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Citations de Felix Lope de Vega (61)


Felix Lope de Vega
Amour, céleste création qui perpétue la beauté de la nature, viens-tu du hasard ou d'une volonté réfléchie ? Les efforts que ta connaissance fait naître sont étranges ; tu dissipes les ténèbres ; tu donnes la parole aux muets ; aux esprits les plus lourds tu ouvres les voies de la sagesse et de la science.
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Felix Lope de Vega
L'idée qu'on ne l'aime plus a généralement pour résultat de pousser l'homme à aimer de nouveau.

LE CHIEN DU JARDINIER.
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FEDERICO : La beauté est toujours orgueilleuse.
LEONIDO : L'ingratitude n'est jamais belle.

Acte II.
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Felix Lope de Vega
Ce que femme veut, Dieu le veut.
(La mujer, cuando desea, no se sabe resistir.)
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LAURENCIA : Et vous tous, quand Fernán Gómez m'a enlevée sous vos yeux pour me conduire chez lui, vous avez abandonné la brebis au loup, comme des bergers couards. Combien de dagues n'ai-je pas vues levées sur ma poitrine ? Quelles monstruosités, quelles infamies, quelles insultes, quelles menaces, quelles atrocités criminelles pour faire céder ma chasteté à leurs ignobles appétits ! Mes cheveux ne le disent-ils pas ? Le sang et les bleus ne vous montrent-ils pas les coups que j'ai reçus ? Et vous prétendez être de noble race ? Et vous prétendez être des pères et des parents, vous dont le cœur ne se brise pas de douleur à la vue de mes souffrances ? Vous êtes de la race ovine, et le nom de Fuente Ovejuna le dit bien. Donnez-moi des armes, donnez-les moi, puisque vous, vous êtes de pierre, vous êtes de bronze, vous êtes de marbre, vous êtes des tigres !... Des tigres non, car eux poursuivent impitoyablement le chasseur qui s'empare de leurs petits et le tuent avant qu'il atteigne la mer et ne se lance sur les flots. Vous êtes des lièvres, vous êtes nés peureux ; vous êtes des Barbares, non des Espagnols ! Poules mouillées, vous souffrez que vos femmes soient possédées par d'autres hommes ! Portez donc la quenouille au côté ! Pourquoi ceignez-vous l'épée ? Morbleu ! je vais faire en sorte que seules les femmes fassent payer à ces tyrans et à ces traîtres le prix de l'honneur et du sang. A vous, femmelettes fileuses de laine, poltrons efféminés, elles vous lanceront des pierres. Et demain, vous aurez pour parure nos coiffes et nos jupes, nos onguents et nos fards ! Sans jugement ni proclamation, le commandeur veut faire pendre Frondoso au créneau d'une tour. Il vous traitera tous de même ; et je m'en réjouis, eunuques que vous êtes, car ainsi il n'y aura plus de femmes dans cette honorable cité et l'on verra refleurir le siècle des Amazones, éternel effroi de l'univers.
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TRISTÁN : Vous, les amants, vous êtes les apothicaires de l'amour, qui enfilez les billets comme ils le font pour les ordonnances.
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PASCUALA : Mais que veux-tu donc nous prouver ?
MENGO : Que nul n'a d'amour que pour sa propre personne.
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TEODORO : L'Amour est conscient
Que son pire ennemi, implacable et poignant,
Est l'absence qui rend les amants solitaires.

Acte III.
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LAURENCIA : Des dames, Frondoso, c'est ainsi que tu nous appelles ?
FRONDOSO : Nous voulons être au goût du jour : du bachelier, on dit qu'il est licencié ; de l'aveugle, qu'il est borgne ; celui qui louche a une coquetterie dans l’œil ; le boiteux traîne un peu la jambe ; le paresseux est bon enfant ; l'ignorant a du bon sens ; le malappris a l'air martial ; la grande bouche a son franc-parler, l'œil petit est pénétrant. Le chicanier est énergique, le sans-gêne est un boute-en-train, le discoureur un savant et l'atrabilaire un brave. Le poltron est pusillanime, le téméraire est valeureux, le sac à vin un joyeux compère et le fou un gai luron. L'esprit chagrin est grave et la calvitie imposante ; la sottise est facétie ; quant au grand pied, il donne de l'assise. Le vérolé a le nez pris, l'arrogant des manières fort civiles, le maniaque sait ce qu'il veut et le bossu est un peu voûté. Voilà le langage que j'imite en vous appelant dames, et je m'en tiens là car on pourrait continuer ainsi à l'infini.
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TRISTÁN : Elle est un ennemi qui vit accroché à l'entendement, comme disait la chanson de ce poète espagnol ; mais voilà pourquoi c'est une jolie parade que de vaincre l'imagination.
TEODORO : Comment cela ?
TRISTÁN : En songeant aux défauts, et non pas aux charmes, car, lorsque les hommes sensés oublient, c'est parce qu'ils songent, non aux charmes, mais aux défauts. Ne l'imagine pas habillée, avec une taille si joliment prise, et juchée sur le balcon d'une paire de patins. Tout cela n'est que vaine architecture, car un sage a dit un jour que la moitié de la beauté est l'œuvre des tailleurs. On doit imaginer une telle femme comme un flagellant que l'on conduit chez le médecin : voilà comment, et non sous la parure d'un riche cotillon. Bref, songer aux défauts est un remède éprouvé. Si le souvenir d'avoir vu une fois quelque chose qui t'a semblé dégoûtant suffit à te couper l'appétit pour trente jours, celui des défauts qu'elle a, s'il te vient, Seigneur, en mémoire, fera disparaître ton amour.

Acte I.
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FEDERICO : Sera-ce possible ?
RICARDO : C'est tout à fait possible, car il est à Naples des gens qui vivent de cela, et qui reçoivent en pièces d'or ce qu'ils rendent en flots de sang. Il suffit de chercher un spadassin, et qu'il l'expédie sur-le-champ.

Acte III.
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TEODORO : Hélas ! comme l'amour est difficile entre des êtres qui ne sont pas de même rang !

Acte II.
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TRISTÁN : Seigneur, qu'est ceci ? [...]
TEODORO : Ne sois pas étonné, car elle est folle de désir amoureux, et comme son honneur en tient la réalisation pour méprisable, elle veut abîmer mon visage, parce que mon visage est le miroir où elle regarde son honneur, et elle se venge en le voyant enlaidi.
TRISTÁN : Seigneur, que Juana ou Lucia se jettent sur moi par jalousie, et qu'elles déchirent de leurs ongles le col qu'elles-mêmes m'avaient offert, qu'elles me griffent et m'arrachent les cheveux après avoir vérifié que je leur ai joué un mauvais tour, passe encore : ce sont femmes de ruisseau, aux bas d'étoffe grossière et aux sandales de moine ; mais qu'une si grande dame perde à ce point le respect d'elle-même, c'est une vilenie.
TEODORO : Je ne sais pas, Tristán ; je perds l'esprit de la voir m'adorer puis soudain me détester. Elle ne veut pas que je sois à elle, ni à Marcela, et si je cesse de m'intéresser à elle, elle cherche aussitôt quelque artifice pour me parler. N'en doute pas : elle est par nature le chien du jardinier. Elle ne mange pas et ne laisse pas manger ; elle n'est ni dehors, ni dedans.

Acte II.
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Tue donc, cruelle, celui qui t'adore. Tu seras ma mort, dame de mon âme, puisque tu ne veux être ma vie.
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DIANA : Si jamais il t'arrivait de soupirer pour un objet haut placé, soupire, et sois confiant ; l'amour n'est en effet que de l'obstination ; les femmes ne sont pas des pierres.

Acte I.
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Rendre le mal pour le bien est la quintessence de la vilenie que peut abriter la bassesse humaine.
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LE COMMANDEUR : Et ce croquant... Va-t-il garder impunément mon arbalète ?
FLORES : Hier soir, j'ai cru le voir à la porte de Laurencia ; et j'ai expédié en pleine figure un excellent souvenir à quelqu'un qui imitait son allure et avait sur sa cape un capuchon pareil au sien.
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LE ROI : Elle est morte ?
LUIS : Et si glacée qu'elle ne donne plus signe de vie.
LE ROI : Elle s'est donné la mort ?
LEONARDO : Non, elle ne s'est pas tuée.
LE ROI : De quoi est-elle morte, alors ?
LEONARDO : D'un immense amour.
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TRISTÁN : Il n'est pas de fioles de poison plus redoutables pour les sens des mortels que les yeux d'une femme.

Acte II.
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TRISTÁN : Pourquoi crois-tu qu'un homme n'oublie pas sur-le-champ une femme ? Parce que l'idée de revenir lui rend la vie moins pesante.

(TRISTÁN : ¿ Por qué piensas que no olvida
luego un hombre a una mujer ?
Porque, pensando volver,
va entreteniendo la vida.)

Acte I.
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