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3.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : São Luís, État de Maranhão , le 10/09/1930
Mort(e) à : Rio de Janeiro ( État de Rio de Janeiro ) , le 04/12/2016
Biographie :

Ferreira Gullar, pseudonyme de José Ribamar Ferreira (São Luís, MA, 1930 - Rio de Janeiro, RJ, 2016), est écrivain, poète, critique d’art, traducteur, mémorialiste et essayiste, et l’un des fondateurs du néoconcrétisme. Son pseudonyme reprend le nom de son père, Newton Ferreira, et s’inspire de celui de sa mère, Alzira Ribeiro Goulart. En 1949, il publie son premier livre, Um Pouco Acima do Chão, « Un Peu au-dessus du Sol ».

En 1951, il part pour Rio de Janeiro, où il travaille comme journaliste. En 1954, il publie le livre de poésie A Luta Corporal, « La Lutte Corporelle » et fait la connaissance des poètes Augusto de Campos, Haroldo de Campos et Décio Pignatari. En 1956, il participe au mouvement concrétiste. Gullar n’est toutefois pas d’accord avec ce qu’il considère comme un rationalisme excessif de la poésie concrète. Il exprime ses divergences dans l’article Poesia Concreta : Experiência Fenomenológica, « Poésie Concrète : Expérience Phénoménologique » publié en 1957.

En 1959, il crée, avec Lígia Clark et Hélio Oiticica, le néoconcrétisme, qui valorise l’expression et la subjectivité en opposition au concrétisme orthodoxe. Au début des années 1960, il s’éloigne également de ce groupe, pour produire une poésie plus engagée. Il écrit des textes de poésie de cordel, tels que João Boa Morte, « Jean Bonne Mort », et Cabra Marcado pra Morrer, « Bougre marqué pour mourir ». En 1962, il est élu président du Centre de Culture Populaire de l’Union Nationale des Étudiants (CPC/UNE). En 1964, il rejoint le Parti Communiste brésilien (PCB).

En 1968, il est arrêté avec le journaliste Paulo Francis et les musiciens Caetano Veloso et Gilberto Gil, et doit s’exiler. Il vit successivement à Paris, Moscou, Santiago, Lima et Buenos Aires. Il écrit dans cette dernière ville son livre de poésie Poema Sujo, « Poème Sale » (1976), qui est enregistré sur une cassette et introduit clandestinement au Brésil par Vinícius de Moraes. (...)

À partir de 1980 enfin, avec Na Vertigem do Dia, « Dans le Vertige du Jour », il revient à l’intimité de ses premières œuvres, exprimant ses propres incertitudes et inquiétudes. Le monde de la mémoire et des émotions est approfondi dans Barulhos, « Bruits » (1987) et Muitas Vozes, « De Nombreuses Voix » (1999).

Oleg ALMEIDA et Philippe MONNEVEUX
(Revue Les Hommes sans Epaules).
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Source : http://www.leshommessansepaules.com/auteur-Ferreira_GULLAR-794-1-1-0-1.html
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