Felicísimo Coria

Avec un titre pareil, j’imaginais que Bob Morane allait enfin se confronter à la campagne anglaise, voire écossaise si Bill Ballantine était de la partie. J’avais tout faux. Si cette aventure est effectivement menée par ce duo, si la légende d’un lord anglais poursuivi par un dragon est bien dans l’intrigue, eh bien celle-ci se passe entièrement dans les marais (existant réellement) d’Okefenokee, quelque part entre les états de Georgie et de Floride…



Une mystérieuse créature, qui a fait plusieurs victimes, hante ces marais. Elle se rapproche dangereusement de la demeure des Fenstone, un couple anglo-américain. Bob et Bill sont appelés à la rescousse pour élucider cette affaire où tout le monde perd son bon sens.



Ambiance « swamp-rock » donc pour cet épisode paru en 1961 !

« - Le Temple des… Crocodiles… Achmed Hassim… Il connaît… Prenez garde… Frères d’Osiris…

Les mots moururent sur les lèvres de l’homme. Un dernier spasme tordit ses traits et il s’écroula en avant, la face contre terre. Entre ses deux épaules un poignard était planté. »



Retour du trio Bob Morane, Bill Ballantine et Aristide Clairembart dans cet épisode sous influence égyptienne. Les chapitres les plus palpitants du roman voient Bob Morane perdu dans des labyrinthes souterrains littéralement bourrés jusqu’à la gueule de momies de crocodiles, autres animaux et même parfois humaines.



Tous les poncifs y sont : une « petite demoiselle » en détresse, un méchant sous-estimé de tous les personnages mais pas du lecteur, même s’il n’est pas très perspicace. Très plaisant, comme d’habitude.

Bob Morane se lance dans une expédition qui va des Philippines aux Nord du Viet-Nam, en avion, en voiture, à pied, en traversant la jungle, avec des tueurs à ses trousses, des tribus indigènes en lien avec la pègre et le trafic de drogues qui lui tire dessus, une folle perdue dans la cambrousse, une méchante qui se fait appeler la Panthère… pour y délivrer une otage occidentale. Tout ça en 52 pages, c'est un peu serré, pas le temps de se disperser, oublions les relations humaines et la psychologie des personnages, enfin, si, il y en a, et c'est un peu raté, Bob Morane hésite à tirer sur son ennemi de toujours, à sa portée, mais pour ce qui est de zigouiller une palanquée de vietnamiens, il ne s'embarrasse pas de scrupules. Le dessin est soigné malgré une colorisation inutile. C'est un Bob Morane moyen, un peu terne, bref, une aventure vite expédiée, vite lue, pas indispensable, mais pas désagréable pour autant.

Je ne suis toujours pas convaincu par la nécessité d'adapter les aventures de Bob Morane en bande dessinée.

Envoyés spéciaux du magazine Reflets, Bob Morane et Bill Ballantine visitent la Corée du Sud pendant que leur amie Sophia Paramount se trouve en Corée du Nord pour son journal. Ils vont y croiser tous les "grands méchants" asiatiques qu'ils croisent habituellement séparément aux cours de leurs aventures : Miss Ylang-Ylang qui dirige le SMOG, l'homme aux dents d'or et l'Ombre Jaune. Tous sont à la recherche d'une statuette en jade ancienne aux mystérieux pouvoirs tombée par hasard dans les mains de Bob Morane.

Un Bob Morane en bd, torché vite fait bien fait par les auteurs semble-t'il. Bon je viens de lire un Lefranc (L'Apocalypse) qui traitait déjà de l'avenir de la planète, et là, hasard du hasard, je prends une bd qui traite de la destruction de la forêt amazonienne. L'aventure se déroule assez rapidement, les personnages, on les connait, heureusement que Bill est là pour mettre un peu de piment, l'histoire, du moins son embryon, est intéressante et se déroule sur un mode entre la forêt d'émeraude et Mad Max, mais comme je l'ai dit plus haut, les scènes s'enchainent avec une impression de bâclage. La fin d'ailleurs en est l'illustration même. Le dessin est correct sans plus, reste le plaisir de retrouver ces personnages mythiques....
Lien : https://www.facebook.com/pro..

Bob Morane, l’Ombre Jaune,…Que dire de plus? Cette histoire on l’a déjà lu dix, vingt, trente fois (selon son degré de “finitude” envers l’Aventurier. Et pourtant on prend encore plaisir à suivre, durant deux heures, les démêlées de Bob et de Monsieur Ming. Ce-dernier dispose cette fois d’une nouvelle armée de guerriers, des combattants atteints d’une maladie mortelle jadis cryogénisés. A présent « décongelés » et guéris ils viennent grossir les rangs des suppôts de l’Ombre Jaune.

Capturés, Bob et Bill sont promis à un sort similaire après un lavage de cerveau mais l’intervention opportune de Tania permet à nos héros de triompher de leur éternelle Nemesis.

Henri Vernes anticipe ici la mode des « zombies » en lançant des êtres ressuscités et fanatisés aux trousses de notre héros. La première partie, faite de mystère et d’un siège en règle de la demeure où Bob et Bill se sont réfugiés reste la plus prenante. La suite se montre plus convenue : Mr Ming explique son plan, ne supprime pas nos héros (ce serait trop facile) et finit par être vaincu…du moins provisoirement.

Rien de bien neuf mais un petit bouquin sympathique et enlevé qui permet de se détendre durant deux heures.




Lien : http://hellrick.over-blog.co..

Attention intrigue complexe!

Heureusement les bons sont identifiés tout de suite, mais il y a deux groupes de méchants, et peut-être même trois (je n'ai pas tout compris). Et finalement, le méchant le plus méchant, le méchant de toujours... non je ne vais pas tout révéler, mais quand même quelle surprise.



Evidemment les héros échappent à mille morts assurées (dix, soyons réalistes), l'intelligence et le courage triomphent (dans un film d'horreur, le fait de jeter dans la gueule du loup parait stupide, mais pas ici, et l'intelligence est vraiment très forte de gagner quand même, puisque les méchants sont retors, menteurs, traitres, rusés).



Cette BD m'a été offerte presque à bon escient, j'avais beaucoup lu d'aventures de Bob Morane pendant mon adolescence (mais j'avais un peu vieilli entre temps), mais surtout je vivais à Seoul et l'action se déroule en Corée.

Grâce à une documentation préalable, nous en apprenons beaucoup sur le pays. Nous visitons le temple d'Haeinsa (qu'a-t-il d'unique au monde, nous le saurons peut-être dans le deuxième tome), on nous donne quelques rudiments de bouddhisme; quelques vues qui ressemblent bien à ce qu'on trouve sur internet. Nous apprenons presque le minimum vital sur l'île de Cheju, ses voyages de noces et ses statues. L'action se déplace vers la zone démilitarisée, ô surprise il y a des militaires juste à côté. Les autochtones ne parlent pas français, mais ils font des efforts pour se faire comprendre en utilisant le même petit nègre que dans Tintin au Congo.



Sur le fond on ne sera pas déçu : de l'action comme promis, beaucoup d'action aussi invraisemblable que dans Mission : impossible, avec un peu moins d'humour. Grosses voitures, camions, tank, hélicoptère, le matériel suit. Un joli déshabillé féminin sur un lit, tous les ingrédients y sont.



Il faut bien dire que c'est facile de faire une critique de ce genre quand on lit des livres qui ne vous sont pas destinés, encore une fois la lecture du Jourde et Naulleau me perturbe mais je vous fais grâce du reste, pourquoi s'exciter à faire une critique qu'au mieux une paire de babéliens lira à toute vitesse, sur un sujet qui ne passionne personne?

Vous allez penser que je retombe en enfance mais j'ai pris ce livre à la bibliothèque et je dois dire cela m'a beaucoup plut.

Bob Morane et ses amis sont à la recherche de l'anneau de Salomon qui a été volé.

Et cela tout en image oui je dois dire que j'ai raffolé de cette histoire.

Et cela faisait longtemps que j'en avais envie.

Lu par erreur après La cité de l'Ombre Jaune, ce volume explique la présence de certains ennemis dans le suivant : l'Ombre Jaune, encore et toujours de retour pour jouer de mauvais tours, expérimente cette fois une nouvelle "race" de guerriers, utilisant des mourants congelés par une mystérieuse technique ancestrale chinoise. Proches des zombies, les guerriers ont leurs avantages mais aussi leurs défauts, et l'idée est intéressante bien qu'elle soit assez mal exploitée avec le schéma classique de l'Ombre Jaune qui révèle ses plans et disparaît à la fin.

Les singes de la sagesse (aussi appelés « les trois petits singes ») est un symbole d'origine asiatique constitué de trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième la bouche et le troisième les oreilles. Ils forment une sorte de maxime picturale : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal». À celui qui suit cette maxime, il n'arriverait que du bien.

Il y a ceux qui voient des choses et en parlent, mais n'écoutent pas ce que l'on leur dit…

Il y a ceux qui ne voient rien, écoutent les autres et en parlent…

Il y a ceux qui entendent et voient des choses, mais n'en parlent pas…

Dans la philosophie orientale, la figure du yin/yang invite à trouver une chose et son contraire dans un même cadre.

Il existe une autre signification, mais celle-ci résulte d'un amalgame entre le culte Kōshin et d'autres préceptes : « ne pas vouloir voir ce qui pourrait poser problème, ne rien vouloir dire de ce qu’on sait pour ne pas prendre de risque et ne pas vouloir entendre pour pouvoir faire « comme si on ne savait pas. »
Lien : https://www.youtube.com/watc..

La famille Fenstone est maudite par une terrible malédiction qui pèse sur elle depuis des siècles.

En effet un dragon dévore tout les descendants de la famille depuis une sombre histoire de meurte. C'est bien sûr une légende mais depuis peut plusieurs personnes disparurent dont le frère de Lord John Fenstone.

Et heureux hasard Bob Morane traine dans les parages, de plus c'est un amis qu'il a rencontré dans le passé à l'étranger.

Accompagné de Bill, ceux-ci vont partir à la recherche du dragon dans les marécages...



Coria le dessinateur sort une très belle couverture, elle est mystérieuse façon science fiction elle donne envie de lire l'histoire.



Par contre cela s'arrête là, Vernes a été peut inventif et pourtant j'adore Bob Morane. Mais la légende décrite n'est pas cohérente, elle ne repose pas sur grande chose. Un dragon qui sort de terre pendant une croisade ok mais pourquoi ? Aucune explication du coups cela ne tient pas debout.

De plus on devine rapidement le pot au rose, dommage

J'ai beaucoup aimé cette histoire. L'histoire est un peu poétique, une merveilleuse vallée dans l'himalaya protégée de tout et de tous, n'est ce pas un rêve ?

Mais aussi les images ne font pas peurs et les écrits sont clairs, lisibles et intelligents oui tout le monde peut lire Bob Morane qui m'a toujours laissé un bon souvenir alors que il était déjà dans le Pilote dans ma jeunesse.

Franchement je suis bien contente de m'être replongée dans ces bandes dessinées que j'ai toujours beaucoup aimé.

Bob Morane reçoit la visite d'une vieille amie de collège qui lui demande de retrouver sa soeur journaliste disparue au Vietnam. Celui-ci se retrouve avec des gros problèmes dans la jungle avec une grande criminelle. Un très bon livre de Bob Morane comme je l'ai aimes.

Paru en 1988 bien après la première apparition du célèbre ennemis de Bob Morane, cet album raconte la première rencontre et le premier affrontement entre Monsieur Ming et le commandant.



Une histoire a lire absolument si vous êtes fan de l'œuvre de Vernes accompagné dans cette aventure par le dessinateur Coria.