L'antithèse du vieil adage qui veut que "qui se ressemble s'assemble" devrait être que ceux qui ne se ressemblent pas se tiennent aussi éloignés les uns des autres que possible.
Mais le destin, qui semble prendre un malin plaisir à se jouer de l'humanité, les réunit quelques fois, et il en résulte un éternel conflit entre des éléments absolument hétérogènes.
Il n'y a de certain que l'imprévu, dit un proverbe français, et rien n'est plus vrai, à en juger par les choses inattendues qui nous arrivent chaque jour.
Mais le public croit toujours comme parole d'évangile ce qu'il lit dans les journaux.
- Oh ! non, c'est bien une femme, dit cyniquement Mr. Frettlby, on le voit bien à la longueur de sa langue.
- Voilà une croyance populaire tout à fait erronée, papa. Je connais beaucoup d'hommes qui parlent plus que n'importe quelle femme.
- Alors, j'espère ne jamais les rencontrer, répliqua Frettlby, car si j'avais ce malheur, je crois, sur ma parole, que je ne serais pas éloigné de partager les idées de De Quincey, qui considère le meurtre comme l'un des beaux-arts.
- Quelles drôles de créatures que les femmes ! Je suis de l'avis de Balzac : comment l'homme comprendrait-il la femme puisque Dieu, qui l'a créée, ne la comprend pas lui-même ?
Il y a certains moments dans la vie des hommes où le sort semble les avoir si impitoyablement éprouvés que les malheurs qui peuvent encore les atteindre n'ont plus de prise sur eux et qu'ils les acceptent avec une résignation philosophique, endurcis comme ils l'ont été avec les tourments qu'ils ont traversés.
- La diplomatie, avait-il dit à un jeune aspirant aux honneurs de la magistrature, c'est l'huile que l'on jette sur des eaux agités de la vie sociale, professionnelle et politique. Si vous pouvez, par un peu de tact, rendre les gens plus maniables, vous êtes sûr de réussir dans le monde.