A Venise, il n’est même pas nécessaire d’appeler l’histoire à la rescousse pour imaginer le passé. Le passé est omniprésent, comme une vase molle, multiple, épaisse, dans laquelle on s’enlise sans même s’en apercevoir, dans laquelle le présent sombre, lui aussi, et s’engloutit avec somnolence.