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3.35/5 (sur 40 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid , 1953
Biographie :

Felipe Hernández Cava est né à Madrid en 1953. Après l'obtention d'une licence en Histoire de l'art à l'Université autonome de Madrid, il effectue ses débuts professionnels d'auteur de bande dessinée dans le journal Pueblo en 1970.
En 1972, il fonde avec Saturio Alonso et Pedro Arjona l´équipe El Cubri, pionnière de la bande dessinée politique dans l´Espagne de la dictature. Leur premier livre publié s'intitule El que parte y reparte et sort en 1975, quelques mois avant la mort de Franco.

Créateur et directeur artistique du magazine Madriz, dont le rôle dans le renouveau de la BD espagnole a été essentiel, il a aussi été codirecteur des magazines Medios Revueltos et El Ojo Clínico.
En collaboration avec Federico del Barrio, il signe un strip quotidien (sous le pseudonyme de Caín) dans le journal La Razón, récompensé par le prix « Villa de Madrid » de la mairie de Madrid décerné au meilleur cartoonist de presse.
L'album 11-M. Once miradas, un travail collectif consacré aux attentats de 2004 à Madrid, fut récompensé á Lucca en 2005 pour sa « contribution a élargir les possibilités narratives » de la bande dessinée.
Il collabore régulièrement avec la maison d'édition Circulo de Lectores – Random House Mondadori en tant qu'éditeur d'anthologies de dessins d'humour. On lui doit, enfin, la création des Journées « Memorias dibujadas » de la mairie de Guadalajara.
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Source : Editeur
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Les loups comme nous ne veulent rien avoir à faire avec tes semblables. Nous faisons semblant de vivre avec vous, mais nous n'avons pas des âmes d'esclaves.
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N'est-ce pas Valery qui a dit: que la politique est l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.
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1945 à Madrid : L’Espagne est sous la coupe du franquisme. Franco appuyé par l’Eglise et l’Armée impose une Espagne traditionnaliste et antimoderniste. C’est l’époque où les anciens républicains communistes comme Enrique doivent survivre sous cette chape de plomb. Il aimait enseigner et il a été radié. Il écrivait dans un journal républicain, il ne lui reste que ses talents de dessinateur pour survivre. Mais la censure veille et ses dessins humoristiques sont refusés. L’issue sera la BD. Sa première BD, il va la créer au moment où son passé le rattrape.
D’anciens camarades lui demandent de retrouver l’un des leurs qui, selon eux, trahit leur cause. Enrique veut oublier, mais il ne sait pas refuser et il ne veut pas trahir son ex-compagnon. C’est le temps de la délation et les services de police ne s’embarrassent pas de principes.
Parallèlement, Enrique compose sa BD : celle d’un justicier appelé par le maire pour sauver la ville des griffes d’un malfaiteur. Ce sont les épisodes de cette BD fictive qui rythme le récit. Et on comprend comment cet homme est tiraillé entre sa vie d’aujourd’hui, son passé et ses rêves. Elle est sa respiration, sa lumière dans cet univers où il étouffe, dans ce tunnel dont il cherche l’issue.
Superbe mise en images. Le dessin est noir, c’est le blanc qui cerne le trait, marque l’impact de la lumière. Comme lorsque les traits de sa femme sont vus au travers d’un verre qu’il porte à ses lèvres, ou les rais de lumière à travers les persiennes qui dessinent et la chambre et le lit et l’homme assis au bord, en lutte à ses insomnies. Les personnages sont bien identifiés uniquement par ce jeu d’ombre et de lumière. Quelle maîtrise pour faire ressentir comme ils la voient grise et sombre cette Madrid.
Et puis c’est aussi un hommage à tous ces anciens républicains qui ont trouvé dans la BD une nouvelle profession.
Ouvrage essentiel par son récit et sa qualité graphique.
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Là où va le serpent, un dieu le précède.
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Il n'y a pas de dictature de transition.
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L'histoire, Alex, est toujours plus compliquée que l'interprétation que nous en faisons. Tu peux toujours prendre des faits au hasard et les assembler de manière à ce qu'ils semblent répondre à une interprétation logique.
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Vous vous souvenez de cette phrase de Churchill: du point de vue moral, notre marge de supériorité sur les nazis a été bien petite.Mais cette petite marge est essentielle.
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- Tu veux pas [...] qu'on aille au cinéma ?
- Tu sais bien...
- Oui, je sais bien que tu n'aimes pas faire le salut faciste avant le "NO-DO" , mais il suffit d'arriver juste après .

NO-DO= Noticiero Documental (journal d'information). La projection du NO-DO a été obligatoire dans tous les cinémas entre 1943 et 1976. Franco et son gouvernement y étaient souvent mis à l'honneur.
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- J'avais presque tout oublié. Et tout d'un coup...
- Je sais. Tais toi.
- Tout ce que je veux, c'est vivre. C'est égoïste ça, Josita ? Regarder passer les jours depuis la fenêtre, travailler des heures et des heures à faire des BD...qui seront lues par des gamins qui croient que le monde se divise entre les bons et les méchants et que le bien finit toujours par être récompensé
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C'est un train rempli de couleurs, qui traverse une France pleine de bruit et de fureur...en silence, sans lumière si ce n'est celle de son chargment...l'aurore de Mülberg, le ciel radieux du Guadarrama, la pénombre des forêts flamandes...
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