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Citations de Felix Lope de Vega (61)


C'est un chien incomparable. Parbleu ! il court aussi vite qu'un délinquant en fuite ou qu'un pleutre devant l'adversaire.
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Felix Lope de Vega
L'amant timide n'est jamais heureux. Le bonheur est le prix de l'audace.
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Les applaudissements du vulgaire vont toujours à la nouveauté : c'est une loi inexorable.
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Eh bien, si vous êtes devin, devinez, malheureux, un meilleur vêtement et un autre village où manger, parce qu'ici vous n'allez trouver que des puces et de la chaleur.

(Pues si vos sois adivino,
adivinad, pecador,
algún vestido mejor
y otro pueblo en que comer ;
que aquí no habéis de tener
sino pulgas y calor.)
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FABIA : Selon moi, de tout ce que je connais, il n'est que deux choses qui gagnent à vieillir.
DOÑA LEONOR : Lesquelles donc ?
FABIA : Le bon ami et le vin.
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DIANA : Finalement, Teodoro, tu t'en vas ?
TEODORO : Oui, madame.
DIANA : Attends... Va... Écoute...
TEODORO : Que me veux-tu ?
DIANA : Non, rien, va-t'en.
TEODORO : Je m'en vais.
DIANA : Je suis bouleversée. Est-il un tourment qui nous perturbe autant qu'une passion amoureuse ? Tu n'es pas parti ?
TEODORO : Maintenant, je pars, madame.
(Il sort.)
DIANA : Me voilà bien, maintenant ! Que Dieu te maudisse, honneur ! Ton invention fut insensée, si contraire à notre plaisir. Qui t'inventa ? Mais ce fut légitime, puisque tu es le frein qui empêche tant d'actions si coupables.
(Entre Teodoro.)
TEODORO : Je reviens demander si je pourrai partir aujourd'hui.
DIANA : Je n'en sais rien, et tu ne te doutes pas non plus, Teodoro, que ta vue m'est pénible, puisque tu reviens ici.
TEODORO : Madame, je reviens me chercher, car je ne suis pas ailleurs qu'ici, et, comme je dois m'emporter, je viens pour que tu me rendes ma propre personne.
DIANA : Si tu dois revenir ensuite te chercher, ne me demande pas de te rendre. Mais va-t'en, car l'amour lutte avec l'honneur de mon noble lignage, et ta venue est un risque de faux-pas. Va-t'en d'ici, Teodoro ; ne te redemande pas, même si tu en as le droit, car je sais que, si tu restes ici, là-bas c'est moi que tu emportes.

Acte III.
TEODORO :
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TEODORO : J'en viens à penser que quelqu'un est envieux de moi.
DIANA : Jaloux, peut-être. Lis, lis.
TEODORO : Je veux découvrir ce talent prodigieux (Il lit :)

" Aimer de voir aimer est de l'envie ;
Et être jalouse avant d'aimer
Est une invention d'amour étonnante
Et que l'on a tenu pour impossible.

Mon amour est né de la jalousie,
Car j'ai été vexée de voir que, bien que
Je sois plus belle, je n'ai pas eu étant aimée
Le bonheur de mériter cela même que j'envie.

Je manque de confiance sans raison,
Je suis jalouse sans amour, et pourtant affectée ;
Je dois être amoureuse, puisque je désire être aimée.

Je ne me laisse pas forcer, ni ne me défends.
Je veux me faire entendre sans rien dire.
M'entende qui pourra : moi, je m'entends. "

DIANA : Qu'en dis-tu ?
TEODORO : J'en dis que, si cela correspond au cas de la personne concernée, je n'ai rien vu de meilleur ; mais j'avoue que je ne comprends pas comment il se peut que l'amour soit né de la jalousie, alors qu'il en a toujours été le père.

Acte I.
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Un homme fou de désir, dans ses accès de fièvre, se réjouit qu'on lui cède facilement. Mais le mépris ne tarde guère. Et le plus court chemin de l'oubli, pour l'homme le plus comblé, c'est de ne pas payer cher les faveurs qu'il a désirées.
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Une vérité dénuée d'artifice donne aussitôt la preuve de sa force face à celui qui s'efforce de l'abattre. Le mensonge peut parfois l'affaiblir en la torturant mais il ne saurait la détruire.
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“Ceux-là disent de l'homme sérieux qu'il est assommant ; de l'effronté, que c'est un gai luron ; de l'homme poli qu’il est mélancolique ; de celui qui ne mâche pas ses mots, qu'il est odieux. Quelqu'un vous aide-t-il de ces conseils, c'est un importun ; montrez-vous généreux, vous êtes un naïf ; si vous êtes juste, on vous dit cruel ; et si vous avez un coeur compatissant et sensible, vous êtes un pauvre niais.”
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J'aime mieux cela assurément que toute la fourberie de ces scélérats avec leur amour et leurs assiduités ; car tout leur soin, après nous avoir tant importunées, c'est de s'endormir dans le plaisir et de s'éveiller de mauvaise humeur.
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FRONDOSO : (...) C'est une bien cruelle récompense que tu accordes à mon amour.
LAURENCIA : C'est que je ne sais pas en donner d'autre.
FRONDOSO : Se peut-il donc que tu n'aies pas pitié de me voir si affligé ? Je ne cesse de penser à toi et ne puis ni boire, ni dormir, ni manger. Ton visage angélique peut-il cacher tant de cruauté ? Dieu du ciel ! Tu me rends fou de rage !
LAURENCIA : Eh bien ! va voir un guérisseur, Frondoso.
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LAURENCIA : Votre maître ne peut-il se contenter de toute cette viande qu'on lui a offerte ?
ORTUÑO : C'est votre chair fraîche qui lui plaît.
LAURENCIA : Qu'il crève de douleur maligne !
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Lorsque tout fait défaut, il reste toujours l'espérance.
(Al faltar todo, nunca la esperanza falta.)
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Elle est si belle qu'elle se jalouse elle-même.
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Hélas ! comme l'amour est difficile entre des êtres qui ne sont pas de même rang !

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Quand les peuples offensés s'insurgent et qu'ils sont prêts à tout, ils ne repartent jamais sans faire couler le sang ou assouvir leur vengeance.
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N'y a-t-il pas beaucoup d'honnêtes gens à la Cour portugaise ?
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LE CONNÉTABLE : J'ai là deux résolutions proposées par votre conseil, les deux de la plus haute importance.
LE ROI : De quoi s'agit-il ?
LE CONNÉTABLE : Elles exposent les raisons des marques distinctives que vous imposez aux Maures et aux juifs qui séjournent en Castille.
LE ROI : Mon intention est de faire droit aux souhaits si vivement exprimés par frère Vincent Ferrier.
LE CONNÉTABLE : C'est un saint homme plein de sagesse.
LE ROI : J'ai résolu hier avec lui que dans chacun des mes États où ils se mêlent à la population, les juifs devront porter en guise de manteau un tabard marqué d'un signe et les Maures un caban vert. Tout chrétien doit montrer la retenue qui s'impose en s'écartant d'eux. De cette façon la crainte servira de frein à ceux qui souillent leur noblesse.

(PS : Cela ne vous rappelle pas le discours de quelqu'un ?)
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BARRILDO : Il n'est pas bon ?
MENGO : Un petit goût de piquette. Verse quand même, ça guérira mon rhume.
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