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Critiques de Fausto Brizzi (46)
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Mes cent jours de bonheur

Jubilatoire !

Et j'ai pleuré comme une madeleine à la fin alors qu'elle était connue dés la première page…

Et j'ai souri, souvent, longtemps et j'ai ri, car la vie est pleine d'anecdotes rigolotes…

Et j'ai réfléchi aussi, à mes 100 jours, si j'avais un jour 100 jours, et c'est pas simple…

Et j'ai adoré les références à Léonardo da Vinci, un de mes héros mais l'auteur ne le savait pas…

Et j'ai lu attentivement le déroulement angoissant/hilarant des matchs de water-polo même si le sport et moi, ça fait deux…

Et j'ai adoré l'idée d'un magasin des bavardages au point d'imaginer en faire un, chez moi, car c'est important d'avoir une oreille attentive aux autres, une vraie, pas juste celle bien plate d'un smartphone…

Et j'ai fondu en lisant la liste des cadeaux d'anniversaire à venir pour les enfants, jusqu'à leur 18 ans, faut bien mettre une limite quand même…

Et j'ai craqué lors de la cérémonie du re-mariage ou la re-cérémonie du mariage, c'était juste trop émouvant…

Et j'ai savouré tous les beignets bien dégoulinants de sucre et de graisse, toutes les pâtes al dente qu'elles soient al pesto ou carbonara, toutes les fritures de poissons petits ou grands, j'en ai encore l'eau à la bouche…

Et j'ai rêvé de déconnades, des vraies, qu'on fait sur le pouce entre pots bien entraînés et qui se terminent par un fou rire général…

Et j'ai imaginé un road trip, peut-être pas en Italie, mais la Belgique est pas mal non plus, le cuisant soleil en moins…

Et finalement, ça m'a fait un bien fou...

Et voilà, le roman est terminé et je sais que je le relirai, les jours où le cœur n'y est plus, les jours où je me pose trop de questions, les jours où la pluie est au rendez-vous.
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J'ai épousé une végane : Une histoire vraie, hélas

Je me suis offert une parenthèse en lisant ce livre, une véritable tranche de rire (ça équivaut à un steak ,dit-on ,mais que disent les Végans alors?).

Je l'ai dévoré comme un bon dessert , il est rafraichissant et ça fait du bien . Qui sait si l'on n' en fera pas un film un jour? Fausto Brizzi, réalisateur, scénariste et producteur italien pourrait tirer une comédie de son livre autobiographique, qui raconte sa découverte de l'alimentation végane à travers son histoire d'amour avec l'actrice Claudia Zanella.

Je me plains d'habitude des femmes qui se font manipuler par les hommes, mais l'inverse existe aussi ,et on se rend compte jusqu'où un homme amoureux peut aller pour sa Belle! C'est avec un humour délicieux, léger et intelligent qu'il nous raconte sa romance avec un végane pure et dure, tout en nous distillant des informations très documentées sur le sujet, ainsi que sur la naturopathie . Il met quand même au passage un sacré coup de griffe à l'homéopathie, même si ce n'est pas le propos du livre.

Je m'étais posé des questions en lisant " Faut-il manger les animaux? " de Jonathan Safran Foer, mais de là à devenir crudivore je n'ai pas sauté le pas, ni les repas!



PS : pour les citations, je vais éviter, car comme pour les bandes annonces de film, il n'y aurait plus l'effet de surprise et ce serait vraiment dommage, ou alors juste une petite!
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Les beignets d'Oscar

Le quarantième anniversaire de Lucio arrive à grands pas. Marié à Paola, la femme de ses rêves, et père de deux enfants : Lorenzo le petit bricoleur qui démonte tous vos appareils électroniques en un temps record, et Eva la futur écologiste amie des animaux, il travaille dans une salle de sport tandis que Paola enseigne au lycée du coin. Ils vivent à Rome et ne manquent de rien. le tableau paraît idéal et pourtant, la crise de la quarantaine aidant, Lucio va voir ailleurs et finit par se faire pincer par sa femme qui le jette aussitôt à la rue.



Le personnage peut paraître assez antipathique au début. Il se laisse aller depuis bon nombre d'années, cumule autant les kilos sur la balance que les plaintes sur son travail ou les défaites avec l'équipe de water-polo qu'il entraîne. Mais surtout, il semble plus désolé des conséquences de son infidélité que du passage à l'acte en lui-même. On a vraiment envie de le secouer pour lui remettre les idées en place et lui dire de revoir son sens des priorités. Malheureusement, on n'en a guère l'occasion car le cancer vient frapper à sa porte. En stade terminal, il lui reste une petite centaine de jours pour mettre de l'ordre dans ses affaires. À la fin de cette échéance, les médecins lui annoncent que les douleurs le conduiront pour de bon à l'hôpital sans aucun espoir d'en ressortir vivant.



Fausto Brizzi nous dresse le portrait crédible et sans concession d'un homme banal à souhait, soumis au pire des diagnostics. Lucio passe par une phase de déni où il se persuade qu'il peut encore s'en sortir, et il recourra à des méthodes plus ou moins farfelues pour combattre l'ami Fritz, ainsi qu'il a surnommé sa tumeur pour la rendre un peu moins effrayante. Sur un vieux carnet, il va ensuite dresser des tas de listes : les petites manies de ses proches qu'il affectionne tant, les « j'aime » et « je déteste » des petites choses de la vie, combien de temps il a dormi en quarante ans ou passé devant la télévision, etc. Il tente de faire le bilan de son existence et les résultats de cette démarche ne sont pas forcément ceux qu'il aurait escomptés. Ses deux meilleurs amis, Corrado le pilote coureur de jupons et Umberto le sage et timide vétérinaire, répondent toujours présents pour l'aider à évacuer les tensions, donnant lieu à des scènes rocambolesques. Grâce à eux, Lucio se lance dans de nouvelles expériences, mais le défi le plus important à ses yeux sur sa bucket list reste le suivant : se faire pardonner De Paola, reconquérir son amour avant qu'il ne soit trop tard.



La narration se fait dans un style simple et original, frôlant l'interactivité entre le personnage principal et le lecteur. On a l'impression que Lucio s'adresse directement à nous lorsque l'on trouve deux pages blanches dans le livre qu'on est censé gribouiller selon ses consignes, ou une double page « J'aime / Je déteste » où il nous invite à faire nos propres listes pour mieux apprécier ce que l'on tient pour acquis dans la vie. Je m'attendais toutefois à quelque chose de plus grandiloquent en lisant le synopsis, car Lucio attend quasiment la dernière minute avant de réellement se mettre en action. On le voit hésiter, faire l'autruche, reporter à plus tard, comme pour fuir le compte à rebours qu'il a lui-même entamé en tête de chapitres (numérotés de -100 à 0). La manoeuvre n'en reste pas moins intéressante ; l'auteur semble nous dire qu'il n'y a pas besoin d'accomplir des miracles pour partir en paix. Lucio va trouver du réconfort dans un quotidien qu'il avait tendance à exécrer auparavant et il va progressivement se refocaliser sur lui-même et sur les siens. Je n'ai pas forcément apprécié l'idéologie du tout dernier chapitre intitulé « Après » mais l'idée générale reste très touchante. La meilleure partie du roman reste à mes yeux le road trip de Lucio avec sa femme et ses enfants, empreint d'amour et de nostalgie, pendant lequel le condamné va multiplier les attentions envers eux, au présent comme à l'avenir.
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Mes cent jours de bonheur

Lucio cumule les ennuis. Après avoir été mis à la porte par sa femme, il découvre qu'il est atteint d'un cancer incurable. Il ne lui reste plus que cent jours à vivre. Cent jours qu'il compte vivre intensémment.



Je referme ce roman avec la larme à l'oeil. J'ai autant pleuré de rire que de tristesse, même si j'ai espéré que la fin soit différente. Pourtant le personnage principal annonce la couleur dès le début: dans cent jours, il va mourir. Pendant les 400 pages suivantes, on alterne donc entre blagues potaches avec ces amis et moment un peu plus triste où Lucio met ses affaires en ordre avant la fin, comme notamment la prévision des cadeaux d'anniversaire de ses enfants jusqu'à leur majorité, moment particulièrement touchant. J'ai été triste que tout se finisse de cette manière pour lui, mais j'ai passé un excellent moment en sa compagnie.
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J'ai épousé une végane : Une histoire vraie, hélas

Pas facile, lorsque l’on tombe amoureux d’une splendide jeune femme, et que celle-ci est végane, et que l’on est tout l’opposé : épicurien, appréciant les multiples spécialités que l’Italie peut compter. Alors au nom de l’amour, c’est un tournant de sa vie qui se joue ! Adieu, provolone, ciambella, tramezzini, piadina et autres rosticciana. Adieu, la gastronomie ! Laissez place à la naturopathie et au véganisme !



Bienvenue sur la planète Vega, au menu, tofu, avoine, et salade de quinoa. Le tout arrosé d’une grande variété de jus de légumes et de fruits maison, garantie sans additif, sans gluten, sans sucre. Avec beaucoup d’efforts, de volonté, et de persévérance, Fausto réussit à se reprendre en main et à séduire la belle Claudia. Lorsque celle-ci, s’installe chez lui, il assiste à un véritable tsunami qui balaie toutes ses mauvaises habitudes sur son passage, qui vide ses placards et réaménage son intérieur.



Mais Fausto, est un Homme et comme tout être humain celui-ci a des failles alors parfois, il trompe Claudia avec de la mozzarella, mais lorsque celle-ci s’en aperçoit, elle lui réserve une nouvelle diète encore plus stricte pour purifier son corps et expier sa faute. Au menu de ce livre, toute une série de situations cocasses vécues par Fausto dans sa folle aventure du véganisme.



Un roman à mourir de rire et très instructif pour découvrir de façon humoristique l’univers végan.
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J'ai épousé une végane : Une histoire vraie, hélas

J'ai beaucoup ri en lisant ce roman d'autofiction, qui met en scène Fausto, un Italien épicurien et gourmand qui tombe follement amoureux d'une femme végane. Cela transforme sa vie au plus haut point et il nous raconte son parcours hilarant vers une transformation involontaire de toute sa vie.
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Aimer trois fois par jour

Diego, la quarantaine bien tassée, divorcé est atteint d'un mal très répandu malheureusement : une dépression

Il commence alors une thérapie et décide de faire le bonheur de ses propres (au défaut du sien d'ailleurs)



Un livre qui traine en longueur et si je suis sensible au sujet, je n'ai pas réellement accroché
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Aimer trois fois par jour

Mon avis détaillé :



C’est en touchant le fond que notre personnage principal Diego, va prendre conscience qu’il a le pouvoir de changer les choses et qu’il n’est pas trop tard pour profiter de sa vie et de ses proches. C’est parfois au détour d’une rencontre inattendue ou lors d’une conversation profonde avec un inconnu que l’on ouvre les yeux. Le déclic survient souvent lorsque l’on s’écarte du chemin habituel.

Je dois dire que j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Pour moi il y a clairement deux parties distinctes dans ce roman.



La première partie traite du mal être de Diego et de sa descente aux enfers. Nous le suivons lors de plusieurs séances chez son psychiatre lors desquelles il va se livrer sur son enfance et remonter le fil de son passé afin de mieux comprendre l’homme qu’il est maintenant. Le ton qu’il utilise est tantôt ironique tantôt émouvant. Et c’est ce qui fait que tout cette première partie sur la dépression en elle-même est très poignante. On a un homme qui tombe en dépression et se retrouve en totale solitude, ses amis et sa famille semblent l’ignorer et minimiser ses problèmes. Lui qui ne pensait que ça ne lui arriverait jamais il se retrouve en séances à parler de son enfance avec un psychiatre. Son psychiatre qu’il désigne de façon très flatteuse « le rat géant », « le petit castor », « le rongeur ». Comme beaucoup, Diego a des préjugés sur la dépression et les personnes qui en souffrent, jusqu’au jour où ça lui tombe dessus, il utilise la moquerie et le ton ironique comme moyen de défense. C’est donc avec pas mal d’autodérision que le personnage commence sa propre analyse avec son psychiatre.



[D’ailleurs petite remarque personnelle : je ne sais pas si c’est une erreur de traduction ou un choix de l’auteur mais pendant tout le roman le personnage va parler de lui comme « déprimé », jamais n’est utilisé le terme « dépressif ». Or ces deux termes sont à nuancer fortement selon moi, après je ne sais pas si cette nuance existe en italien mais j’avoue quand même que ça m’a énervé de lire ce terme « déprimé » au lieu de « dépressif ». Est-ce un choix de l’auteur et dans ce cas-là il minimise lui aussi la dépression ou bien est-ce que c’est son personnage qui use encore une fois de dérision vis-à-vis de lui-même et qui n’accepte pas finalement la maladie dont il souffre ? Je ne sais pas c’est bizarre, éclairez-moi si vous avez un avis sur le sujet !] Lors de son analyse, Diego revient sur des passages importants de son enfance avec son recul d’adulte, il nous livre par exemple une déclaration d’amour posthume à son grand-père, ce passage est vraiment très émouvant.



J’ai trouvé toute cette première partie qui traite de la dépression intéressante. L’auteur utilise des chiffres, on a du factuel sur cette maladie, il nomme aussi des personnes célèbres qui ont souffert de ce « mal de vivre ». Bref j’ai trouvé que c’était bien fait. A la fin de la première partie Diego est au plus bas, il fait face à l’incompréhension totale de ses proches qui frôle parfois avec de l’indifférence. Au plus bas moment de sa dépression il va envisager le suicide.



A partir de cet évènement, nous entrons dans ce que j’appelle la deuxième partie du roman. Diego rencontre Massimiliano. Ce personnage est d’une importance capitale car il va presque remplacer le rôle du psychiatre de Diego. Massimiliano va lui ouvrir les yeux et le forcer à regarder la vérité en face. Qu’a-t-il fait de bien pour ses proches récemment ? A-t-il été suffisamment présent pour eux ? Il va l’amener à le faire réfléchir et lui montrer que la démarche du pardon est essentielle dans l’optique d’aller de l’avant. Diego reproche à ses proches de ne pas avoir été là pour lui mais lui, était-il là pour eux ? Diego va tenter d’apporter du bonheur à son entourage. Il va s’y prendre de façon extrêmement maladroite et ne va pas forcément utiliser les bons moyens pour y arriver. Via des mises en scène, des trucages, et des mensonges, tous ses efforts pour régler les petits problèmes de ses proches vont lui retomber dessus. Cette partie m’a moins plu que la première car je n’ai pas compris pourquoi Diego employait ses moyens là. Apporter du bonheur va devenir comme une thérapie. Diego a l’esprit occupé et de ce fait il n’a plus le temps de penser à son propre malheur. En effet dans cette deuxième partie, on ne parle plus du tout de la dépression et de la psychanalyse. J’ai eu l’impression que sa dépression disparaissait comme par magie et du coup j’ai trouvé que le traitement de la maladie et surtout de la guérison manquait de nuances.



J’ai tout de même beaucoup aimé ma lecture et la fin du roman. On a un joli message de fin, un peu idéaliste mais c’est le genre de fin qui fait du bien et qui fait réfléchir sur les priorités de la vie. Souvent on cherche le bonheur trop loin alors qu’il est juste sous nos yeux, mais c’est bien de s’en rendre compte soi-même, ça fait avancer. Nous avons également un beau discours sur l’amitié.



Pour conclure, l’auteur arrive à parler de la dépression de façon très juste avec le thème de la solitude, de l’incompréhension des proches vis-à-vis de la maladie, des préjugés que l’on avant que ça nous arrive. Attention ce n’est pas un livre « médical » même si l’auteur s’est bien renseigné sur la dépression, le traitement de la guérison reste cependant selon moi trop idéalisée et manquant de nuances.



C’est un livre positif dans lequel on passe de l’ombre àla lumière, du noir au blanc. J’ai vraiment beaucoup aimé ma lecture, ça se lit très bien, la plume de l’auteur est géniale, à la fois juste, émouvante, il arrive aussi à mettre des petites touches d’humour. L’auteur nous embarque dans une histoire formidable, très bien écrite. Ce livre ne m’a pas laissé indifférente et je ne peux que vous le recommander.



Par contre encore une fois on a un titre traduit en français qui n’a rien à voir avec le titre VO puisque que le titre en italien donne : « Si vous m’aimez ». J’aimerais bien savoir comment on est passé de « Si vous m’aimez » à « Aimer trois fois par jour ».
Lien : http://marie-loves-books.blo..
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Les beignets d'Oscar

Je ne suis ni un homme, ni italienne, ceci explique peut-être pourquoi ma critique des "Beignets d'Oscar" va être mitigée. Commençons donc par le titre, tiens.

Le titre italien, c'est simplement " Cent jours de bonheur". Alors pourquoi avoir rajouté "Les beignets d'Oscar" dans la version française? J'ai vérifié pour les versions anglaise, espagnole, etc.... ils se sont contentés du titre d'origine.

Est-ce pour renforcer l'idée déjà donnée par la couverture d'une douceur, d'une sucrerie? donc d'une accroche commerciale? Alors que le sujet n'est pas rose du tout, voire même tragique, mais certes abordé avec humour et légèreté.

La majeure partie de ce roman est une succession de rigolades entre copains, de plaisanteries, pas toujours bien finaudes, qui m'ont laissée un peu perplexe quant à la personnalité de Lucio. Est-ce par bravade? par déni? par dérision? Il annonce d'entrée de jeu qu'il est condamné et pourtant,, il continue, malgré le compte à rebours commencé, à gaspiller ses dernières cartouches.

La qualité du livre de Fausto Brizzi ,à mon sens, est l'originalité du sujet, ainsi que quelques trouvailles comme la création par Massimilio du magasin de bavardages. La fraîcheur des enfants aussi , qui sont presque plus matures que leur père.

Le compte à rebours rajoute une tension à cette atmosphère plutôt légère. Lorsque les choses commencent à vraiment se gâter (douleurs plus aigues, etc...). Lucio se rend compte qu'il n'a plus de temps à perdre.

Pour moi, c'est là que commence la plus belle partie du livre: le voyage qu'il entreprend avec femme et enfants est émouvant. Beau aussi au sens où Lucio fait ce dernier voyage entouré des êtres auxquels il tient le plus, dans la joie et la bonne humeur car les enfants n'ont pas été informés de l'état de santé de leur père. Il "rattrape le temps perdu" en leur faisant découvrir des choses, des lieux, éprouver des sentiments, bref en partageant la vie avec eux.

Mais ce voyage est triste en même temps puisqu'il se rend compte qu'il a perdu beaucoup de temps, donc finalement empreint de regrets.

Quant à Paola, sa femme,qu'il a trompée, et qui ne se remet pas de cette trahison, elle est particulièrement dure avec lui, bien que le sachant en phase terminale. Cela paraît peu crédible.

C'est donc lors de ce voyage final que j'ai découvert un Lucio humain, sincère, qui ne fait plus le fanfaron, enfin crédible.

Pour terminer, je dirais que ce n'est pas de la grande littérature, mais que ce livre amène à se poser des questions essentielles: Que ferais-je si je me savais condamnée? Qu'ai-je fait de ma vie? Ai-je réalisé mes rêves, assouvi mes désirs? Ai-je des regrets?

Le sujet semble devenir à la mode car Raphaëlle Giordano a elle aussi écrit un livre qui soulève le même genre de question : " Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une...." Et c'est effectivement ce qu'il se passe dans les "Beignets d'Oscar".

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Les beignets d'Oscar

J'ai été attirée par ce livre en voyant la couverture réalisée par Anne-Lise Dugat, qui est la même personne qui réalise les couvertures de la série les filles au chocolat de Cathy Cassidy. Une série jeunesse où l'on voit des cupcakes extrêmement appétissants.



Autant le dire tout de suite j'ai eu l'eau à la bouche en voyant ces beignets. Et dès les premières pages je me suis laissée avoir par l'écriture de l'auteur, rapidement le narrateur nous interpelle en nous expliquant la fin de l'histoire, mais comme il le dit si bien « Je sais, je vous ai déjà raconté la fin et, du coup, vous n'avez plus envie de poursuivre votre lecture. Alors, comme le suspense est gâché – de toute façon maintenant vous avez acheté ce livre et vous arrêter à la page 14 serait assez contrariant-, je vais aussi vous donner le nom de l’assassin. ».



On ressent une grande affection pour le personnage principal qui est également le narrateur, on a le sentiment que c'est un homme qui est à côté de nous et qui nous raconte un petit bout de sa vie.



Lucio va avoir quarante ans, il est marié et à deux enfants, il est entraîneur d'une équipe de water-polo et également coach personnel et il va commettre l'irréparable, il va tromper sa femme. C'est un homme également très gourmand il ne refuse jamais les beignets d'Oscar son beau-père et puis un jour, une sentence irrévocable va tomber. Lui qui a deux véritables meilleurs amis, va découvrir qu'un nouvel ami c'est incrusté dans sa vie. C'est un ami que personne ne souhaiterait avoir, mais au lieu de baisser les bras il va tout faire pour que son entourage soit protégé et surtout aimé.



Même si on connaît la fin on a toujours l'espoir, on rit et on sent le bonheur malgré la fin annoncée.



C'est un premier roman de l'auteur, Fausto Brizzi et j'espère que ce ne sera pas le dernier car c'est un vrai coup de cœur pour cette plume et cette histoire... On ressent beaucoup d'émotions, d'humour et un sentiment d’attachement très fort pour ces différents protagonistes.
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Les beignets d'Oscar

Le titre, tout comme la couverture aux couleurs vives, traduit bien l'idée de ce livre qui est en quelque sorte une belle ode à la vie.

Toutefois, il ne faut pas se laisser berner, l'ami Fritz, « personnage » de ce livre, appartient à cette catégorie d'amis que personne ne souhaite dans son entourage, de ceux qui nous rappellent leur présence tous les jours sans pourtant qu'on souhaite entretenir cette amitié.

Cette expérience malheureuse est vécue par Lucio, quarantenaire amateur de beignets et entraineur de water-polo, qui nous propose de vivre 100 jours à ses côtés, l'ami Fritz étant à évidemment à l'origine de ce moment de partage.

Parmi ces moments, il y a ceux qui vous font rire comme sa passion pour l'origine des choses, son utilisation incessante de google, sa « fanitude » pour Léonard de Vinci ou encore l'invention des magasins de bavardage.

Mais parfois lors des sourires se mêlent les yeux humides, comme les pages où Lucio fait la liste des choses qu'il aime chez sa femme, chez ses enfants, et plus généralement je dirais que cet état entre joie et tristesse ne m'a pas quitté dans les 30 dernières pages.

Les beignets d'Oscar est une histoire tendre et belle, qui sous couvert d'un humour grinçant et d'une légèreté de ton parle d'un sujet difficile. L'auteur a réussi à nous parler de l'ami Fritz avec douceur et désinvolture, et aborde, dans les dernières pages, une question importante qui touche un sujet bien plus grave que le laisse présager le début de l'histoire. Toutefois, je ne souhaite pas en dire plus, de peur de donner trop d'information. Je dirais seulement que c'est ce qui m'a le plus touché dans cette histoire, qui en fait un roman différent de tous ceux que j'ai pu lire auparavant.
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Les beignets d'Oscar

Malgré une couverture trompeuse, je n'ai pas lâché ce roman. En effet c'est beaucoup moins léger que prévu.

Mais justement, l'auteur arrive à trouver un équilibre entre nostalgie, tristesse et réalisme. Ce n'est pas larmoyant, bien au contraire. Il y a une forme d'apaisement à la conclusion.

Bref pas exactement un roman de plage mais un joli moment de lecture.
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Les beignets d'Oscar

Il y a une citation qui dit « On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on en a qu’une ». Eh bien, en fait, c’est un peu ça l’histoire. Une« deuxième » vie qui va durer 100 jours. Une vie pleine de bonheur, de difficultés, d’amour, d’amis, de surprises, de douleurs, de douceurs, de rires, de larmes, de joie, de famille … 100 jours inoubliables.



Le début du livre m’a un peu perturbée. Car je ne m’attendais absolument pas à ce genre de livre, à cette histoire, à ce rebondissement dès les premières pages. D’ailleurs, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre, j’ai trouvé les premières pages un peu longues, un peu complexes. Mais je pense que c’est lié au fait que je ne savais pas trop où allait le bouquin. Car, bien qu’ayant lu le résumé, on comprend vite les intentions de l’auteur dans les premières pages, et cela nous éloigne un peu de l’idée qu’on s’était fait en lisant le résumé.



Bon, au bout d’une vingtaine de pages, j’étais accro. Et j’ai dévoré le livre.



Je suis passée du rire aux larmes, de l’émotion à encore plus d’émotions, du questionnement sur moi même à la prise de conscience de la vie. Bref, un roman tout en douceur, plein d’émotions, qui fait le point sur la vie, la mort, soi-même, les autres, les rêves, les espoirs, les envies, les choses qu’on ne réalisera jamais, les souvenirs, …



Si le sujet du livre est loin d’être marrant, Fausto Brizzi a pourtant écrit un livre vivant, drôle, émouvant, où le pathétique n’a pas sa place, où seule la vie est mise en valeur. Du doute aux espoirs, des erreurs aux responsabilités qu’il faut assumer, « Les beignets d’Oscar » est un condensé d’émotion, de vie et d’amour ! Merci à LaBulledeCoco et aux Editions Fleuve (et un peu au hasard du tirage au sort) de m’avoir fait découvrir ce livre !


Lien : http://vudemeslunettes.fr/20..
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Les beignets d'Oscar

Ayant lu sur http://lastulu.fr un excellent avis sur ce livre, je l'ai demandé à Marie à la Médiathèque de Luzech.

Je confirme ! Ce roman est très agréable à lire. Il m'a même fait réfléchir. Ne rigolez pas...SVP .... Oui cela m'arrive ! Que ferais-je à la place de Lucio ?

Lucio qui déguste tous les matins un beignet dans la pâtisserie de son beau père en compagnie d'un moineau qui picore les miettes a excité ma gourmandise.

Le sujet est grave mais l'écrivain l'adoucit par ses 100 jours de bonheur. J'ai un coup de coeur pour ce roman. Si vous connaissez Rome et les Italiens vous allez encore mieux l'apprécier.

Je n'ai pas envie de raconter l'histoire. Je vous conseille simplement de le lire et je pense que vous ne pouvez pas le regretter....

Je souhaite que l'Ami Fritz ne croise pas votre route.

Bonne lecture-

Mireine
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Mes cent jours de bonheur

Un petit bijou que ce roman !

Une merveille d'écriture qui jamais ne verse dans un sentimentalisme niais.

On y croise Léonard de Vinci, des beignets frits, des digressions en tout genre, et moi j'adore les digressions, qui pimentent toujours le récit quand c'est bien fait !

Et on rit, on est ému, et on savoure ces anecdotes rigolotes, et on prend conscience que le bonheur ne se mesure pas à la taille de notre smartphone.

Et même si on pleure comme des madeleines, on en ressort grandit, et heureux, parce que c'est un roman tellement lumineux !



Jubilatoire et délectable, dommage qu'on ne puisse pas mettre 6 étoiles, et avec ça l'offrir à tout le monde tient, ça rendrait le monde plus beau.

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Les beignets d'Oscar

Un magnifique livre, plein d'émotions sur les derniers jours d'un homme souffrant d'un cancer.

Drôle, sensible, touchant et tellement vrai de vérité
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Les beignets d'Oscar

Ce roman a atterri sur mes étagères suite à un concours l'été dernier. La couverture et le titre sentaient bon l'histoire feel good de pâtisseries, qui s'avèreront totalement anecdotiques, quand la quatrième de couverture promet une histoire mettant les bonheurs simples de la vie au cœur du roman.



Sauf qu'au final, je me suis passablement ennuyée à la lecture des derniers cent jours de Lucio. C'est que le personnage n'est pas très sympathique d'entrée de jeu. Il est pourtant très humain, reconnait ses erreurs, mais ne semble guère sincèrement se repentir. Ses excuses sentent un peu trop le "c'est dans la nature de l'homme" pour trouver grâce à mes yeux. Les autres personnages sont caricaturaux et peu crédibles. Exception faite d'un seul, que j'ai beaucoup aimé : Massimiliano, teneur d'un magasin de bavardages, qui permet à chacun de trouver une oreille attentive pour s’épancher.



Ensuite, si l'idée de faire de chaque chapitre un compte à rebours est originale, elle tourne vite court. On s'attendrait à une course à la construction de souvenirs mémorables avec les gens qui sont chers à Lucio. Les situations exposées sont au contraire assez plates, en dehors de quelques scènes de déconnades assez drôles entre Lucio et ses deux compères de toujours (mention spéciale au dîner dans un restaurant à côté du Vatican). Je n'ai pas souri ni ri, je n'ai pas été émue et je n'ai pas senti dans le style de l'auteur cet hymne à la vie qu'on aurait pu trouver.



En bref, le tout m'a laissée passablement indifférente.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Les beignets d'Oscar

Un roman qui me faisait autant envie par son résumé, sa couverture et son titre. Je dois dire que je ne suis pas déçue d'avoir découvert la plume de Fausto Brizzi.



Dès les premières pages, l'auteur m'a happée dans son histoire tant par son style d'écriture que par les interpellations qu'il fait directement au lecteur. Lucio, notre héros apprend qu'il est atteint d'un cancer à un stade plutôt avancé et il n'a guère de chances de s'en sortir même avec une chimiothérapie. Cela tombe au plus mal, si je puis dire, car sa femme vient d'apprendre qu'il l'a trompée avec une autre et elle n'est pas prête à lui pardonner. Sa vie devient un compte à rebours: 100 jours. Cent jours pendant lesquels il devra tout faire pour que sa femme lui parle à nouveau et surtout dire au revoir à ceux qu'il aime. Un véritable défi pour cet italien au cœur tendre qui nous embarque dans son ultime aventure.



Comme je le disais plus haut, le style de l'auteur m'a énormément plus. C'est bourré d'humour (à l'italienne ahah!) et d'anecdotes. Un régal à lire. Je m'attendais à un livre plus mélancolique étant donné le sujet de départ et c'est tout l'inverse. Un hymne à la vie et aux êtres aimés. J'étais cependant bien curieuse de connaître la fin, à savoir si Lucio allait réellement mourir ou non. Sait-on jamais, un miracle... La fin m'a en tout cas beaucoup émue. Le seul élément un peu moins positif est l'attitude de Paola, la femme de Lucio. Un peu trop dure à mon goût étant donné le contexte. Cela reste un détail car j'ai vraiment passé un très bon moment avec ce livre qui se révèle être une bonne lecture estivale.
Lien : http://aujardinsuspendu.blog..
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J'ai épousé une végane : Une histoire vraie, hélas

Un livre "coup de cœur" dans ma médiathèque. Et c'est vrai qu'il est rafraîchissant. Une histoire d'amour et d'humour sur un sujet qui peut vite devenir glissant.
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J'ai épousé une végane : Une histoire vraie, hélas

En aperçevant son titre, j'ai d'abord pensé : "mais qu'est-ce qu'on peut bien écrire là-dessus ?", jusqu'à ce que je lise "une histoire vraie, hélas". Mon intuition m'a soufflé que j'allais pouvoir travailler mes abdos avec cet ouvrage - bingo !

D'un style simple, agréable et drôle, Fausto nous raconte sa découverte du véganisme. Sa rencontre avec la belle Claudia le propulse d'un mode viandard et épicurien à l'ultra-sain et sans matières animales. Une révolution ! Pas toujours facile de prendre le virage, de suivre le jargon de sa dulcinée, et de résister aux tentations d'un bon fromage... A lire pour passer un bon moment !
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Errare humanum est

Il a écrit : "Tous les peintres impressionnistes pèchent par insuffisance technique. Dans les arts comme dans la littérature, la forme seule soutient les idées nouvelles et les méthodes nouvelles. Pour être un homme de talent, il faut réaliser ce qui vit en soi, autrement on est qu'un pionnier. Les impressionnistes sont précisément selon moi des pionniers. Un instant ils avaient mis de grandes espérances en Monet ; mais celui-ci paraît épuisé par une production hâtive ; il se contente d'à-peu-près ; il n'étudie pas la nature avec la passion des vrais créateurs. Tous ces artistes-là sont trop facilement satisfaits. Ils dédaignent à tort la solidité des œuvres longuement méditées." (Indice : le bonjour d'Alfred !)

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