Pas de vacances pour le Père Noël !
Tu pensais que le Père Noël ne travaillait qu’une fois par an ? Erreur ! Tout au long de l’année, il a un emploi de temps chargé : en réalité, il ne s’arrête jamais !
Tout d’abord, il reprise son costume, qu’il abîme à force de se faufiler dans les cheminées. Puis il mène les rennes au pâturage, repeint son traîneau, prépare des centaines de rouleaux de papier-cadeau et de rubans pour les paquets... Et ce n’est pas fini ! Il doit encore ajouter dans son grand livre les nouveaux-nés de l’année, dépouiller le courrier des enfants et fabriquer les jouets, bien sûr !
« Voyons... Une petite voiture pour Antoine, un vélo pour Émilie, une poupée pour Charlotte... »
Et lorsque Noël arrive enfin, il attelle ses rennes, charge son traîneau et s’envole faire le tour de monde en une seule nuit !
Si tu es sage, tu recevras sa visite bientôt...
N'empêche qu'il y en a une qui nous a tous surlecufiés : Nina.
- Moi, ze sais qui c’est, déclare l’Alien à la surprise générale. Des promoteurs immobiliers.
Du haut du lustre auquel il s’est suspendu, Théo s’étonne :
- Comment tu sais ça, l’Alien ?
- C’est facile : ils ont des costumes anthracite et une mine torve, voire patibulaire. Donc, c’est forcément les méssants de l’histoire.
Il y a un gros blanc. L’Alien ajoute :
- Et aussi, il y a écrit « ImmoProm » sur leurs fissiers.
- Sur leurs fessiers ? s’étonne la coiffeuse à mi-voix.
- Non, il veut dire « fichiers », traduit Léa.
Intense réflexion.
L'Alien lance la première suggestion :
- On n'a qu'à assassiner mamie. Comme ça, on héritera de son arzent.
Tout le monde le regarde pour voir si, par miracle, il plaisante.
(Il ne plaisante pas. Il y a une raison pour laquelle l'Alien est surnommé ainsi.)
- On n'a pas le droit d'assassiner des gens, lui explique patiemment Marianne.
- Et si personne ne nous voit ?
- Quand même. Et de toute façon, mamie est directrice d'une école primaire. Elle n'est pas riche du tout.
- Ah. Dommaze.