ne raconte jamais la même histoire, les nuages travaillent sans cesse pour nous sortir de l'ennui".
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Elle écrit ses phrases préférées dans des cahiers, les phrases qui résonnent en elle, qui arrivent à exprimer à la perfection ce qu'elle ressent. Elle apprend que la plupart du temps, ce sont les livres qui lisent en nous et non le contraire.
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La musique de ta voix, ça ressemblait à quoi ? C'était chaud et plein de désir. Je veux dire, elle me rendait pleine de désir. Ta voix, elle se buvait. Ta voix, c'était du thé au gingembre.
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Mesdames Messieurs bonsoir, vous n'êtes pas sans savoir que l'astéroïde géocroiseur (20 064) Tarpeia menace de heurter la Terre cette année. Le risque avait été évalué il y a plusieurs mois par les astronomes à 5 sur 10 sur l'échelle de Turin - une grande première - avant d'être rétrogradé à 1 sur 10 puis à zéro, sa trajectoire déviée par une météorite devant désormais le faire simplement frôler la Terre. Depuis quelques semaines, une secte nommée les Enfants de Tarpeia brandit d'autres calculs, et une fin du monde inexorable dans les semaines à venir. S'ils avaient pu faire sourire à leurs débuts, la véhémence de leurs leaders commence à effrayer l'opinion publique.
Les Enfants de Tarpeia se sont donné pour mission de mettre l'humanité face à ce qu'elle a de pire en elle, afin qu'elle se repente et accède au monde futur, un nouvel Eden post-astéroïde...
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Simplement, je regrette de ne pas avoir eu la place de l'absent. Elle est plus noble. Elle est idéale. On n'a besoin de faire aucun effort quand on est juste celui qui manque, à part celui de manquer sans cesse plus fort, ce qui est simple.
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- Je crois que ça va être merveilleux, vous, dans notre vie, a dit Eloïse, et Léna a rougi.
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Le travail des nuages de Fanny Salmeron
Elle peut rester des heures entières le nez en l'air à s'émerveiller de voir passer des nuages joufflus sans jamais se lasser. Elle lui a dit un jour : "Le ciel ne raconte jamais la même histoire, les nuages travaillent sans cesse pour nous sortir de l'ennui".
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Pour le coup, il arrivait à Monsieur de prendre le métro, pour "voir le monde", disait-il.
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Sur le strapontin, j'étais assis sur ma propre pensée.
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J'aurais voulu lui construire un abri et la protéger de l'orage.
Mais je n'ai jamais su la protéger de quoi que ce soit dans mes bras ouverts sur rien.
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J'aurais dû te dire comme je t'adore et je pensais que tu savais. Je pensais que je t'écrivais blanc sur noir des je t'aime géants comme la Seine mais je l'ai toujours écrit en gris sur gris comme la Seine sur Paris.
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