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3.29/5 (sur 179 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Sanlúcar de Barrameda , le 16/06/1968
Biographie :

Félix Jesús Palma Macías, connu comme Félix J. Palma, est un écrivain espagnol.

Félix J. Palma a été salué par la critique comme l'un des plus originaux et brillants écrivains actuels et a été récompensé, entre autres, par le prix Gabriel-Aresti et le prix Miguel-de-Unamuno de la nouvelle.

En plus d’être romancier, Félix J. Palma est chroniqueur, consultant et critique littéraire.

Source : www.laffont.fr
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La chronique de Gérard Collard - La carte du temps Notre chroniqueur-libraire, Gérard Collard, vous a déniché aujourd'hui un livre passionnant mêlant intrigue, amour impossible, meurtre... Bref, tous les ingrédients indispensable pour passer un excellent moment avec le livre de Félix J Palma "La carte du temps" aux édittions Robert Laffont... Regardez... La présentation du livre "La carte du temps" par l'éditeur : A Londres, en 1896, l'agence de voyages dans le temps Murray propose au public « las de voyager dans l'espace » de voyager « dans la quatrième dimension », précisément en l'an 2000. L'écrivain HG Wells, auteur de La Machine à remonter le temps, doute pourtant de la réalité d'un tel voyage, car il pense qu'on ne peut pas changer le passé. Andrew Harrington, jeune homme de bonne famille éperdument amoureux de Marie Kelly, la dernière prostituée assassinée par le sinistre Jack l'Eventreur, voit là une façon d'éviter ce crime odieux et se lance dans l'aventure, tandis que la jeune Claire se rêve un avenir passionné et échange de son côté une correspondance avec Derek, un homme du XXe siècle...Roman historique et de science-fiction, histoire romantique sur le modèle des Romans-feuilletons du XIXe siècle, le livre de Félix J Palma est avant tout un roman d'aventures dans le Londres de HG Wells sur les chausse-trappes du temps et les pouvoirs de l'écriture. Au hasard des pages, on croisera les figures de Bram Stocker, Henry James et Jules Verne, mais aussi Elephant man ou Darwin. L'auteur ne recule devant aucun tour de ...

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Quelle étrange alchimie faisait-elle paraître la copie plus extraordinaire que l'originale ? La réponse était évidente : c'était le passage du temps, qui transformait le bouillonnement du présent en ce tableau achevé et inaltérable qu'on appelle le passé, une toile que l'homme peignait toujours dans l'obscurité, avec des touches disséminées qui ne prenaient tout leur sens que lorsqu'on s'en éloignait suffisamment pour admirer l'ensemble.
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Il l'aimait depuis le premier moment où il l'avait vue. Il l'aimait pour sa façon de le regarder, pour le contact de sa peau, pour sa façon de l'aimer. Et il était agréable de se laisser envelopper par le manteau protecteur de cet amour immense et inconditionnel, par cette cape magique qui le protégeait du froid de la vie, du tremblement qu'imposait à son âme le givre des jours, de ce vent incessant qui emportaient les volets et faisait irruption au plus profond de son être, et il comprit qu'il ne souhaiterait rien d'autre que de pouvoir l'aimer avec la même ferveur, sentant qu'il était en train de réaliser l'acte le plus important et le plus noble que l'homme pouvait mener à bien, l'acte pour lequel il était né, l'acte qui le remplissait et le constituait : aimer, aimer véritablement, aimer sans autre but que la satisfaction que produit le fait d'en être capable, car c'était la corde de son mécanisme, sa raison d'être, car il ne pourrait peut-être pas laisser de traces de son passage sur terre, mais il pouvait rendre quelqu'un heureux, et il n'y avait rien de plus important que de laisser une trace dans le coeur d'une autre personne.
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Tout allait se passer dans une parfaite intimité. C'était ainsi que mouraient ceux qui n'étaient personne, discrètement, sans attirer l'attention, comme des ordures jetées dans le fleuve au milieu de la nuit pendant que le reste du monde dormait. Et personne ne remarquerait son absence le lendemain. Personne ne dirait : " Attendez, où est Tom Blunt ? " Non, l'orchestre du monde continuerait à jouer sans lui, car il n'avait en fait jamais eu besoin de lui pour achever sa partition.
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Je viens de découvrir que le moment choisi pour faire irruption dans la vie de l’écrivain Herbert George Wells n'est pas le bon. Pour ne pas trop le déranger , je pourrais vous en fournir une description physique en vous disant que l’écrivain renommé était un jeune homme pâle qui avait connu des jours meilleurs. Mais parmi les nombreux personnages qui pullulent dans l'aquarium de cette histoire, Wells est, probablement malgré lui, celui qui va intervenir le plus souvent, ce qui m'oblige à être un peu plus précis au moment de brosser son portrait. Hormis sa minceur étonnante et la pâleur morbide de sa peau, Wells s’était laissé pousser une moustache a la mode, fine et aux pointes recourbées, trop grande, lourde et incongrue pour son visage enfantin. La moustache en question se refermait comme une menace sur une bouche au tracé délicat et un tant soit peu féminine, laquelle, alliée à ses yeux clairs, composait une expression que l'on aurait pu qualifier d'angélique, n’était le petit sourire espiègle qui planait a ses lèvres. En résumé, Wells ressemblait à une figurine de porcelaine, et il possédait un regard enjoué derrière lequel s'agitait une intelligence vive et aiguë. Pour les amateurs de détails ou ceux qui manquent d'imagination, j'ajoute qu'il pesait une cinquantaine de kilos, chaussait du quarante-trois, se coiffait avec une raie marquée sur la gauche et que son odeur corporelle, généralement fruitée, présentait aujourd'hui une légère touche de sueur fermentée, car il avait, quelques heures plus tôt, parcouru avec son épouse les chemins vicinaux du Surrey sur un tandem, invention a la mode qui avait immédiatement conquis le cœur du couple car elle n'avait pas besoin de fourrage ni d’étable et ne quittait jamais le lieu ou on la laissait. Je ne peux guère en dire davantage sans tomber dans la vivisection où des détails intimes tels que la modeste envergure et l'inclinaison sud-est de son membre viril.
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Depuis que Claire l'avait giflé lors de la dernière séance en sentant la main excessivement incarnée d'un prétendu esprit lui caresser les chevilles, Sanders avait interdit sa présence aux cérémonies, arguant que sa nature méfiante affectait les défunts, ce qui rendait difficile de communiquer avec eux. Au début, cette exclusion des virées surnaturelles de Sanders l'avait soulagée, mais elle avait fini par la déprimer : elle avait vingt et un ans et s'était non seulement attiré l'inimitié du monde, mais aussi de l'inframonde.
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Il caressa l'arme comme s'il s'agissait d'un chat lové sur ses genoux, pendant qu'il se laissait à nouveau saisir par le sourire de Mary. Andrew ne laissait pas d'être surpris que ses souvenirs aient conservé cette vigueur de roses fraîches des premiers jours. Il se souvenait de tout avec une précision extraordinaire comme s'il n'y avait pas eu un abîme de huit ans, et ces souvenirs lui semblaient parfois même plus beaux que la réalité. Quelle étrange alchimie faisait-elle paraître la copie plus extraordinaire que l'original ? La réponse était évidente : c'était le passage du temps, qui transformait le bouillonnement du présent en ce tableau achevé et inaltérable qu'on appelle le passé, une toile que l'homme peignait toujours dans l'obscurité, avec des touches disséminées qui ne prenaient tout leur sens que lorsqu'on s'en éloignait suffisamment pour admirer l'ensemble.
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La véritable littérature devait remuer le lecteur, lui faire mal, modifier sa perception des choses, le jeter d'une poussée précise de la falaise de la clairvoyance.
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- Le germe de cette guerre atroce se trouve ici, expliqua Charles en désignant ce qui l'entourait d'un geste vague de la tête. Il est en notre pouvoir d'empêcher ce qui va arriver, de changer le futur. Dans le fond, cette guerre qui finira par raser Londres relève de notre responsabilité. Mais je crains que, même si l'homme s'en rendait compte, ce ne serait pas une raison suffisamment forte pour cesser de fabriquer des automates.
- Mais c'est ridicule : le destin est le destin, protesta Ferguson. On ne peut pas le changer.
- Le destin est le destin..., répéta narquoisement Charles. C'est vraiment ce que vous pensez ? Vous préférez vraiment déléguer la responsabilité de vos actes au soit-disant auteur du livret que nous nous voyons contraints de suivre depuis notre naissance ? Pas moi. Qui plus est, je crois fermement que notre destin n'est pas écrit. C'est nous qui l'écrivons jour après jours, à chacune de nos actions.
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Que cela soit clair, nous n'avons qu'une vie, ce que je ne ferai pas dans celle-ci, je le ferai pas dans une autre.
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- Vous avez raison, monsieur Wells, dit enfin Merrick sans détourner le regard de son reflet difforme. Il vaut peut-être mieux se résigner à ne pas espérer de grandes choses d'un monde tel que le nôtre, où les gens craignent ce qui est différent. Je pense parfois que si un ange apparaissait à un prêtre, celui-ci n'hésiterait pas à lui tirer dessus.
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