L'internat était un monde particulier, plus resserré, plus intense et sans compromis. Il y avait les sportifs, les intellectuels, les fanfarons et les champions. Et il y avait ceux auxquels on ne prêtait pas attention, ceux qui passaient inaperçus. Personne ne décidait par lui-même à quelle catégorie il appartenait, les autres jugeaient et, dans la majorité des cas, le jugement était sans appel. Les filles auraient pu le contrebalancer mais elles n'étaient pas de la partie, leur vote faisait défaut. (p. 38)