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4.88/5 (sur 8 notes)

Nationalité : République tchèque
Né(e) à : Prague en Tchéquie , le 06/02/1895
Mort(e) à : New York aux États-Unis , le 20/04/1978
Biographie :

Ferdinand Peroutka (1895-1978) est un journaliste et écrivain de la Première République tchécoslovaque. Il dirige plusieurs revues, dont le magazine politique et culturel Pritomnost auquel collabore aussi Milena Jesenska. Persécuté par le régime nazi en raison de ses convictions démocratiques, il est interné au camp de Buchenwald. A sa libération, il écrit Le Nuage et la Valse, qui sera d'abord diffusé et joué sous sa forme théâtrale en 1947-1948. Inébranlable démocrate, il s'exile aux Etats-Unis lors du Coup de Prague et de la prise de pouvoir par le Parti communiste tchécoslovaque, avec le soutien de l'Union soviétique, en 1948. Il participe alors à la fondation de Radio Free Europe, au sein de laquelle il dirige pendant des années la rédaction tchèque. C'est en 1976 que Ferdinand Peroutka publie ce texte sous la forme d'un roman, aux éditions 68 publishers. Hélène Belletto-Sussel est traductrice de l'allemand et du tchèque. Elle a notamment traduit du tchèque Franz Kafka - Fables et mystifications de Josef Cermak (Presses universitaires du Septentrion, 2010) et du tchèque et de l'allemand Lettres de Milena 1938-1944 - de Prague à Ravensbrück de Milena Jesenska (Presses universitaires du Septentrion, 2016). Elle est co-auteure de plusieurs essais sur la littérature allemande aux éditions Armand Colin et PUF.
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Par ces claires journées ensoleillées de fin d'été, dans le bleu radieux du ciel, nos avions touchent leurs cibles avec précision. Les forces aériennes allemandes ont maintenant la complète maîtrise de l'espace aérien polonais. Fin du bulletin militaire. Cette année, grâce à un soleil particulièrement généreux, les vins du Rhin seront exceptionnels. Nous allons maintenant vous faire entendre la célèbre valse de Johann Strauss, Le Beau Danube bleu.
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Novotny avait découvert que la vie spirituelle de l'homme est largement composée de citations. Nous pensons que nous pensons, mais en réalité, quelqu'un d'autre pense à notre place.
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Mais la vie n'est-elle pas ennuyeuse si des connaissances nouvelles ne viennent pas l'enrichir ?
P. 37
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Il y avait aussi Me Margulies, avocat célèbre, un homme savant et cultivé, ses vêtements, comme d'habitude, n'étaient pas nets, son pantalon était mal boutonné, sa barbe grise était sale. Il avait écrit un livre, un ardant plaidoyer pour la paix en Europe. Si l'Europe s'unissait en un seul État ou en un fédération d'États, ce serait l'avènement de la paix éternelle. Le Dr Margulies appelait à une mise en œuvre rapide de ce principe, il y avait péril en la demeure. Il se rendait compte maintenant que les circonstances lui donnaient raison.
P. 244
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- Pour vous, monsieur Kraus, c'est facile, votre nez n'est pas plus gros qu'un orteil, personne ne le remarque. Mais vivre dans ce monde avec mon nez, cela suppose le respect de la démocratie, des droits de l'homme et du citoyen, et la victoire de l'humanité et du progrès sur les forces obscures.
Dans une certaine mesure, et d'un point de vue individuel, monsieur Kohn représentait un cas assez lourd. Son nez n'était certes pas ordinaire, il était énorme.
P. 83
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Il s'était fixé trois heures et demie. Des siècles plus tard, les gens se souviennent des dernières paroles des grands hommes. Trois heures et demie. En fait, ses dernières paroles furent : "Merde. Merde et merde. Merde et merde et merde." Et aussi : "Maman !"
P. 497
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On entendit quelque part un mégaphone russe. "Rendez-vous, rendez-vous, sortez, mains en l'air. En attendant, voici une valse de Strauss." On entendit la mélodie du Beau Danube bleu. La valse s'acheva, le mégaphone reprit : "Et maintenant, un tir de canon."
P. 379
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C'est seulement lorsque nous voyons l'écrivain en proie au doute que nous pouvons lui accorder notre confiance.
P. 509
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