Federica de Cesco

Anga est une jeune fille mongole. Lors d'une sortie hivernale dans la steppe elle sauve un poulain sauvage d'une meute de loups. Le poulain se laisse apprivoiser et ils deviennent amis. Le cheval, d'un blanc immaculé et de ce fait d'une grande valeur, fait malheureusement des envieux ...



Khan, cheval des steppes est l'exemple typique du livre destiné aux enfants qui ne convient pas vraiment aux adultes. Ecriture trop lisse, personnages trop lisses, scénario couru d'avance. Le livre en lui même se lit rapidement : l'écriture étant tellement simple, qu'il n'y a aucun problème à lire en diagonale. Le seul point qui relève un peu le tout, c'est le vocabulaire, qui me semble assez soutenu tout en étant totalement adapté pour les jeunes lecteurs.



Par contre, le livre est quand même assez triste : il y a des choses assez dures qui s'y passent et si personnellement elles ne m'ont pas vraiment touchées étant donné que je ne suis pas vraiment rentrée dans le livre, ce ne sera pas forcément le cas pour un enfant. Le livre est indiqué pour les enfants à partir de 11 ans. Au niveau de l'écriture, j'aurais tendance à dire qu'il est clairement à la portée de plus jeune (après faut voir le niveau de lecture) mais pas forcément sur le contenu. Je n'y connais pas grand chose mais j'ai l'impression que ce bouquin j'aurais pu le lire entre 9 et 11 ans, qu'après je me serais un peu ennuyée.



Du côté de la découverte de la Mongolie du 12ème siècle, cela reste ma foi assez superficiel et je me méfie des informations données. Le livre étant plein d'anthropomorphisme pour ce qui concerne le comportement du cheval, je me demande s'il n'est pas également plein d'occidentocentrisme (je ne sais pas si ça se dit) pour ce qui est de la culture mongole.



Je dois avouer être un brin déçue, je m'attendais à mieux de la part d'un livre présent dans la bibliographie proposée par l'agence de voyage avec laquelle je pars faire mon voyage en Mongolie. Je suis plutôt ouverte à la littérature jeunesse pourtant, mais ce livre ne sort absolument pas des clichés habituels de ce type de littérature. Le seul élément original est que l'action se passe dans un pays dont on entend peu parler. Ce livre fera certainement rêver des petites filles, mais pas moi. Il me faudra me tourner vers de la littérature de voyage adulte pour trouver mon content.


Lien : http://ledragongalactique.bl..

Livre lu, rapidement délaissé et déconseillé.

Beaucoup de passages tristes et difficiles.

La relation avec le cheval n'est quasiment pas développée, et on a l'impression que la seule chose qui intéresse l'héroïne est de "posséder" le cheval. On est loin d'une amitié.

On s'ennuie vite. Les personnages sont peu attachants.

Pire, la fin est décevante et confirme l'impression globale de l'ouvrage: ce livre n'est pas pour les amoureux des chevaux. Le cheval n'est qu'un prétexte.

Roman de mon adolescence que j'ai relu récemment avec toujours autant de plaisir.

Mariemma est une jeune fille qui vit paisiblement avec sa famille, les Targuis, une tribu de Touaregs jusqu'au jour où un avion s'écrase pas loin de son campement. Pasquier en ressortira indemne de justesse. Cet Européen imbu de lui-même et de sa culture comprend que Mariemma est en fait Elisabeth Wenger, une petite fille dont les parents suisses sont morts 14 ans auparavant.

Il fera tout pour prouver son identité et la ramener "à la civilisation" sans égards pour les sentiments de Mariemma qui de son côté, essaiera de ne pas se perdre en chemin.



Pasquier représente vraiment un Européen sûr de lui, dénigrant envers les autres cultures, persuadé d'appartenir à la meilleure si pas la seule civilisation, .. Comme il y en a (eu) beaucoup de par le monde notamment lors des colonnisations. Pourquoi avons-nous ce besoin de rendre les autres pareils à nous-mêmes? La différence est vraiment mal vécue et acceptée...

Mariemma essaye face à Pasquier de garder son identité, de continuer à se battre pour la vie qu'elle veut et pas celle qu'on voudrait lui imposer.

Les personnages secondaires sont intéressants.

J'aime beaucoup Chenani, ce Touareg calme en apparence, fier, malicieux qui aime et protégera Mariemma quoi qu'il lui en coûte. Il y a aussi Stéphanie qui ressentira tout de suite un lien d'amitié très fort pour Mariemma et qui l'aidera du mieux qu'elle peut.

Roman que certains feraient bien de lire ...

Tout au long du roman, nous découvrons le mode de vie des Touareg. Nous constatons aussi, à travers le personnage de Pasquier, toute la pensée hautaine et colonisatrice des Européens, Pasquier étant si arrogant et sûr d’être dans son droit qu’il demeure aveugle à la sagesse séculaire des Touareg. Il ne voit pas non plus que Mariemma s’est construite parmi eux et que l’emmener en ville serait l’arracher à ses racines.

Véritable hymne à la tolérance, Le Désert bleu soulève aussi la question de l’identité. [Lire la suite de la critique sur le site de La Lune Mauve]
Lien : http://www.lalunemauve.fr/ec..

C’était l'un de mes romans préférés étant petite et j'ai adoré le relire une fois de plus. Il est extrêmement poignant et je n'ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes. Le personnage d'Anga est attachant et on ressent très bien cet amour inconditionnel qu'elle éprouve envers Khan. C'est une belle leçon sur l'amitié Homme – Animal. J'ai également beaucoup apprécié l’évolution de Bantje au cours du roman. C'est une superbe histoire, elle est triste mais elle finit bien malgré tout et elle encourage à suivre son cœur et à tout faire pour protéger ses amis.

magnifique histoire qui nous plonge dans un pays différent du notre